Citations: celles que vous préférez, on en parle.

Ionesco ?
Chronicité irrécupérable d'une allergie personnelle, je le crains.

Ma myopie coutumière m'y fait voir surtout le pire .

Rien que pour le théâtre de ces années, je réserve mes neurones antiques au grand bec de Sam (ah, Fin de partie, et Oh les beaux jours avec Denise Gence, autrefois... pour ne rien dire de ses romans, de ses "nouvelles") ou le peu connu Arthur Adamov.

j'ai jamais beaucoup aimé Cioran parce que je trouve qu'un nihiliste qui parle est en contradiction avec lui même (si tout est dépourvu de sens , alors le dire ne l'est pas moins) ou bien est purement sadique ou hystérique ... je retrouve plus la belle formule de Blanchot sur l'ironie qui serait un mélange de rejet et de nostalgie ; elle exprime magnifiquement ce que mes mots ne parviennent à rendre.

J'ai trouvé les travaux de Eliade extrêmement intéressants (en histoire des religions)

J'ai l'impression qu'à cette époque là presque tous se tournaient vers l’extrémisme - soit de droite soit de gauche (mais on pardonne plus facilement à ces derniers semble t'il... Vladimir Volkoff explique très bien pourquoi) ..... .... ... Malgré les avertissements de Nietzsche (que personne n'ignorait)



Dis moi Jules : elle dit quoi l'Internationale situationniste sur Georges Bataille ?

Euh Ionesco n'a pas grand chose à voir avec Eliade et Cioran, à part qu'ils sont roumains et ici, exceptionnellement, sur la même photo

Debord quand il parle de Breton et des surréalistes, c'est marrant de voir que c'est là qu'il devient le plus soviétisant sur le caractère utilitaire et social de l'art et de la poésie, c'est pas facile de tuer le père

Sinon, c'est marrant aussi de voir que c'est plutôt tendance aujourd'hui de se palucher sur le génial collabo antisémite Destouches, et de vomir l'ignoble penseur stalinien Sartre, ça doit être l'époque qui le veut, c'est bien dans l'air du temps.

Une petite citation de Destouches pour rire un peu.

Il est pas en taule ce gars suite à ses propos ????

Si il ne s'était pas exilé a Sigmaringen et au Danemark après le débarquement, ça aurait chauffé pour lui à la libération.

Pitié avec ces divagations sur Cioran… C'est pénible.

"paradigme de nombreux maux contemporains illusoirement incompréhensibles"

La grande et la petite manoeuvre
- façon Cross Over:

Les moniteurs nous ont retiré les autres...

"Selon un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, sept millions de personnes auraient consommé de la drogue au moins une fois dans leur vie. Les pouvoirs publics font mine de s'en désoler, les partisans de la légalisation trouvent là un argument de plus pour leur croisade libertaire. Mais au fond, tout le monde est d'accord : quand le goût de se défoncer l'emporte sur celui de tout défoncer, on voit pointer à l'horizon la promesse d'un pays pacifié, occupé à satisfaire sa dépendance. L'abrutissement métaphorique de la toxicomanie n'est que la parodie d'un plus grand décervelage. Ce qu'il y a de plus touchant, chez un drogué, c'est sa bêtise qui l'empêche de voir qu'il travaille toujours pour l'État." - Gilles Tordjman, 25 décembre 1996.

Tu travailles pour le lobby de l'alcool

Peut-être parce que je suis sur les hauteurs, pour ce que nous avons accoutumé d'appeler les Fêtes, avec Marseille en contrebas et, à peine plus loin, éblouie, dans sa science et ses courants d'orfèvre et d'air, la Méditerranée, «cette mer ignorante de l'ombre» disait Saint John Perse, je viens de retomber, dans la matinée, sur ce poème de jeunesse de Philippe Jaccottet, publié dans L'Effraie, en 1953 :

« Portovenere

La mer est de nouveau obscure. Tu comprends,
c'est la dernière nuit. Mais qui vais-je appelant ?
Hors l'écho, je ne parle à personne, à personne.
Où s'écroulent les rocs, la mer est noire, et tonne
dans sa cloche de pluie. Une chauve-souris
cogne aux barreaux de l'air d'un vol comme surpris,
tous ces jours sont comme perdus, déchirés par ses ailes
noires, la majesté de ces eaux trop fidèles
me laisse froid, puisque je ne parle toujours
ni à toi, ni à rien. Qu'ils sombrent, ces «beaux jours» !
Je pars, je continue à vieillir, peu m'importe,
sur ce qui s'en va la mer saura claquer la porte.»

(édition de La Pléiade, page 7.)

Et le poète, saoul, engueulait l'univers.

Rimbaud

Les gens se droguent pour oublier leur misère... en cherchant un quelconque paradis artificiel...
Et pendant ce temps-là les exploiteurs égoïstes jouissent tranquillement...