Blow Up a écrit :
bobofran a écrit :
Un pays dans lequel les sexagénaires se revendiquent Black Bloc part vraiment en couille çà c'est sûr !!!
Tiens, j'ai vu Nicolas Fensch la semaine dernière (un des mecs qui a attaqué les flics quai de Valmy en 2016). Avant de devenir blackbloc, c'était un quadragénaire informaticien sans histoires qui a même été gaulliste et encarté au RPR.
Témoignage intéressant sur les raisons qui peuvent faire basculer quelqu'un de "normal" dans la haine du système, et l'implacable de la machine judiciaire quand on s'attaque aux dépositaires de l'ordre public.
https://www.lemonde.fr/idees/a(...).html
Ton exemple est peut-être celui d'un grand nombre des gilets jaunes,"Nicolas Fensch, peu scolaire, a travaillé très tôt en entreprise."
Pourtant, nos professeurs nous encourageaient, et encore aujourd'hui, à travailler à l'école, pour avoir un bon métier, ou du moins, pour avoir la chance de choisir sa profession.
Ceux qui ont appliqué ces sages conseils ne sont pas dans la rue aujourd'hui!
Ceux qui n'ont pas compris l'importance des consignes de leurs enseignants, ont apprécié, dans un premier temps, de gagner de l'argent et de pouvoir s'offrir la guitare et la moto de leurs rêves. Mais, le temps passant, ils se sont retrouvés dans des emplois peu valorisants et peu rémunérés.
Aujourd'hui, ils réalisent qu'ils sont coincés au niveau salarial, et que l'époque n'est pas favorable aux avancements mais plutôt aux carrières et salaires bloqués!
Ceux qui ont manifestés aux ronds points n'ont pas pris la bonne direction, ou n'ont pas eu la chance de se retrouver sur la bonne route, ils sont en colère contre eux, et la société!
Les jeunes arrivent avec leurs diplômes, ou une excellente formation professionnelle, et prennent les bonne places, les bons emplois, enlevant tout espoir aux anciens de l'entreprise, malgré leur savoir faire!
Si la société les a déçus, ils doivent quand même s'interroger sur leurs propres responsabilités.
Certains avaient les aptitudes pour une meilleure scolarité, d'autres ont eu des opportunités pour changer de métier, mais n'ont pas osé!
C'est toute une vie qui défile dans leurs têtes, avec son lot de souvenirs et de reproches amers! Ils ont cru à des partis extrêmes, ont espéré, ont essuyé des déceptions cruelles. Ils ne parviennent pas, néanmoins, à faire leur autocritique, alors ils rejettent la responsabilité au gouvernement actuel, se persuadent que s'ils en sont là, c'est la faute à Macron!