Amateurs de photo

Rappel du dernier message de la page précédente :
canopus
Masha a écrit :
Moi aussi j'aime les photos de nuit




Fort à propos

Le besoin d'expression passe ici avant le sujet (représentation littérale de la réalité) et avant la projection dans l'œil du spectateur (serais-je compris, aimé ?).

Aucune approche n'est en soit meilleure que l'autre et aucune ne me semble d'ailleurs avoir de lien direct avec la notion de beau (amha).
Kandide
Masha a écrit :
Moi aussi j'aime les photos de nuit
Moi j'aime bien les photos de nuisettes !
cliclac
canopus a écrit :
La répartition zones d'ombre / zones éclairée est qu'un indicateur de rendu. Pour ce qui est de la source lumineuse on retiendra plus précisément son intensité, la distance par rapport au sujet et la surface d'émission (par exemple, pour reprendre une situation de studio classique ... soft box, strip ou autre ... on choisit 1) la boîte, 2) son placement, 3) l'intensité).

Bien évidemment viennent ensuite les paramètre du boîtier lui-même, la colirémétrie (température, gélatines etc) et les éventuelles possibilités de combinaisons entre lumière naturelle (ou continue) et sources artificielles (flash).

Pour ce qui est de l'importance du sujet c'est là aussi à relativiser. Tu peux le placer au centre de tes préoccupations et le servir au mieux. En reportage par exemple.

Il est aussi des situations où la seule préoccupation n'est pas le sujet mais le ressenti du spectateur ... employons le mot ... du client. Que le sujet soit servi au mieux ou pas, dans un sens je m'en balance. Le client veut une photo de son blonde avec un pull vert, je lui fais.

En 3ème lieu reste la vision artistique où l'on donne priorité à son propre besoin d'expression. Que cela plaise ou pas, que cela serve le sujet ou pas, le principal est que l'ouvrage traduise ce que la personne veut exprimer. Peut importe qu'il soit compris, apprécié, ou fidèle.

Entre les 3 modes coexistent bien entendu tous les mix possibles.

j'ai toujours privilégié le cadrage, la lumière n’étant qu'une composante du sujet, par contre la façon dont tu te positionnes par rapport au sujet est primordiale pour moi.
j'ai fait beaucoup de photos de déco et d'architecture d’intérieur, je cherchais un point de vue, un sujet et après seulement je prenais mon appareil avec l'objectif qui me donnait ce que je voyais.
Ça énervait ou inquiétait beaucoup les rédacteurs avec qui je travaillais, alors j'en rajoutais un peu
canopus
cliclac a écrit :
canopus a écrit :
La répartition zones d'ombre / zones éclairée est qu'un indicateur de rendu. Pour ce qui est de la source lumineuse on retiendra plus précisément son intensité, la distance par rapport au sujet et la surface d'émission (par exemple, pour reprendre une situation de studio classique ... soft box, strip ou autre ... on choisit 1) la boîte, 2) son placement, 3) l'intensité).

Bien évidemment viennent ensuite les paramètre du boîtier lui-même, la colirémétrie (température, gélatines etc) et les éventuelles possibilités de combinaisons entre lumière naturelle (ou continue) et sources artificielles (flash).

Pour ce qui est de l'importance du sujet c'est là aussi à relativiser. Tu peux le placer au centre de tes préoccupations et le servir au mieux. En reportage par exemple.

Il est aussi des situations où la seule préoccupation n'est pas le sujet mais le ressenti du spectateur ... employons le mot ... du client. Que le sujet soit servi au mieux ou pas, dans un sens je m'en balance. Le client veut une photo de son blonde avec un pull vert, je lui fais.

En 3ème lieu reste la vision artistique où l'on donne priorité à son propre besoin d'expression. Que cela plaise ou pas, que cela serve le sujet ou pas, le principal est que l'ouvrage traduise ce que la personne veut exprimer. Peut importe qu'il soit compris, apprécié, ou fidèle.

Entre les 3 modes coexistent bien entendu tous les mix possibles.

j'ai toujours privilégié le cadrage, la lumière n’étant qu'une composante du sujet, par contre la façon dont tu te positionnes par rapport au sujet est primordiale pour moi.
j'ai fait beaucoup de photos de déco et d'architecture d’intérieur, je cherchais un point de vue, un sujet et après seulement je prenais mon appareil avec l'objectif qui me donnait ce que je voyais.
Ça énervait ou inquiétait beaucoup les rédacteurs avec qui je travaillais, alors j'en rajoutais un peu


C'est intéressant car chacun a une approche différente et s'inviter entre confrères sur des séances permet ainsi de s'entre-enrichir. J'ai pu expérimenter cela et j'en garde un excellent souvenir.

Je vois que tu n'hésitais pas à bousculer les à priori et ça j'aime beaucoup. J'avoue que je n'ai jamais eu ce cran professionnellement parlant. Petite anecdote par exemple : à une époque, l'objo que j'amenais systématiquement et que je sortais en premier sous l'œil du client c'était un trombon de 200mm. Sa seule utilité c'était de donner en première impression qu'il en aurait pour son argent.

C'est techniquement inutile, artistiquement bidon mais commercialement ... ça marchait toujours. Je trouve ta façon de faire plus audacieuse et élégante.
cliclac
C'est aussi qu'au début je ne travaillais qu'en grand format impossible de travailler comme avec un 24x36 avec un énorme appareil et un pied de plusieurs kilos avec la tête sous un voile noir
En moyen format j'ai continué, je me suis aperçu que si je cherchais mes sujets sans appareil je trouvais des choses plus intéressantes que si je me contentais de ce que je voyais a travers l'objectif.
Je me souviens d'une interview de Fellini le journaliste lui disait qu'il ne regardait jamais dans la camera, il a répondu que s'il devait regarder dans le viseur pour savoir ce qu'il y avait il devait changer de métier.
canopus
J'aime beaucoup ce type d'anecdotes

Pour ma part je différencie nettement les photos que je fais(ais) en pro et celles que je réalise pour mon compte personnel.

Je fais beaucoup de repérages préalables pour les extérieurs et souvent mes photos sont déjà réalisées sur papier avant la séance (pour les modèles ça présente aussi l'avantage d'avoir un story board en amont). Mais bref, tu as raison, l'oeil dans le viseur n'est pas la composante créative.

En ce qui me concerne par contre c'est la lumière qui guide la composition.
cliclac
je faisais assez peu de photo perso finalement, j'aimais avoir une contrainte, artistique, faire une belle image, mais aussi technique, comment on peut photographier ça ?
Par contre je regarde toujours s'il y a des images qui seraient intéressantes a faire, même si je n'ai pas d'appareil, bien qu'avec les iphones maintenant j'enregistre plus souvent

edit
c'est exactement ça l'image que l'on est content d'avoir vu
canopus
Absurdité obsessionnelle


(Samsung A52)
Raphc


Les sculptures très 2001 de Richard Serra
Masha
Il serait faux de nier que cette photo n'est pas complètement déplaisante...
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
cliclac
tu es dur en se déplaçant un peu a gauche pour augmenter l'espace entre les sculptures et en se rapprochant pour resserrer le cadrage et augmenter la perspective ça serait pas si mal je pense
canopus
Avec des imperfections qui font sens pour moi, aujourd'hui.

Masha
cliclac a écrit :
tu es dur en se déplaçant un peu a gauche pour augmenter l'espace entre les sculptures et en se rapprochant pour resserrer le cadrage et augmenter la perspective ça serait pas si mal je pense


Il n'est pas impossible que ma superbe quadruple négation et votre post n'aillent pas dans des directions totalement opposées
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
Kandide
canopus a écrit :
Avec des imperfections qui font sens pour moi, aujourd'hui.

Avec tes photos, je pense toujours à:
&ab_channel=Sironaca

&ab_channel=BennyLecave
Masha



"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.

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