Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
BluesBarbu a écrit :
Pourquoi c'est gênant que Macron soit un "président Jupiterien" ? Il devrait au contraire le revendiquer. Un "chef" c'est fait pour diriger, si c'est pour encore faire du Hollandisme mou



c'est sans doute une question d'air du temps. De la même manière qu'on oppose chef et leader, l'un dirige de façon autoritaire, l'autre est juste en première ligne d'un groupe.

Dans les reproches actuels, il y a la fameuse "monarchie présidentielle" critiquée par JLM.
C'est une conception du pouvoir centrée sur l'ego de celui qui dirige. Le mec est élu en son nom, contrairement à nos pays voisins dont le chef d'état se trouve être le leader du parti vainqueur des législatives, ce qui n'empêche pas d'être ferme... mais quelque part ça me paraît plus sain.
Doc Loco
jjloco a écrit :
BluesBarbu a écrit :
Pourquoi c'est gênant que Macron soit un "président Jupiterien" ? Il devrait au contraire le revendiquer. Un "chef" c'est fait pour diriger, si c'est pour encore faire du Hollandisme mou



c'est sans doute une question d'air du temps. De la même manière qu'on oppose chef et leader, l'un dirige de façon autoritaire, l'autre est juste en première ligne d'un groupe.

Dans les reproches actuels, il y a la fameuse "monarchie présidentielle" critiquée par JLM.
C'est une conception du pouvoir centrée sur l'ego de celui qui dirige. Le mec est élu en son nom, contrairement à nos pays voisins dont le chef d'état se trouve être le leader du parti vainqueur des législatives, ce qui n'empêche pas d'être ferme... mais quelque part ça me paraît plus sain.


C'est pourtant simple, de nos jour le dirigeant doit être chef mais pas chef. S'il est chef, c'est un autoritariste, s'il est pas chef c'est une lavette. S'il est chef, mais de notre bord politique, c'est un leader éclairé, s'il est chef mais pas de notre bord, c'est un dictateur.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Invité
ça, ça marche si on se laisse aller à la subjectivité qui nous menace tous mais par exemple le fait pour un dirigeant de déléguer ne devrait pas entamer son autorité.
Pour prendre les 3 derniers exemples en date: Sarko et Macron ont l'avantage d'avoir plus de charisme que Flamby et de mieux incarner le job mais c'est la centralisation, la fameuse hyperprésidence qui pose problème.



Est-ce si dur que ça de trouver un juste milieu?
Merkel ne dégage ni une image de faiblesse ni une image de mégalo autoritaire, me semble-t-il.
BluesBarbu
Dur non, mais est ce indispensable ? On demande juste au gars de faire le job en excusant sa mégalomanie
G.Pernoud
A ce niveau politique, tout ceux qui cherchent à être présidentiable doivent entretenir une bonne dose de mégalomanie
bon ben je crois que tu aime le son marshall

faux pas chercher ailleur ....
essaye d essayer un jet city 20w Pipirose



Suis de plus en plus déçu par Macron ©,Skelter
Invité
certes mais si la mégalomanie amène un déni de démocratie ça devient problématique.

Sur le fond, j'ai bien croisé des gens qui me disait "je tarife tant parce que je sais ce que je vaux" et visiblement ils étaient effectivement bon dans leur truc.
Je dis pas d'effacer son ego, je dis que le laisser dominer outrageusement c'est pas top.

Après, on dira que ce mini débat entre toi et moi n'est pas étonnant parce que la droite implique plus une culture du chef que la gauche (en théorie hein!)
BluesBarbu
jjloco a écrit :
Après, on dira que ce mini débat entre toi et moi n'est pas étonnant parce que la droite implique plus une culture du chef que la gauche (en théorie hein!)


C'est sans doute vrai, surtout associé à la Veme république
Blow Up
Doc Loco a écrit :

C'est pourtant simple, de nos jour le dirigeant doit être chef mais pas chef. S'il est chef, c'est un autoritariste, s'il est pas chef c'est une lavette. S'il est chef, mais de notre bord politique, c'est un leader éclairé, s'il est chef mais pas de notre bord, c'est un dictateur.


La question est autre, pourquoi un dirigeant devrait-il être un chef ? Je sais bien qu'avec plusieurs siècles de servage, les gens sont conditionnés à la soumission.
Mais quand on y réfléchit bien, un chef, un patron ou un président, ça ne sert à rien.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
BluesBarbu
Pas pour la plupart des gens, tu vois bien l'exemple de la religion. Question "chef", on ne fait pas plus haut que Dieu.
Doc Loco
Blow Up a écrit :
Doc Loco a écrit :

C'est pourtant simple, de nos jour le dirigeant doit être chef mais pas chef. S'il est chef, c'est un autoritariste, s'il est pas chef c'est une lavette. S'il est chef, mais de notre bord politique, c'est un leader éclairé, s'il est chef mais pas de notre bord, c'est un dictateur.


La question est autre, pourquoi un dirigeant devrait-il être un chef ? Je sais bien qu'avec plusieurs siècles de servage, les gens sont conditionnés à la soumission.
Mais quand on y réfléchit bien, un chef, un patron ou un président, ça ne sert à rien.


Je te rappelle que tu parles à quelqu'un qui bosse depuis 25 ans dans une boite en autogestion, non-hiérarchisée - la question de l'absence de "chef", je connais un peu 😉
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Blow Up
Tu parles aussi a quelqu'un qui a mis 15 ans pour se soustraire de cette absurdité des chefs, des patrons (enfin des gens qui ne servent a rien au taf, j'ai eu le "loisir" de m'en rendre compte).
Si j'avais pu le faire le plus tôt, j'aurais gagné du bien être au travail, mais je n'en avais pas hélas les moyens (comme la plupart des salariés)
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Doc Loco
Ceci dit, je ne dirais absolument pas qu'un "chef" ne sert à rien. Pour au moins deux raisons:
- maintenir à flot une boîte de trente personnes sans "chef", c'est autrement fatigant que de faire son p'tit boulot pépère en obéissant à un "supérieur hiérarchique"; ça demande l'implication et la coopération de tous, ça complique énormément les chaînes décisionnelles, c'est courir le risque permanent de la décision qui sied au plus grand nombre plutôt que la décision la plus judicieuse pour l'entreprise; c'est donc possible, mais pas dans tous les cas de figure, et pas avec tout le monde - dans de nombreux cas, je pense qu'un chef est un moindre mal (tout dépendant évidemment de quel chef)
- le "chef" , ce n'est pas qu'une personne, c'est une fonction, un poste de décision; tu peux supprimer la personne, mais pas l'obligation de prendre des décisions! Et donc, l'organe décisionnel, même en l'absence d'hiérarchie, sera toujours vu comme "le chef", même si par exemple il est élu démocratiquement parmi les travailleurs pour des mandats limités
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Blow Up
pourquoi tout faire reposer sur les épaules d'une seule personne ? (en plus ça doit être chiant d'être un chef, il y a plein de responsabilités inutiles a assumer, je pense qu'il faut avoir quand même un petit problème psychiatrique pour assumer et vouloir cette fonction)
Je m'en suis rendu compte dans l'associatif (droit au logement, maraudes) où n'y a pas de chef, les décisions et les actions sont collégiales, que ça fonctionne beaucoup mieux .

Mais bon, ça doit être inscrit dans l'ADN des mammifères, c'est con parce que (on a un peu évolué depuis le néolithique dans l'organisation sociale non ?) les structures sans chef fonctionnent très bien, et sont même plus efficaces (a part peut être pour l'armée et les flics, et encore)
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
JDK34
Bon moi je regarde France 2 ^^
Saches pour ta gouverne qu'il y a des gens qui dorment avec un pyjama SUPERMAN, oui, mais SUPERMAN, lui, il dort avec un pyjama JDK34 ^^
Biosmog
Il n'y a pas plus anachronique que la notion de chef («tête» qui commande le «corp» qui fait). Aujourd'hui, le travail de réflexion se situe au niveau des parties. Plus personne ne maîtrise seul l'ensemble des dimensions engagées, quelle que soit l'entreprise. Et la coordination est assurée bien plus efficacement par des procédures collégiales de mise en commun du savoir. Mais bon, c'est en effet encore un résidu du néolithique. L'entreprise est une institution rétrograde figée à l'âge du bronze. D'ailleurs les cadres supérieurs d'entreprises importantes sont presque toujours des bouffeurs de viande rouge et de femmes. Les DRH font toujours l'impression de marâtres déchues dans leur rôle de femme du chef (c'est pourquoi je n'ai jamais cru à Charlie2). Quand on arrive au boulot, le matin, c'est comme si on reculait de 8'000 ans dans le temps.
Vous battez pas, je vous aime tous

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