jules_albert a écrit :
rappelons juste en deux secondes ce qu'était la pensée de marx et comment elle fut falsifiée et transformée en idéologie par la social-démocratie dans un but contre-révolutionnaire et anti-prolétarien :
https://www.guitariste.com/for(...).html
La révolution prolétarienne devient une nécessité inhérente à l'être même du prolétariat. Celui-ci "est révolutionnaire ou il n'est rien". Son internationalisme ne découle pas d'une option "idéologique", mais de la force même des choses; c'est la bourgeoisie et son système marchand qui ont unifié le monde, et la lutte contre eux ne peut être menée que mondialement.
Dernière révolution de classe, la révolution socialiste a pour but d'abolir définitivement les classes et d'instaurer une société où rien ne pourra plus exister "indépendamment des individus". L'abolition de l'Etat en est une condition sine qua non. Dès lors que "l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes", la libération de la classe ne peut se faire que collectivement, en dehors de toute représentation (principe bourgeois). La "dictature révolutionnaire du prolétariat" abolira en même temps que la propriété privée, le principe hiérarchique, les classes et l'Etat, la marchandise et le salariat.
Tel était le noyau fondamental de la théorie de Marx lorsqu'elle est apparue. Depuis plus d'un siècle il a été rarement admis - dans sa totalité - par tous les disciples. Déjà de son vivant, devant les déformations de sa pensée, Marx protestait en écrivant : "Je ne suis pas marxiste". D'un côté le marxisme deviendra non seulement une idéologie (au sens de Marx), mais une justification de la politique des partis ouvriers réformistes et staliniens. D'un autre côté, il ne cessera d'inspirer, en dehors des appareils politiques et des luttes ouvrières, une réflexion "critique et révolutionnaire" fidèle à ses origines sinon à ses buts.
Le processus d'idéologisation de la pensée de Marx a commencé avec son plus fidèle compagnon, Engels, à la fin de sa vie. L'accord établi entre celui-ci et les dirigeants du plus puissant parti ouvrier de l'époque, la social-démocratie allemande, va faire école et devenir la justification de nombreux compromis politiques. En admettant le parlementarisme comme moyen possible d'accéder au socialisme, Engels semblait entériner la politique réformiste des leaders du mouvement ouvrier. Auparavant, il avait déjà insisté sur le caractère "scientifique" du socialisme, ouvrant par-là la voie à tous les idéologues de la IIe Internationale, essentiellement au Kautskisme. En un mot, à l'idéologie marxiste.
le marxisme n'aura été (n'est ? ) qu'une utopie prohétique qui, de pas sa nature, laissait la porte ouverte à toutes les récupérations fumeuses
A annoncer indéfiniment l'arivée de la "cité des fins" , sans que celle çi n'advienne, il y avait la place et le temps pour d'autres "théories" politiques plus en phase avec leur époque (et faussement du côté du prolétariat) , ce que le marxisme n'a jamais su faire