BluesBarbu a écrit :
Redstein a écrit :
Et des enfants de dix ans qui se précipitent sur le site du planning familial ou autre site du genre, il y en a beaucoup ?
Surement pas, mais l'éducation nationale avait demandé aux établissements scolaires de faire du zèle sur la campagne d'affichage et c'est devenu un partenariat génant.
Et ce n'est pas le site du planning familial dont on parle mais de la ligne azur :
Citation:
En l’espèce, le Conseil d’État relève que le site internet de la « Ligne azur », vers lequel la campagne d’information renvoyait présentait l’usage de drogues comme « susceptible de faire tomber les inhibitions » et comme « « purement » associé à des moments festifs » sans mentionner l’illégalité de cette pratique, définissait la pédophilie comme une « attirance sexuelle pour les enfants » sans faire état du caractère pénalement répréhensible des atteintes ou agressions sur mineurs, et renvoyait à une brochure, intitulée « Tomber la culotte », qui incitait à pratiquer l’insémination artificielle selon des modalités interdites par l’article 511-12 du code pénal.
http://www.conseil-etat.fr/Act(...)-azur
Ah oui, merci et pardon, j'ai lu l'article en diagonale et compris brochure là où il fallait entendre site...
où la définition de la pédophilie a été revue, donc ?
Citation:
Pédophilie
Le terme « pédophilie » est souvent associé à tort, et parfois de façon malveillante, à l’homosexualité. La pédophilie est une attirance sexuelle pour les enfants, quelle que soit l’orientation sexuelle de la personne. Les relations sexuelles avec un-e mineur-e de moins de 15 ans, même consenties, sont une infraction punie pénalement (Art. 227-25 et 227-27 du code Pénal). Avant 15 ans, la loi refuse de prendre en considération l’opinion des mineurs en ce sens que, même si le mineur est consentant, l’auteur sera passible de poursuites pour atteintes sexuelles sur le fondement de l’article 227-25 du Code pénal.
Concernant la question de l'insémination artificielle, à lire ce qui est dit dans la brochure, j'aurais tendance à voir dans la réaction du Conseil d'État de l'homophobie pure et simple :
Citation:
Il reste encore des domaines où les lesbiennes n’ont pas les mêmes droits que les autres. Rappelons par exemple qu’elles ne peuvent pas se marier, ni avoir recours à l’insémination artificielle ou à l’adoption en tant que couple.
Pourtant la situation évolue autour de nous : il est possible aujourd’hui pour un couple lesbien de se marier en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas, en Argentine, en Afrique du Sud… d’avoir recours à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) en Belgique, d’adopter au Danemark, dans certains états américains...
Alors pourquoi ne serions-nous pas les prochaines ?
Citation:
En cas de désir d’enfant : comme à la maison… l’insémination artisanale.
Les rapports sexuels non protégés avec un/des hommes lors d’une insémination artisanale peuvent aussi présenter un risque de transmission du VIH ou d’autres IST. En effet, le contexte légal actuel rend difficile la mise en oeuvre des projets de parentalité pour les couples homosexuels.
Afin d’avoir un enfant, certaines femmes souhaiteront avoir un/des rapports sexuels avec un homme, d’autres préféreront introduire du sperme frais au fond de la cavité vaginale à l’aide d’une seringue ou d’une pipette (stérile de préférence). Dans les deux cas, n’oubliez pas d’aborder avec vos « partenaires de parentalité », la question de VOS statuts sérologiques concernant le VIH ou d’autres IST.
(Je trouve toujours nul ce besoin d'enfant qui tendrait à instaurer un droit à l'enfant, mais s'il est reconnu chez les uns, il doit l'être chez les autres...)
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
http://fermons-les-abattoirs.org
- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)