Alors qu'un président peut discuter avec des pays qui sont des financeurs avérés du terrorisme, leur vendre des armes, et favoriser le business (argent - terrorisme... ça va là, il faut faire un dessin?), un journaliste est traité de complice parce qu'il demande à comprendre le phénomène et discute sans aucune ambiguïté (en tout cas pas plus que ledit président... qui, quand il fait du business, dit bien que blablabla) avec un intellectuel musulman (qui lui, jusqu'à nouvel avis, n'est pas un soutien avéré du terrorisme).
Au niveau de l'égarement tu te poses assez bien Redstein.
La France est un pays bizarre, qui ne brille pas dans sa manière lamentable de traiter la presse. Désolé, ce n'est pas moi qui le dit:
https://www.letemps.ch/2017/11(...)resse
edit: et je ne parle même pas de cet ancien président qui s'est fait financé sa campagne électorale par un terroriste condamné (Lockerbie), qu'il a également reçu en grande pompe dans son jardin. En termes de duplicité avérée, de complicité matérielle, on est quand même à un niveau différent. Il faut redescendre sur terre et regarder les réseaux réel d'échanges logistiques, les armes, le fric, le pétrole, pas des discussions de salon, d'ailleurs publiques (tout le monde peut juger ce qui se dit), sur des idées abstraites, aussi nocif que tu puisses trouver cette pratique égalitaire, humaniste et rationnelle de discuter avec tout le monde
Quand je parle de police des âmes, d'inquisition, je ne suis pas loin... on y a les deux éléments historiques principaux en interaction: la mise au ban des idées, pendant que l'on opère un commerce matériel intense.
Vous battez pas, je vous aime tous