Si les sangliers sont bien présents dans les montagnes de l'Ain, le petit gibier se fait de plus en plus rare, victime des produits utilisés par le monde agricole, et par l'amélioration de la vitesse des moissonneuses batteuses qui détruisent les gibiers vivants cachés dans les champs de blé, de maïs et bien d'autres céréales!
Nos chasseurs relâchent abondamment des faisans qui restent le long des routes, désemparés, ne sachant trouver une nourriture qui leur était distribuée quotidiennement! Les voitures font tout pour ne pas les écraser, personnellement j'écrase souvent la pédale de frein!
Afin de ne pas se fatiguer à arpenter les montagnes, nos chasseurs agrainent quelques coins, pas trop éloignés de leurs stationnements habituels, afin que les sangliers soient plus faciles à tirer! Des espèces de miradors sont installés à proximité, et nos chasseurs peuvent tirer assis dans un fauteuil relax!
Aucun gouvernement ne se met à dos les chasseurs car ils ont des fusils et souvent pas mal d'argent, alors nos élus leur cirent les pompes et leur accordent la chasse tous les jours de la semaine sauf une journée qui ne tombe jamais un mercredi (jour où les enfants seraient heureux de se balader à la fraîche!) ni le lundi (pour ceux qui sont commerçants), ni les samedi et les dimanche!
Autre problème récent, le gibier se rapproche des villages et des villes, pour trouver nourriture sans menaces de fusils, alors nos chasseurs viennent tirer sur des propriétés privées, et il n'est pas rare que leurs plombs finissent leur course dans les fenêtres et les voitures!
Pour éviter ce genre de désagrément dangereux pour les riverains, il suffirait de déterminer la distance maximum des plombs, et d'interdire la chasse dans un rayon ainsi définit par cette distance, pour assurer la sécurité des citoyens!