Citations: celles que vous préférez, on en parle.

Rappel du dernier message de la page précédente :
Zorzi
"… Un cafard abject ! Un sycophore glaireux !"
Boris (joué par Francis Blanche dans Les Barbouzes)
Raphc
rapideyemove a écrit :
Zorzi a écrit :
Après moi, le Déluge…
Louis XV


Oui, mieux vaut prier pour le Déluge que pour la canaille. C’est un bien meilleur abri, un plus sûr refuge.

Disons Gimme shelter ou «J'étais en oraison...», comme nous en avertissait Francis Blanche, dans Les Barbouzes, lisant avec scrupule et componction L’Osservatore Romano, le P38 à la main et le chapelet en sautoir.


Blier, pas Blanche.
rapideyemove
Zorzi a écrit :
"… Un cafard abject ! Un sycophore glaireux !"
Boris (joué par Francis Blanche dans Les Barbouzes)

Raphc a écrit :
rapideyemove a écrit :
Oui, mieux vaut prier pour le Déluge que pour la canaille. C’est un bien meilleur abri, un plus sûr refuge.

Disons Gimme shelter ou «J'étais en oraison...», comme nous en avertissait Francis Blanche, dans Les Barbouzes, lisant avec scrupule et componction L’Osservatore Romano, le P38 à la main et le chapelet en sautoir.


Blier, pas Blanche.


Oui, vous avez raison, mon enthousiasme m’avait distrait, égaré, tout au plaisir folâtre de mettre un mot devant l’autre : «C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases.».
Et, cette fois-ci, c’est bien Blanche qui s’y colle.

Puis, diable, Blier, Blanche, ma mauvaise foi me souffle que j’avais bon sur les deux premières lettres.

Et entre deux gilets noirs, l’un du Vatican, l’autre de la Loubianka, il n’y a pas des kilomètres, non ?

Bon, j’ai reçu l’absolution, le Saint Chrême voire l’ Extrême-Onction ?
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Mr Park
rapideyemove a écrit :

Oui, vous avez raison, mon enthousiasme m’avait distrait, égaré, tout au plaisir folâtre de mettre un mot devant l’autre : «C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases.».
Et, cette fois-ci, c’est bien Blanche qui s’y colle.

Puis, diable, Blier, Blanche, ma mauvaise foi me souffle que j’avais bon sur les deux premières lettres.

Et entre deux gilets noirs, l’un du Vatican, l’autre de la Loubianka, il n’y a pas des kilomètres, non ?

Bon, j’ai reçu l’absolution, le Saint Chrême voire l’ Extrême-Onction ?


En tout cas, sur ce forum ce sont les tiennes que je préfère de citations
Zorzi
rapideyemove a écrit :

Bon, j’ai reçu l’absolution, le Saint Chrême voire l’ Extrême-Onction ?


En aurais-tu douté ?
rapideyemove
Merci mon canard , euh, enfin, j’veux dire inspecteur...
Et Zo aussi, derechef .

Tenez, si vous en avez la patience, voici une petite notule cochée dans la marge, attrapée cet après-midi, au détour d’une lecture :

«Les éclaircissements que la mort pratique dans les rangs de l’amitié ont ce caractère d’éclaircissement irrévocable et d’antécédence de la mort propre. Ce caractère définitif et déjà final. Ces éclaircissements ne sont point comme les éclaircies des forêts, comme les coupes sombres et claires, qui repartiront, qui repousseront du pied. Contrairement à ce qui se passe dans les autres ordres, dans les ordres de la vie et de la végétation et de la fécondité de foisonnement, dans l’amitié nous n’avons pas à garder les places de ceux qui disparaissent ; elles se gardent bien toutes seules. Nul ne vient remplacer ceux qui manquent.»

Charles Péguy,
Œuvres en prose complètes, Tome II, page 1314, Bibliothèque de la Pléiade.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
JimmyPlay
C'est bien la pire des peines, de ne savoir pourquoi, sans amour et sans haine, mon cœur a tant de peine.
Verlaine
rapideyemove
JimmyPlay a écrit :
C'est bien la pire des peines, de ne savoir pourquoi, sans amour et sans haine, mon cœur a tant de peine.
Verlaine




Mais un heptasyllabe au milieu d’hexasyllabes, crois-tu ?

Même s’il disait parfois préférer l’impair, c’est plutôt ainsi que le Paul voyait et entendait les choses, ses quatre fois six, posés en strophe, à la fin d’une des Ariettes oubliées, la troisième dans les Romances...

«C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon coeur a tant de peine !»

Romances sans paroles (1874)
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove
Quant à ce que prennent les cimetières, j’ajouterai au plus simple, de ma main, qu’ils ne prennent pas cher : ils travaillent au noir.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Invité
Les gouverneurs planétaires qui s’étaient succédés
sur Arrakis avaient entretenu un pessimisme endémique à seule fin d’étayer leur
pouvoir.
Invité
solart6 a écrit :
Les gouverneurs planétaires qui s’étaient succédés
sur Arrakis avaient entretenu un pessimisme endémique à seule fin d’étayer leur
pouvoir.


Oui mais "tout pouvoir est condamné à rencontrer un pouvoir plus grand" (du même auteur, dans le même "cycle")
Invité
Tout à fait Quantat, merci pour ce complément !
Invité
"Les bonnes choses ne finissent pas en "um" comme "museum", elles finissent en "or" comme "côte de porc."
balou
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On avait dit : "des citations sérieuses", quoi.


"Oui Votre Honneur, je l'ai étranglée. Mais c'était juste pour marquer le cou."

Albert Henry DeSalvo surnommé l'Étrangleur de Boston (1931 - 1973)
Modérateur en grève. Vous pouvez déconner plein pot, je ne bougerai pas le petit doigt.
Invité
Bon, bon, mea culpa.


"Le sérieux, ce symptôme évident d'une mauvaise digestion".

En ce moment sur backstage...