Pendant quatre jours, du 15 au 18 janvier 2004 aux Etats-Unis, le salon du Namm a rassemblé le gratin des fabricants de guitare de la planète. En visite pour affaires, Gillou était sur place et a ramené dans sa valise des souvenirs de guitares de folie et d’hôtesses affriolantes.

Rendez-vous incontournable pour la plupart des professionnels, le Namm 2004 se déroulait récemment à Anaheim en Californie. Chaque année, distributeurs, revendeurs et fabricants s’y retrouvent pour causer affaires et voir les nouveautés bientôt en vitrine.

Gillou, de la boutique Audiotubetech, a traversé l’Atlantique pour y rencontrer ses partenaires. Il nous propose un carnet de voyage en images, qui ne prétend en aucune façon à l’exhaustivité.

Bref, que pouvait-on apercevoir au Namm 2004 ? A la fois du matériel classique et d’autres curiosités plus inhabituelles. Du côté des grandes marques comme Fender et Gibson, la diversité des modèles en exposition ferait baver plus d’un amateur.







Sur la Fender Stevie Ray Vaughan "number one", les tâches de café et traces de sueur font partie de la déco…Seulement une centaine de répliques de cette série Stratocaster seront commercialisées par Fender, en hommage au guitariste de blues tragiquement disparu en 1990.




De son côté, Gibson présentait ses modèles et a profité du Namm pour annoncer deux nouvelles guitares signature avec Slash et Tom Delonge (guitariste de Blink 182). La société signalait aussi la sortie d’une Epiphone Les Paul Baritone.

http://www.guitariste.com/articles/epiphone-les-paul-baritone,352,1.html


Sur les stands, les dédicaces déplaçaient plus ou moins la foule en fonction des personnalités.

Grosse file d’attente pour Joe Satriani sur le stand Ibanez (photo Ibanez.com)…



...Korn avait aussi fait le déplacement pour une dédicace (photo Ibanez.com)...




…tandis que le grand Paul Gilbert, guitariste de Mr Big et Racer X, était nettement plus disponible. La preuve, il a pris le temps de poser avec Gillou.



Sur le stand Laney, Christophe Godin proposait des démos d’ampli à écouter en silence à l’aide de casques rangés par dizaines.

Les bassistes du salon n'étaient pas oubliés : ils ont pu s'approcher de Marcus Miller en personne.



On pouvait aussi croiser Kerry King, guitariste de Slayer. Bref, du beau linge.

 Formes agressives, têtes de mort et autres manifestations de tendresse : on reconnaîtra le stand Jackson.











De son coté, Ernie Ball faisait le spectacle avec un stand construit sur le thème du bateau pirate, costumes à l’appui. Le patron d’Ernie Ball, Sterling Ball, faux pistolet au poing, s’est prêté au jeu avec pas mal d’entrain.


Autre événement qui n’aura laissé personne indifférent, le stand Dean. La marque présentait ses modèles avec la complicité de plusieurs hôtesses d’allure peu farouche.





On remarquera que Gillou n’a reculé devant aucun effort pour montrer combien la vie d’un visiteur de salon pouvait être harassante.



Les filles n’étaient heureusement pas toutes reléguées à un rôle esthétique. La marque Daisy Rock présentait ses modèles à la lutherie dédiée au public féminin. Motifs à fleur et couleurs rose bonbon à volonté, les guitaristes femmes apprécieront…ou pas.

 Au rang des instruments précieux de collection, à ranger sous vide, Martin présentait une acoustique tout de nacre revêtue. A ne toucher qu’avec les yeux…





Enfin, de son côté, Line 6 proposait sur son stand l’essai de la Variax Acoustic 700, version acoustique de la guitare à modélisation. Une nouveauté qui creuse encore un peu plus l’écart par rapport à la concurrence sur le terrain technologique. Reste à l’entendre.



Pour terminer, dans le domaine des curiosités, le luthier Jeff Babicz présentait ses guitares dotée d’un procédé particulier pour fixer les cordes : elles sont réparties en étoile sur la caisse de résonance au lieu d’être alignées au-delà du chevalet. Le système, d’après son promoteur, apporterait une meilleure dynamique au son.





Au total, le salon aura accueilli plus de 70 000 visiteurs durant les quatre jours.
NAMM 2004