Un post dédié aux EL84 et destiné à reconnaitre les lampes quand ces dernières ont leur marquage effacé (en partie voire complètement sur certaines des lampes en ma possession). Chose courante sur les anciennes lampes (particulièrement lorsque le marquage est de couleur blanche (ne me demandez pas pourquoi, je n' en ai aucune idée). Le but est d' amener des carctéristiques physiques sur la base d' une série de photos pour une partie d' entre elles. Une partie seulement, tant dans la jungle de la fabrication et du "rebranded" auquel ce sont amusés les principaux acteurs lors des dernières décennies, il est difficile de s' y retrouver. Lié au montage photo afin d' être le plus précis possible, les photos d' origine ont perdues un peu de qualité pixel mais l' essentiel me semble visible même si la qualité n' est pas parfaite.
Quant aux avis sonores que j' émets, il convient de les prendre comme tels : à savoir forcément subjectifs et forcément soumis à caution en l' absence de samples.
Il sont écrits sur la base d' une utilisation prolongée (minimum 2 heures de jeu d' affilée) sur 2 amplis fonctionnant en classe A (en version combo) semblables : Epiphone Valve Junior (des premières séries) que j' utilise depuis 2 ans et plus récemment harley Benton GA-5 que j' utilise en stéréo. Les 2 ont une tension de plaque à la limite des 300 volts (voire légèrement supérieure pour le VJ à la vue de la couleur de l' anode). Enfin la guitare principalement utilisée pour ces avis est une Ibanez SZ320MH modifiée avec shaller type badass et micro P9O format double en chevalet. Plus récemment une copie télécaster japonaise du début des années 1980 équipée d' un Di-Marzio twang-king en chevalet et venue se joindre aux tests.
La Brimard 6BQ5 (Anglaise):
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Une structure 8 points (2 fois 4) sur la jointure des plaques (anode en terme scientifique ) symétriques.3 orifices sur les plaques (en bas, en haut, au milieu) en forme de rectangle comme les Amperex. Une lamelle au dessus de la plaque en forme de U au dessus de laquelle trône une large coupolle (getter en terme scientifique )en forme de O.
Sur le plan sonore, une bonne lampe mais qui manque de "pêche". Orientée bas médium, elle a quand même du mal à rivaliser avec la Mullard sur le plan de la définition et de la projection sonore. Par contre, dans le cadre d' une utilisation studio, elle peut être une excellente alternative à la Mullard.
Mazda EL84/6BQ5 (Francaise) :
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Similaire à la Philips en structure de plaque c' est sur le haut de la lampe que de petites différences apparaissent. Une lamelle en U positionnées plus haut et un getter de plus petit diamètre. Une bonne lampe mais sans caractère affirmé, à l' image de la Philips. Mais largement au dessus sur le plan de la définition aux Sovtek/EH. Une lampe que l' on trouve assez facilement sur divers appareils à lampes (amplis projecteurs, radios, appareils militaires)
Mazda EL84 Genalex (Anglaise):
Une lampe rarissime, qui présente 2 différences notables avec sa soeur du dessus. Tout d' abord l' absence d' orifice au milieu de la plaque mais aussi une forme de getter trés peu utilisée sur les EL84 en forme de D (une forme que l' on retrouve surtout sur les lampes 12A*7 américaines). Pas encore testée.
Phillips EL84 "verte" (francaise ?) :
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La lampe qui a servi de modèle à la Mullard. 2 différences toutefois : des orifices bas et haut plein axe (et non pas décalés comme sur la Mullard) et une lamelle en forme de U. Testée rapidement en "live" sous la marque Neotron (on peut la trouver aussi estampillée Mazda). Je longtemps cru que c' était une Mullard (qui a été "rebranded" sous différentes marques dont Philips qui détient toujours le trademark de la marque).Je l' ai trouvé assez neutre, sans caractère affirmé. Sympa mais pas au point de "grimper aux rideaux ). Ce qui m' a fait écrire (à tord) que la Mullard ne valait peut-être pas la légende que l' on en fait sur le post des lampes anciennes. Mais cette Philips reste une bonne lampe, que l' on trouve assez facilement dans nos contrées notament sur les postes radios à lampes. Perd de sa superbe passé le volume aux 2/3 sur le VJ.
Phillips EL84 "jaune" Amperex (Hollande) :
En tout points similaire physiquement à la Mullard si ce n' est l' orifice du milieu de forme rectangulaire. Non testée. Pareil que pour la "verte", c' est une lampe que l' on trouve facilement.
Philips EL84 "jaune" renforcée :
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Identique à la "verte" du dessus. Pour la petite histoire, j' ai trouvé cette lampe avec le verre enrobé d' ube épaisse couche de poussière. A première vue cette lampe semblait "cramée". Aprés avoir soigneusement enlevé la poussière à l' alcool en faisant attention de ne pas enlever le marquage, elle a dévoilée un autre visage. Il est trés rare de rencontrer de telles lampes avec des parties argentées face à tous les orifices. Par contre sur le bas de la lampe, Philips est coutumier du fait puisque il est fréquent de rencontrer des lampes philps argentées au niveau des plots de connexion. Sur le plan sonore c' est une véritable claque. Le son clair n' est pas son domaine de prédilection, par contre en crunch, aucune des meilleures EL84 ne lui arrive à la cheville. Une patate phénoménale, elle est capable de monter en puissance jusqu' au volume à fond sur le VJ tout en restant précise, ce qui est un véritable exploit. On est plus proche des 7 watts en puisssance sonore ressentie que des 5,5 watts.
RCA 6BQ5 (Américaine) :
Une structure de plaque particulière (en forme d' ellypse et sans jointures) et de couleur noire (comme sur beaucoup de lampes de la marque). 2 petits orifices et surtout une absence de lamelle avec un getter en forme de O trés large. Sur le plan sonore ce n' est pas l' EL84 du siècle (contrairement aux lampes octales de la marque). Comparée à la philips du dessus elle parait même carrément anémique. Son domaine est plutôt le son clair mais il ne faut pas la pousser dans ses retranchements. Une lampe qui manque de "pêche".
RFT EL84 (Allemagne de l' est) :
Là aussi une structure particulière. Tout d' abord la jonction des plaques se fait d' un seul coté et sur 2 niveaux égaux en hauteur. Les orifices rectangulaires en haut et en bas de la plaque (anode) sont plus larges que celles rencontrées en général sur les EL84. Tout comme la mullard les lamelles en dessous du getter forment des ailettes (et non pas un U comme sur la majeure partie des EL84).Par contre, contrairement à cette dernière la coupolle (getter) est droite et non pas inclinée. La photo de droite ne rend pas bien la spécifité de la lampe sur son dessous. Cet endroit est d' un blanc prononcé et granuleux (un peu comme du sable trés fin) que l' on retrouve sur aucune autre lampes (hormis les "rebranded" de l' usine Funkwerk-RFT). Une lampe que l' on retrouve sous différentes marques (Inter, RSD). Sur le plan sonore et avec un parti pris assumé c' est ma préférée. Un grain bien particulier (un son "graillouteux") et un caractère sonore affirmé. Donne une impression de puissance supérieure au commun des EL84 de par son coté "rentre dedans" trés rock and roll mais toujours précis. Comme la Philips renforcée elle continue de monter en puissance passé les 2/3 du volume sur le VJ. Une des EL84 qui fait partie du trio de tête. Adoptée apparemment avec bonheur musical par quelques forumeurs elle mérite (avec beaucoup de retard peut-être lié à son origine) son succés nouveau.
Mullard EL84 (Angleterre) :
Les Passionnés de l' estampillage labélisé d' origine bouderont cette lampe parce que ce n' est pas la vraie marque (nous sommes dans la société de LA marque et rien d' autre). Donc c' est une Mullard "rebranded" RTC (mais on aurait pu aussi lire Philips, Valvo et certainement d' autres marques). En tout points similaire à la première Philips (marquage jaune) avec ses ailettes bien particulières (comme la RFT) sauf que l' orifice central de l' anode est de forme ronde au lieu de carré. Sur le plan sonore, c' est du trés, trés bon (la réputation n' est pas usurpée). Un coté plus "doux", plus bas médium que la RFT, avec une excellente définition. Là aussi une des rares à ne pas "s' étouffer" passer les 2/3 du volume sur le VJ. Elle a un caractère sonore moins "expansif", plus "velouté" que la RFT mais tout aussi efficace. Testée longuement ce week-end, elle mérite sa réputation. A noter que la réédition Saratov n' a rien à voir en structure avec cette Mullard.
Sovtek EL84/6BQ5 (Russie) :
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c' est la lampe montée d' origine sur le VJ. Une structure globale trés particulière. Des orifices plus gros que la moyenne et en plus nombreux en forme de gros rectangles. Une lamelle en forme de U à même le mica avec une coupolle (getter) elle aussi trés particulière qui fait penser à un mini entonnoir. La EH est strictement identique. Et j'ai beaucoup de mal à croire (auditivement parlant) qu' elle ait des spécifications particulières que n' aurait pas la Sovtek comme j' ai pu le lire sur une review anglophone d' un vendeur de tube. Au chapitre "rebranded" on trouve aussi cette dernière sous la marque Telefunken (qui a fait fabriquer ds EL84 chez Sovtek aprés la chute du mur pour des raisons de coût). Enfin comme l' a souligné Gillou sur un post Sovtek équipe 80 % (Shuguang s' occupe du reste) du marché des amplis à lampes (estampillées fender, Mesa, Engl, ...).
Sur le plan sonore trés subjectivement, cette lampe fait partie du bas du panier. Elle cumule plusieurs défauts : manque de précision, son "harsch" et devient carrément brouillonne passée les 2/3 du volume sur le VJ. Une lampe qui fait son travail sans plus à condition de ne pas trop lui en demander. Rien ne justifie le surplus tarifaire affiché par EH et surtout pas le son. Une lampe "économique" (sans que ce terme n' ait une connotation péjorative), qui (sur la base des retours utilisateurs) n' arrive pas en rapport qualité/prix à la hauteur de la JJ (que je n' ai pas testée).
Telefunken EL84 (Allemagne de l' ouest) :
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Là on touche la production "diamantée" (clin d' oeil au losange gravé sous la lampe que l' on devine sur la photo de droite). Une structure de plaque (anode) là aussi peu commune. Une seule plaque (comme sur la RCA, mais là s' arrête la comparaison) et non pas 2 plaques jointes pour l' anode (comme sur la plupart des EL84/6BQ5). Un orifice central lui aussi bien particulier en forme de "fenêtre". Un dessin de lamelle lui aussi trés stylisé et que l' on retrouve sur nulle autre EL84 (hormis de rares Telefunken "rebranded"). Finalement, le seul élément de construction qu' elle partage avec le commun des EL84 reste la coupolle (getter).
Sur le plan sonore, voilà une autre lampe qui mérite son excellente réputation. La meilleure, tout simplement, en son clair et quand on sait que ce dernier n' est pas le point fort des EL84, ce n' est pas un mince exploit.. Une lampe qui reste claire et puissante, qui "décroche" (overdrive) plus tard qu' une Mullard ou une RFT tout en restant puissante et définie. Elle aussi, continue sa montée en puissance passée les 2/3 du volume sur le VJ. Si vous voulez un excellent son "clair" avec un ampli à base d' EL84 c' est le choix à privilégier.
Telefunken 7189 et Siemens EL84 (Allemagne de l' ouest) :
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Des lampes qui se ressemblent beaucoup sur le plan physique malgré des appellations différentes. Les 7189 (sans le A) sont des EL84 acceptant 100 volts de plus. Utiles dans le cas de certains amplis (notament en classe A/B) ayant une tension de plaque "survoltée" comme semble l' être le nouveau Harley-Benton GA-15.
Sur le plan sonore, cette Telefunken est beaucoup plus "commune" que sa soeur au dessus. Pas inoubliable (au même titre que la Siemens) même si le test n' a pas été poussé (pour être honnête).
Je précises que tous les ressentis sonores que je décris le sont avec une batterie et en conditions de jeu. La batterie est trés importante dans la mesure où elle prend une place sonore non négligeable et qu' elle atténue la "sécheresse" du son brut des lampes.
Quant aux avis sonores que j' émets, il convient de les prendre comme tels : à savoir forcément subjectifs et forcément soumis à caution en l' absence de samples.
Il sont écrits sur la base d' une utilisation prolongée (minimum 2 heures de jeu d' affilée) sur 2 amplis fonctionnant en classe A (en version combo) semblables : Epiphone Valve Junior (des premières séries) que j' utilise depuis 2 ans et plus récemment harley Benton GA-5 que j' utilise en stéréo. Les 2 ont une tension de plaque à la limite des 300 volts (voire légèrement supérieure pour le VJ à la vue de la couleur de l' anode). Enfin la guitare principalement utilisée pour ces avis est une Ibanez SZ320MH modifiée avec shaller type badass et micro P9O format double en chevalet. Plus récemment une copie télécaster japonaise du début des années 1980 équipée d' un Di-Marzio twang-king en chevalet et venue se joindre aux tests.
La Brimard 6BQ5 (Anglaise):
Une structure 8 points (2 fois 4) sur la jointure des plaques (anode en terme scientifique ) symétriques.3 orifices sur les plaques (en bas, en haut, au milieu) en forme de rectangle comme les Amperex. Une lamelle au dessus de la plaque en forme de U au dessus de laquelle trône une large coupolle (getter en terme scientifique )en forme de O.
Sur le plan sonore, une bonne lampe mais qui manque de "pêche". Orientée bas médium, elle a quand même du mal à rivaliser avec la Mullard sur le plan de la définition et de la projection sonore. Par contre, dans le cadre d' une utilisation studio, elle peut être une excellente alternative à la Mullard.
Mazda EL84/6BQ5 (Francaise) :
Similaire à la Philips en structure de plaque c' est sur le haut de la lampe que de petites différences apparaissent. Une lamelle en U positionnées plus haut et un getter de plus petit diamètre. Une bonne lampe mais sans caractère affirmé, à l' image de la Philips. Mais largement au dessus sur le plan de la définition aux Sovtek/EH. Une lampe que l' on trouve assez facilement sur divers appareils à lampes (amplis projecteurs, radios, appareils militaires)
Mazda EL84 Genalex (Anglaise):
Une lampe rarissime, qui présente 2 différences notables avec sa soeur du dessus. Tout d' abord l' absence d' orifice au milieu de la plaque mais aussi une forme de getter trés peu utilisée sur les EL84 en forme de D (une forme que l' on retrouve surtout sur les lampes 12A*7 américaines). Pas encore testée.
Phillips EL84 "verte" (francaise ?) :
La lampe qui a servi de modèle à la Mullard. 2 différences toutefois : des orifices bas et haut plein axe (et non pas décalés comme sur la Mullard) et une lamelle en forme de U. Testée rapidement en "live" sous la marque Neotron (on peut la trouver aussi estampillée Mazda). Je longtemps cru que c' était une Mullard (qui a été "rebranded" sous différentes marques dont Philips qui détient toujours le trademark de la marque).Je l' ai trouvé assez neutre, sans caractère affirmé. Sympa mais pas au point de "grimper aux rideaux ). Ce qui m' a fait écrire (à tord) que la Mullard ne valait peut-être pas la légende que l' on en fait sur le post des lampes anciennes. Mais cette Philips reste une bonne lampe, que l' on trouve assez facilement dans nos contrées notament sur les postes radios à lampes. Perd de sa superbe passé le volume aux 2/3 sur le VJ.
Phillips EL84 "jaune" Amperex (Hollande) :
En tout points similaire physiquement à la Mullard si ce n' est l' orifice du milieu de forme rectangulaire. Non testée. Pareil que pour la "verte", c' est une lampe que l' on trouve facilement.
Philips EL84 "jaune" renforcée :
Identique à la "verte" du dessus. Pour la petite histoire, j' ai trouvé cette lampe avec le verre enrobé d' ube épaisse couche de poussière. A première vue cette lampe semblait "cramée". Aprés avoir soigneusement enlevé la poussière à l' alcool en faisant attention de ne pas enlever le marquage, elle a dévoilée un autre visage. Il est trés rare de rencontrer de telles lampes avec des parties argentées face à tous les orifices. Par contre sur le bas de la lampe, Philips est coutumier du fait puisque il est fréquent de rencontrer des lampes philps argentées au niveau des plots de connexion. Sur le plan sonore c' est une véritable claque. Le son clair n' est pas son domaine de prédilection, par contre en crunch, aucune des meilleures EL84 ne lui arrive à la cheville. Une patate phénoménale, elle est capable de monter en puissance jusqu' au volume à fond sur le VJ tout en restant précise, ce qui est un véritable exploit. On est plus proche des 7 watts en puisssance sonore ressentie que des 5,5 watts.
RCA 6BQ5 (Américaine) :
Une structure de plaque particulière (en forme d' ellypse et sans jointures) et de couleur noire (comme sur beaucoup de lampes de la marque). 2 petits orifices et surtout une absence de lamelle avec un getter en forme de O trés large. Sur le plan sonore ce n' est pas l' EL84 du siècle (contrairement aux lampes octales de la marque). Comparée à la philips du dessus elle parait même carrément anémique. Son domaine est plutôt le son clair mais il ne faut pas la pousser dans ses retranchements. Une lampe qui manque de "pêche".
RFT EL84 (Allemagne de l' est) :
Là aussi une structure particulière. Tout d' abord la jonction des plaques se fait d' un seul coté et sur 2 niveaux égaux en hauteur. Les orifices rectangulaires en haut et en bas de la plaque (anode) sont plus larges que celles rencontrées en général sur les EL84. Tout comme la mullard les lamelles en dessous du getter forment des ailettes (et non pas un U comme sur la majeure partie des EL84).Par contre, contrairement à cette dernière la coupolle (getter) est droite et non pas inclinée. La photo de droite ne rend pas bien la spécifité de la lampe sur son dessous. Cet endroit est d' un blanc prononcé et granuleux (un peu comme du sable trés fin) que l' on retrouve sur aucune autre lampes (hormis les "rebranded" de l' usine Funkwerk-RFT). Une lampe que l' on retrouve sous différentes marques (Inter, RSD). Sur le plan sonore et avec un parti pris assumé c' est ma préférée. Un grain bien particulier (un son "graillouteux") et un caractère sonore affirmé. Donne une impression de puissance supérieure au commun des EL84 de par son coté "rentre dedans" trés rock and roll mais toujours précis. Comme la Philips renforcée elle continue de monter en puissance passé les 2/3 du volume sur le VJ. Une des EL84 qui fait partie du trio de tête. Adoptée apparemment avec bonheur musical par quelques forumeurs elle mérite (avec beaucoup de retard peut-être lié à son origine) son succés nouveau.
Mullard EL84 (Angleterre) :
Les Passionnés de l' estampillage labélisé d' origine bouderont cette lampe parce que ce n' est pas la vraie marque (nous sommes dans la société de LA marque et rien d' autre). Donc c' est une Mullard "rebranded" RTC (mais on aurait pu aussi lire Philips, Valvo et certainement d' autres marques). En tout points similaire à la première Philips (marquage jaune) avec ses ailettes bien particulières (comme la RFT) sauf que l' orifice central de l' anode est de forme ronde au lieu de carré. Sur le plan sonore, c' est du trés, trés bon (la réputation n' est pas usurpée). Un coté plus "doux", plus bas médium que la RFT, avec une excellente définition. Là aussi une des rares à ne pas "s' étouffer" passer les 2/3 du volume sur le VJ. Elle a un caractère sonore moins "expansif", plus "velouté" que la RFT mais tout aussi efficace. Testée longuement ce week-end, elle mérite sa réputation. A noter que la réédition Saratov n' a rien à voir en structure avec cette Mullard.
Sovtek EL84/6BQ5 (Russie) :
c' est la lampe montée d' origine sur le VJ. Une structure globale trés particulière. Des orifices plus gros que la moyenne et en plus nombreux en forme de gros rectangles. Une lamelle en forme de U à même le mica avec une coupolle (getter) elle aussi trés particulière qui fait penser à un mini entonnoir. La EH est strictement identique. Et j'ai beaucoup de mal à croire (auditivement parlant) qu' elle ait des spécifications particulières que n' aurait pas la Sovtek comme j' ai pu le lire sur une review anglophone d' un vendeur de tube. Au chapitre "rebranded" on trouve aussi cette dernière sous la marque Telefunken (qui a fait fabriquer ds EL84 chez Sovtek aprés la chute du mur pour des raisons de coût). Enfin comme l' a souligné Gillou sur un post Sovtek équipe 80 % (Shuguang s' occupe du reste) du marché des amplis à lampes (estampillées fender, Mesa, Engl, ...).
Sur le plan sonore trés subjectivement, cette lampe fait partie du bas du panier. Elle cumule plusieurs défauts : manque de précision, son "harsch" et devient carrément brouillonne passée les 2/3 du volume sur le VJ. Une lampe qui fait son travail sans plus à condition de ne pas trop lui en demander. Rien ne justifie le surplus tarifaire affiché par EH et surtout pas le son. Une lampe "économique" (sans que ce terme n' ait une connotation péjorative), qui (sur la base des retours utilisateurs) n' arrive pas en rapport qualité/prix à la hauteur de la JJ (que je n' ai pas testée).
Telefunken EL84 (Allemagne de l' ouest) :
Là on touche la production "diamantée" (clin d' oeil au losange gravé sous la lampe que l' on devine sur la photo de droite). Une structure de plaque (anode) là aussi peu commune. Une seule plaque (comme sur la RCA, mais là s' arrête la comparaison) et non pas 2 plaques jointes pour l' anode (comme sur la plupart des EL84/6BQ5). Un orifice central lui aussi bien particulier en forme de "fenêtre". Un dessin de lamelle lui aussi trés stylisé et que l' on retrouve sur nulle autre EL84 (hormis de rares Telefunken "rebranded"). Finalement, le seul élément de construction qu' elle partage avec le commun des EL84 reste la coupolle (getter).
Sur le plan sonore, voilà une autre lampe qui mérite son excellente réputation. La meilleure, tout simplement, en son clair et quand on sait que ce dernier n' est pas le point fort des EL84, ce n' est pas un mince exploit.. Une lampe qui reste claire et puissante, qui "décroche" (overdrive) plus tard qu' une Mullard ou une RFT tout en restant puissante et définie. Elle aussi, continue sa montée en puissance passée les 2/3 du volume sur le VJ. Si vous voulez un excellent son "clair" avec un ampli à base d' EL84 c' est le choix à privilégier.
Telefunken 7189 et Siemens EL84 (Allemagne de l' ouest) :
Des lampes qui se ressemblent beaucoup sur le plan physique malgré des appellations différentes. Les 7189 (sans le A) sont des EL84 acceptant 100 volts de plus. Utiles dans le cas de certains amplis (notament en classe A/B) ayant une tension de plaque "survoltée" comme semble l' être le nouveau Harley-Benton GA-15.
Sur le plan sonore, cette Telefunken est beaucoup plus "commune" que sa soeur au dessus. Pas inoubliable (au même titre que la Siemens) même si le test n' a pas été poussé (pour être honnête).
Je précises que tous les ressentis sonores que je décris le sont avec une batterie et en conditions de jeu. La batterie est trés importante dans la mesure où elle prend une place sonore non négligeable et qu' elle atténue la "sécheresse" du son brut des lampes.
