Sans vouloir accabler notre chef de l'état actuel, dont j'étais pleinement convaincu de sa totale incompétence à diriger un pays avant qu'il ne soit aux commandes, mais pas non plus convaincu par ce qu'il y avait en face, certaines réalités s'imposent à nous. A l'heure actuelle, il n'y a pas du travail pour tous.
Dans le futur, cette situation ne s'arrangera pas, les 3% de croissance que nous avions n'arriverons plus. Au mieux 1 % et basta. Pourquoi ? Parce qu'un des principaux facteur de création de croissance, ce sont les révolutions industrielles (majeure). Il n'y en a plus. La plus grande révolution que l'on ait connu ces derniers temps, c'est internet (et finalement ca ne date pas d'hier). Si on se pose la question sous l'angle suivant : Si demain je devais choisir pour mon foyer entre l'eau courante ou internet, quel serait mon choix ? A part pour quelques rares individus à l'hygiène douteuse, le choix porterai sur l'eau courante. Internet n'est donc pas une révolution majeure, on peut donc dire que la véritable dernière révolution remonte à des lustres (ce n'est pas moi qui le dit, mais des experts économistes).
A l'heure actuelle, faire un enfant c'est faire un chômeur. Caricatural mais pas si loin de la réalité. Si à cet élément j'ajoute que proportionnellement, plus l'individu est intellectuellement limité, plus il a tendance à avoir des enfants en nombre (et je ne parle pas de l'environnement religieux, quel qu'il soit), que le contexte familiale joue pour beaucoup sur l'avenir de l'individu (et oui "... tous égaux en droits..." et patati patata) la proportion d'êtres, destinés, malgré eux à devenir, des individus dont la seule lumière sera les prestations sociales croit chaque jour. Alors se réjouir du bon taux de natalité en France est une aberration (ce n'est pas moi qui le dit mais les statistiques).
Ces avancés médicales sont donc d'un côté merveilleuses, et en même temps effrayantes et surtout elles soulèvent de nombreuses questions. Celle des retraites en est une mais ce n'est pas la seule. Qui pourra en bénéficier ? Quelles seront les contreparties ? Vivre plus vieux ok, mais dans quelles conditions ? (de santé, de logement, de nourriture, d'hygiène,....)
Si on s'amuse à vouloir réguler "la sortie", donc la mort si vous préférez, il va donc aussi falloir s'attacher à réguler "l'entrée". Sommes nous prêt pour cela ? Allons accepter d'être condamné si on fait plus d'un enfant ? Allons accepter d'être stérilisé de force ? Vu que lorsque l'on parle des naissances nous sommes sur des pourcentages, qui pourra dépasser le quota et qui sera contraint à être en dessous.
Une fois de plus nous jouons au apprentis chimistes et seul le profit fera office d'arbitre. Pour moi c'est globalement une mauvaise nouvelle, même s'il est vrai que j'aimerai moi aussi vivre plus vieux, il faut laisser sa place au autres...