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et oui, ça commence a mouiller, vu comment les banques françaises et allemandes sont impliquées...
Les banques sont plutôt tranquilles, elles ont refilé leurs avoirs grecs aux entités publiques depuis longtemps. (BCE, France, Allemagne...)
Leur seul risque c'est la bourse qui va fatalement prendre cher.
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Ce que réclame Tsipras et Varoufakis , c'est qu'en plus de l'annulation la dette on les soutiennent encore et toujours à coups de milliards d'euros, . Le beurre et l'argent du beurre plus la crémière .
Ils réclament un allègement de la dette, pas une annulation complète. Au départ ils plaidaient même juste pour des intérêts ajustés à la croissance grecque !
Il faut aussi qu'ils puissent injecter de l'argent dans le système pour relancer un pays dévasté par des mesures inefficaces et nocives pour l'économie... Personnellement, je pense que l'Europe leur doit bien ça.
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Ils sont en excédent primaire (+ d'impôts qui rentrent que l'état n'a de dépenses) donc s'ils font défaut ou qu'on restructure la dette ils n'ont plus besoin d'aide.
Il semble que Juncker doive faire de nouvelles propositions aujourd'hui...
Voilà, c'est le pays d'europe avec le plus d'excédent il me semble (+4%, à comparer au -4 de la France...)
Le poids de la dette, et surtout des intérêts, est juste trop lourd pour eux.
Pour compenser, il y a 3 moyens :
- couper encore plus dans le budget (vraiment difficile dans leur cas, et nocif pour l'économie à long terme)
- augmenter l'imposition, et notamment des plus riches (l'impot est actuellement dégressif pour les plus riche : plus on est riche, moins on paye), mais très difficile à mettre en place dans une Europe à libre circulation des capitaux
- alléger le poid de la dette, ce qui pénalise les 10% les plus riches qui possèdent 75% de la dette. Mécanisme qui favorise aussi les inégalités puisque les intérêts de la dette sont redirigés vers les tranches les plus riches de la population
Pour moi il faut ajuster l'impot au niveau européen (ou sortir de l'UE pour le faire), de manière à ce que tous les pays soient en excédent primaire sans coupes budgétaires importantes, et alléger le poids de la dette dans la plupart des pays européens où elle est trop lourde.