Biosmog a écrit :
Décidément, tu vis dans quelle monde ?
C'était un obscure artiste d'avant garde, ayant vendu un nombre très limité de disques lors d'une carrière très courte et se produisant rarement dans de minuscules cafés concerts déserts? ...
Je n'ai
jamais écrit ça.
Je n'avais rien contre cet artiste.
Si tu relis ma prose, c'est cette overdose d"hommages dans les média qui me sursaoûle et qui me met un peu mal à l'aise.
Juste une chose, il ne se passe rien d'autre dans le monde, en ce moment ?
Biosmog a écrit :
... Johnny était une figure nationale dans la population,
un dieu du rock'n'roll pour toute une génération populaire, l'Elvis français avec son folklore de sosies, de tatouages, de mascottes, de clubs. Évidemment, d'un point de vue artistique, il y aurait à redire (quoi que). Mais, il ne s'agit pas de ça. Si la France n'enterre pas Johnny avec ferveur, passion, irrationel, c'est qu'
elle aura perdu son âme dans l'indifférence de la consommation médiatiques.
RIP Johnny. Une légende est morte.
Je n'ai rien non plus contre ça.
Ce que je trouve suspect, c'est cet emballement autour de sa mort.
À titre personnel je trouve que dire de lui que c'était un Dieu du rock'n'roll, c'est un poil exagéré, même si j'ai évidemment conscience de la ferveur qu'il suscite, de la longévité de sa carrière qui inspire le respect, ainsi que de ses qualités d'acteur (si si !).
L'artiste n'est pas en cause, encore une fois.
Ta dernière phrase me laisse un peu songeur : Johnny n'était-il pas lui-même un produit de cette (sur)consommation médiatique, avec tous ses avatars (sosies, tatouages, mascottes, clubs ...) ?