balou a écrit :
En fait je pense tout simplement que l'écriture inclusive ne dénote que la fainéantise d'un auteur qui se moque bien de la lisibilité de son texte.
Là je ne suis pas d'accord Balou, car je pense que ceux qui écrivent en écriture inclusive désirent avant tout être lus. Je l'utilise depuis un moment maintenant pour mes textes/articles (pour le peu que j'en fais encore), et comme chaque rédacteur j'espère secrètement que mon écrit touche le plus grand-nombre. Je veille cependant à être le plus compréhensible possible, sans agresser l'oeil.
Si je l'utilise, c'est avant tout parce que je vois l'écriture inclusive comme un acte militant: remettre la femme à sa juste place dans la langue française. Et surtout je vois ça comme un acte limité dans le temps. J'espère que l'écriture inclusive amorcera un changement dans la langue, via certains mots, comme certains qui arrivent: autrice, doctoresse (qui n'est pas nouveau mais qui prend du galon),...
L'écriture française est quand même une des plus "genrées" (terme bankable ces temps-ci s'il en est), et je pense que ce n'est pas l'appauvrir que de la rendre plus neutre.
Je m'étonne d'ailleurs souvent de voir certains hommes (pas toi hein) s'insurger plus souvent de l'écriture inclusive que du langage sms, bien plus répandu. Et j'aime à penser que ça en dit plus long sur eux que sur l'écriture elle-même.