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Citations: celles que vous préférez, on en parle.

Rappel du dernier message de la page précédente :
Swingui
"Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission"

G. Clemenceau

C'est à ajouter au baratin que j'ai écrit sur le topic de la France qu'on quitte
Kandide
Je me permets de faire suivre une citation de Lao

Tonton Bernard a écrit :
Christiane Singer raconte... Un formateur américain, un sportif, arrive dans un village d'Afrique... Il organise une course : "Le premier arrivé aura une récompense." Bang ! Départ. Et... tous les enfants se prennent par la main et arrivent ensemble... .
PEACE & LOVE
Tonton Bernard a écrit :
Christiane Singer raconte... Un formateur américain, un sportif, arrive dans un village d'Afrique... Il organise une course : "Le premier arrivé aura une récompense." Bang ! Départ. Et... tous les enfants se prennent par la main et arrivent ensemble... .


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Joli, mais que serait il arrivé si le formateur aurait promis une grosse mandale au dernier ?
Kandide
dugenou a écrit :
Tonton Bernard a écrit :
Christiane Singer raconte... Un formateur américain, un sportif, arrive dans un village d'Afrique... Il organise une course : "Le premier arrivé aura une récompense." Bang ! Départ. Et... tous les enfants se prennent par la main et arrivent ensemble... .


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Joli, mais que serait il arrivé si le formateur aurait promis une grosse mandale au dernier ?


Justement, il faut alors boycotter le formateur !
On refuse la violence !
PEACE & LOVE
Lao
  • Lao
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  • #589
  • Publié par
    Lao
    le 20 May 16, 00:08
Et ce n'est plus de la compétition, c'est du chantage à la répression (digne des dictatures) Bref c'est la différence entre la carotte et le bâton.

A mon avis les enfants lui auraient fait un doigt d'honneur avant de disparaître.
Lao
  • Lao
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  • #590
  • Publié par
    Lao
    le 22 May 16, 09:05
Charles Baudelaire (MON CŒUR MIS À NU) a écrit :
Pour que la loi du progrès existât, il faudrait que chacun voulût la créer; c'est-à-dire que quand tous les individus s'appliqueront à progresser, alors, et seulement alors, l'humanité sera en progrès.


Charles Baudelaire (MON CŒUR MIS À NU) a écrit :
Plus l'homme cultive les arts, moins il bande. Il se fait un divorce de plus en plus sensible entre l'esprit et la brute.
La brute seule bande bien, et la fouterie est le lyrisme du peuple.
Foutre, c'est aspirer à entrer dans un autre, et l'artiste ne sort jamais de lui-même.


Sir Josiah Stamp* a écrit :
Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.

*Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre (1880-1941) (Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque 1920).
jules_albert
pourquoi c'était mieux avant :


& sans s'avancer à faire état d'inconvénients plus manifestes à troubler notre bonheur en civilisation, la simple réserve, quelque réticence à partager la satisfaction unanime (certains la sortent de leur poche, ils s'en montrent les fonctionnalités), ou seulement se laisser deviner dubitatif quant à la nécessité ou au bien-fondé de l'innovation épidémique, suscite l'incompréhension, une perplexité suspicieuse, une perspicacité soudaine sur l'équivoque : "Ah ! bien sûr, c'était toujours mieux avant !" (et tu oublies un peu vite que ce n'y était pas rose pour tous, que ce soi-disant bon vieux temps n'est qu'une mythologie rétrospective, à magnifier son enfance, etc.) ; et c'est tout le monde, c'est le voisin de table qui vient de changer pour la 5G et celle assise en face qui sort d'un scanner, c'est l'écolier qui récite : "Tout est mieux pour les plus nombreux à présent", et sa parent d'élève qui fait justement ses courses au clavier et passe ensuite au drive, c'est tout le monde, l'essayiste en réalité augmentée et le meneur du talk-show s'extasiant avec le public, le commercial en éoliennes, le politicien qui a un projet de hub pour doper sa province attardée, le communiquant en radiations et son argument de la bougie, le transhumaniste qui veut vivre mille ans (l'Univers ne pouvant se passer de lui), c'est l'employé low cost revenant de vacances low cost ; c'est l'insuffisant en attente de sa transplantation, le retraité qui visiophone à ses petits-enfants au Canada, c'est justement tous ces enfants dont on ne voit que le dos devant l'écran et qui n'ont pas entendu (casque) - c'est globalement la jeune démographie du dôme et son aisance tactile intuitive qui la place en avant-garde naturelle - étant ce qui sera - de la mutation culturelle autogénérative, et qui voit sans émotion, ou s'en amuse, les vieilles classes d'âge contraintes pour leur part à liquider précipitamment leurs résidus de "vieilleries", de "vieilles pensées" qui handicapent le maintien dans l'accélération permanente ; n'ayant en ce qui la concerne à ne se délester de rien pour y être en accès direct à se laisser porter.

"Mais était-ce si mieux avant ?", feignent-ils de s'interroger avant de confondre aisément l'incrédulité - qui en oublie volontiers l'équipement rudimentaire, les manques criants en regard de nos habitudes de confort, de nos facilités d'à présent, de nos canons en matière de commodités physiques -, en lui remettant sous le nez tout ce rebutant de cabinets d'aisance, de poêles à charbon, de cuisine sans frigo ni détergents, et les parcimonies d'éclairage, le dentiste privé d'anesthésiques, la salle de bains réduite aux effets d'une cuvette et d'un broc, et puis le souci continuel de ces grossesses non sollicitées, la clinique d'avant les antibiotiques, les tables de mortalité qu'on ne conçoit plus si hasardeuses et encore l'imbécilité en chansons patriotiques, les conventions sociales laissant peu de droits à la spontanéité et aux inclinations naturelles, l'étroitesse d'esprit à passer leur vie où le destin les avait placés, ces distractions qui ennuieraient même des enfants.

Bon, cela étant dit, et sans s'aventurer dans une enquête en paternité de notre sort actuel, à y jeter un simple coup d'oeil, à feuilleter rapidement dans la bibliothèque, à passer à l'examen une poignée de vieilles cartes postales (ces villes, ces paysages, ces pays où l'on voudrait aller), à s'en souvenir autant que possible, admettons qu'en effet c'était assez différent ; que c'était en généralité moins de pire en pire, à première vue moins inextricable en cul-de-sac, malgré tout moins sur le point de s'abîmer autour de nous, dans une ambiance moins hâtive et volatile, d'un abord moins compliqué dans les tenants et aboutissants, moins détérioré aux arrière-plans, moins obstrué d'ordures, de verbiages, de vidéos truquées, moins mêlé de chimies et moins encombré d'allergies, d'intolérances à n'importe quoi, de syndromes confus, de cancers, d'obésités pathologiques, et puis moins à la condition de posséder les bons identifiants et codes d'accès, moins réglementé en détail et surveillé partout et par là moins difficile aux individus sans définition précise, sans catégorie dans les nomenclatures, avec pour eux davantage de jeu dans l'organisme social, que c'était généralement avec plus d'air, à s'y sentir plus au large dans la géographie, celle-ci plus diverse, plus variée dans les usages et les façons, que les choses y figuraient plus solides et durables et intelligibles, visiblement plus elles-mêmes, qui faisaient un monde mieux compréhensible dans ses moyens d'existence - moins mystérieux d'équations gérant les circuits de la globalité, moins ensorcelant de micro-processeurs animant le décor, moins infantilisant -, avec plus de lendemains et d'hiers mêlés à des jours plus substantiels, et par le fait à y vivre d'années plus consistantes, plus fortement, avec davantage d'intensité en somme.

& en somme que ce monde peu reculé (beaucoup encore y sont nés, y ont grandi et pourraient se souvenir que c'était alors, il est vrai dans une certaine tabagie, une ambiance de la vie n'attend pas, de monde encore à portes ouvertes, de routes encore libres à découvrir, menant peut-être à d'autres réalités, dans le pressentiment sans doute qu'elles se fermeraient bientôt), d'avant les autoroutes réticulaires, la mondovision en couleurs et l'éclairage atomique, ou d'avant les ordinateurs en réseau, la téléphonie en couleurs et les réacteurs en fusion, que ce monde d'hier en apparaît d'ici comme déployé sous un ciel différent, comme baigné d'un autre climat sidéral ; et à tout prendre semble plus intéressant, plus propice que celui qu'on a là ; plus à notre cote, à l'évidence mieux proportionné à nos registres sensoriels et aux sentiments du coeur humain. Et c'est la raison pourquoi dès qu'il en est question ils s'empressent de troubler l'eau, pour nous le montrer au contraire tout fangeux d'iniquités, d'odeurs fortes, de misogynies presque incroyables.

& si bien qu'à seulement évoquer le musée d'avant la presse des touristes qui font la rentabilité, aux salles paisibles de visiteurs dispersés et murmurants, c'est déjà refuser aux plus nombreux l'horizon culturel élargi, trahir en implicite une connivence avec ces âges obscurs dépourvus de lois sociales et vouant ses femmes à se ruiner en gestations sans avoir leur mot à dire en aucune rubrique, à les brimer partout en tant qu'inférieures, etc.
(Je note ici avant d'oublier, que cette sophistique n'est propre qu'à démonter la naïveté : l'évident progrès moral qu'est pour les hommes et les femmes de se rencontrer sur un pied d'égalité ne nécessitait pas les couches jetables, ni le fer électrique ou le congélateur, et l'union libre n'était pas à la condition de l'industrie lourde et du travail posté, ni des satellites du GPS ou des poêles anti-adhésives ; il n'y fallait que la stupéfaction de Fourier devant ces hommes s'invétérant à leur malheur de tenir la femme en sujétion ; d'une manière générale les révolutions morales ne réclament rien d'autre que de l'imagination morale, de l'énergie morale, de la joie morale à souhaiter de se rendre mutuellement heureux. Je note aussi que ces tableaux de l'art, où se voient tant de figures avenantes, procèdent bizarrement tous, on ne sait comment, de ces mêmes âges obscurs.)

& s'agissant de l'actualité, si l'on s'inquiète d'avoir à se contaminer désormais, par simple contact avec la vie usuelle, de ces mimétiques et nanomatériaux et biocides s'insinuant pour affecter au plus profond l'organique, ils s'en étonnent et opposent à ce malaise les tables officielles de prolongement de la vie et cet accès facile qu'on a maintenant aux informations et controverses touchant à ces questions en trois clics, facilité impensable quand ces molécules n'existaient pas encore.

Ou si l'on a la mégarde de soupirer devant ces améliorations qui sont partout incessantes à effacer les derniers débris d'une vieille présence humaine dont nous procédons - par quoi nous n'étions pas ici en touristes, en créatures instantannées -, qui formaient une sorte de pont avec le passé et offraient une halte dans le temps, pleine de significations et comme familière au promeneur découvrant là une possibilité d'existence simple et humaine, d'un rapport humain avec le monde, des aménités, des grâces anciennes en asiles de ruelles silencieuses bordées de maisons et de cours, d'une ville déjà grande, non encore démesurée, de faubourgs pauvres mélangés de jardins touffus, de vergers derrière les murs, où notre brièveté on ne sait comment s'éprouvait tout à coup comme une joie, la difficulté est écartée sans patience comme un enfantillage ne méritant pas qu'on s'y arrête, comme ressortant à de simples "regrets sentimentaux", d'ailleurs impuissants et irréalistes, et par là risibles aux yeux de la philosophie de l'histoire et quoi qu'il en soit hors de propos à ceux des fonds spéculatifs, comme des geignements de caractères faibles peinant à s'adapter aux modifications rapides, peu capables d'en apprécier l'aubaine au contraire, la foison d'opportunités nouvelles, etc.
Étranges incriminations, et curieuse réclame en faveur de ce monde rénové où il n'y a pas lieu de consulter les sentiments humains, où il n'est pas souhaité qu'ils se fassent connaître, où au contraire ils seraient si on les écoutait en entraves au perfectionnement de l'activité, une cause de frottements gênant des processus qui ne doivent à aucun prix se ralentir, pour lesquels il ne peut y avoir de dimanche, sinon à péricliter aussitôt dans la déflation, les faillites en cascades, les défauts de paiements en pandémie incontrôlable. - Étrange, car après tout ce sont par ces raisons sentimentales les besoins de l'âme qui trouvent à s'exprimer, à regretter ces beautés et ces agréments qui ornaient si heureusement le monde commun, si propres à donner du charme à la vie, qui aidaient à mourir et à penser, à vivre et à mourir, et quel autre but pourrait être celui d'une association des hommes, sinon de satisfaire à ces besoins-là ?

Baudouin de Bodinat, Au fond de la couche gazeuse. 2011-2015
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
bouquet final :


Il y a des musiques inopinées alors qu'on était occupé à la vaisselle le soir, ou le matin au volant du trajet d'aller au travail, ou un dimanche d'hiver à ne rien faire et qu'on allume la radio machinalement, des musiques inconnues qui nous rendent momentanément plus intelligents, intérieurement plus vastes, peut-être même moralement meilleurs ; plus sensibles aux émanations des choses, des êtres auxquels on est lié ; dont la résonance vient nous chercher jusque dans la solitude et ce vide qui sont au fond de soi (depuis le début) et nous y apporte en brève illumination un sentiment d'unité de sa vie, de destinée à être là dans cette époque de l'histoire du monde.

Il y en a d'autres au ressassement autoritaire dans les lieux publics qui produisent à l'effet inverse un obscurcissement presque immédiat, une rétraction de la perceptivité psychique qui peut aller jusqu'à sa complète extinction.

Il y en a encore d'autres qu'on met intentionnellement dans le lecteur, ou qui sont des chansons entendues par hasard, et qui le temps qu'elles durent nous accordent sentimentalement au monde comme il est. Et l'on ne peut nier qu'il y a souvent du soulagement, voire de l'utilité, à diminuer temporairement l'intensité de la vie en tant qu'état violent.

Il y a des jours de ciels nébuleux, de plafonds inexpressifs qui nous tiennent confinés au fond de cette couche gazeuse, à respirer difficilement parmi les rues d'un monde usé.
Il y a des nuits translucides dont les constellations en lente giration s'articulent brillamment au-dessus de nous et tout à coup nous unifient à cet univers infini dans toutes les directions, même au-dessous de nous.

Parfois est-ce le bleu céleste et ses panoramas atmosphériques qui se tient pour nous en présence protectrice, qui nous ramène à la vie terrestre et nous fait oublier ce cosmos nocturne où nous sommes inexplicables, où chaque point lumineux est une fournaise atomique.
Il y a un jour, assis sur une pierre commode, à considérer la généralité d'un panorama d'escarpements, d'affleurements rocheux, d'entablements, d'éboulis caillouteux dénudant la végétation, à laisser ses impressions errer comme elles veulent, où l'on peut, à sa surprise, réaliser que ce règne minéral auquel nous nous rattachons nécessairement - qui était là tout d'abord, dont toute la vie procède sans doute -, nous en sommes donc aussi constitués, en l'espèce de cette liste de minéraux indispensables à la complétude métabolique de nos tissus et organes ; à découvrir que c'est en nous une présence réelle et physique de l'univers lui-même ; que c'est donc en alliage infinitésimal quelque chose en nous vieux de milliards d'années ; quelque chose dans notre vie interne nous aimantant, nous accordant aux mystérieuses polarités qui s'y déplacent - que nous n'y sommes en définitive peut-être pas si incongrus.
[...]

Et ce serait aussi un grand progrès en lucidité que de se l'avouer enfin : nous sommes seuls dans l'Univers ; nous n'y avons d'autre compagnie que les êtres des règnes terrestres, du végétal, de l'animal et du minéral, et, peut-être, si nous y prêtions attention, d'invisibles nymphes, ondines et dryades, et autres esprits de la nature, esprits des lieux, divinités mineures, qui ne nous voulaient aucun mal, qui ne souhaitaient que notre bonne intelligence ; qui peut-être s'étaient réjouis de notre venue.

& j'ai trouvé à ce sujet, au hasard de sa correspondance, cette intéressante instigation de Ximénès Doudan : "Nous allons par tout l'Univers, avec inquiétude, à la recherche de ce que nous n'avons jamais vu... C'est là qu'est l'erreur ; au lieu d'aller vers l'inconnu, il faudrait se reculer, comme devant un tableau" ; et Martin Buber dans ses Récits hassidiques rapporte cette lamentation d'Israël ben Eliezer de Mezbij, dit le Baal-Shem-Tov : "Hélas ! hélas ! le monde est tout entier plein de mystères grandioses et de lumières formidables, que l'homme se cache à soi-même avec sa petite main" ; qui dit la même chose sous un angle à peine différent : nos radiotélescopes, nos spectromètres de masse, nos microscopes nanométriques et nos séquenceurs d'ADN, nos grands collisionneurs souterrains, ne sont jamais que cette petite main au moyen de quoi nous nous cachons le tableau du monde...
& telle fut peut-être, ai-je pensé ensuite, l'intuition du romantisme, son inspiration, qu'à ôter cette petite main de devant nos yeux nous apparaîtrait le tableau du monde, apparaîtrait devant nous le monde enchanté des apparences et du mystère des choses, un ici-bas et maintenant de matin au chant du coq : et le monde s'éveille d'un long sommeil de princesse endormie, revient à la vie universelle et ses magies, ses enchantements, ses possibilités latentes, où tout commence, "les routes sont libres, le monde est neuf, il semble que rien n'ait été dit encore...", Qui sait quelles unions merveilleuses, quelles générations étonnantes sont encore renfermées dans nous-mêmes ?, l'âme s'élève au-dessus de la vie ordinaire, une nostalgie l'appelle - Rien ne nous arrive qui ne soit de même nature que nous-mêmes ; nuit de lune où passent des nuées, forêt vivante à traverser, amas rocheux des vieilles croyances, des sentiers s'ouvrent dans toutes les directions, retrouvent d'anciens carrefours, d'autres routes oubliées de campagnes antiques et votives, qui nous auraient menées sous d'autres ciels, vers d'autres époques ; où la vie serait conçue assez large pour contenir également ce qui dépasse la vie...

(& Wanderer serait celui qui, ayant retiré sa petite main et découvert devant lui cette peinture étrange, troublante et prodigieuse, à la manière d'un conte chinois alors entre dans le tableau. Voyez, il se retourne et nous fait signe de là-bas avant de s'éloigner par cet étroit chemin de montagne qui se perd entre des escarpements, et sans doute, franchi le col, un vaste paysage révèlera comme à ses pieds les belles contrées de tout ce qui n'eut pas lieu ici ; des plaines variées où sinuent des fleuves, des collines parfois coiffées de bourgs, des villes de retables, anciennes et lumineuses au loin sous un ciel d'Italie.)

& il y a des jours, ou plutôt il y a certaines heures différentes de toutes les autres où s'écoule plus ordinairement notre vie, certaines heures où l'on est entré sans cette intention à marcher par les rues pour atteindre là-haut le panorama d'une ville étendue, à se tenir inutile dans un jardin de chants d'oiseaux, de végétations neuves aux floraisons éparses, de grands arbres recevant la lumière, à regarder par la fenêtre d'une après-midi de septembre ce ciel mobile entraîné par le vent, où l'on a la surprise de comprendre tout à coup, où l'on croit discerner en quelque sorte la joie mystérieuse que l'Univers éprouve à exister.

Au fond de la couche gazeuse
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Lao
  • Lao
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  • #593
  • Publié par
    Lao
    le 23 May 16, 20:19
Wikipedia a écrit :
Une citation est la reproduction d'un court extrait d'un propos ou d'un écrit antérieur dans la rédaction d'un texte ou dans une forme d'expression orale.
JayBea
  • JayBea
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  • MP
Lao a écrit :
Wikipedia a écrit :
Une citation est la reproduction d'un court extrait d'un propos ou d'un écrit antérieur dans la rédaction d'un texte ou dans une forme d'expression orale.


J'ai hésité aussi...
Lao
  • Lao
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  • #596
  • Publié par
    Lao
    le 28 May 16, 15:18
Citation:
qui est avant tout responsable ? Le scientifique qui conçoit un nouveau principe, l'ingénieur qui le met en application, l'industriel qui produit l'artefact, celui qui pille les ressources naturelles nécessaires à la fabrication du produit, l'investisseur qui finance la production et en tire profit, le publicitaire qui crée le besoin de son usage ou bien le commun des mortels, qui exige toujours plus d'applications à son ordinateur et espère acquérir toujours plus de prothèses dans sa panoplie ?
Courants anti-industriels
Kandide
Lao a écrit :
Citation:
qui est avant tout responsable ? Le scientifique qui conçoit un nouveau principe, l'ingénieur qui le met en application, l'industriel qui produit l'artefact, celui qui pille les ressources naturelles nécessaires à la fabrication du produit, l'investisseur qui finance la production et en tire profit, le publicitaire qui crée le besoin de son usage ou bien le commun des mortels, qui exige toujours plus d'applications à son ordinateur et espère acquérir toujours plus de prothèses dans sa panoplie ?
Courants anti-industriels


Nous sommes sans doute tous responsables...
Mais n'oublions pas que, le consommateur a un pouvoir immense: celui d'acheter !

Alors achetons des produits vertueux autant que possible, c'est à dire non produit par des enfants esclaves, etc... des produits qui respectent la planète et la vie !


Exemple: (il y en a plein d'autres).
Si plus personne n'achète du glyphosate ou autres alors votre argent n'ira plus à qui vous savez... et celui-ci n'aura plus le pouvoir de dire que son produit n'est pas dangereux...

Et priviliger un Fairphone ou bien un téléphone éco-responsable plutôt que...
http://www.femininbio.com/agir(...)68475

etc...

Vous avez le pouvoir !

Ceux qui peuvent, lisez éventuellement le livre Demain
Cela redonne un peu d'espoir... On en a besoin.
PEACE & LOVE
Kandide a écrit :


Alors achetons des produits vertueux autant que possible, c'est à dire non produit par des enfants esclaves, etc... des produits qui respectent la planète et la vie !




putain je viens de me rendre compte que j'ai fais une connerie..
j'ai planté des pieds de tomates dans le but de manger le fruit de ma récolte mais ces batardes risquent d'arriver a maturation lors de mes congés..
merde je gache mon plaisir gustatif et les fruits de la planete.
quel gachis.
Kandide
TheStandard a écrit :
Kandide a écrit :


Alors achetons des produits vertueux autant que possible, c'est à dire non produit par des enfants esclaves, etc... des produits qui respectent la planète et la vie !




putain je viens de me rendre compte que j'ai fais une connerie..
j'ai planté des pieds de tomates dans le but de manger le fruit de ma récolte mais ces batardes risquent d'arriver a maturation lors de mes congés..
merde je gache mon plaisir gustatif et les fruits de la planete.
quel gachis.


Mais, tu as aussi le pouvoir de la destinée de tes tomates !
Tu peux permettre à tes voisins (création de lien social) ou a ta famille (partage) de venir récolter le fruit de ton labeur !
PEACE & LOVE
quelle sagesse kandide, je n'y avais pas pensé je vais me renseigner a qui pourrait surveiller et consommer mes tomates pendant mon absence.

En ce moment sur backstage...