Je sors de deux bonnes heures de guitare réservées à ma Mojo Grande, plein d'un étonnement inédit toujours répété : bon sang de bon soir, que les Ruo sont de vraies bêtes à sons et de sacrées boîtes à musique ; même non branchées, un équilibre tonal qui, sans tarder, se révèle être assez exceptionnel et fait toujours mon étonnement, d'où l'angle de la révélation chaque fois renouvelée.
Une fois l'ombilical dans l'ampli, mazette, it's milky milky way .
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.