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Le Con du Jour

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
Colonel Blues a écrit :
Une des rares qui fait son boulot… mouaif… je trouve surtout que c'est celle qui a érigé la "com" en tête de ligne de son boulot de ministre de l'éducation…
Excusez-moi, mais en tant que vieil instit' en "zone d'éducation prioritaire", rebaptisée aujourd'hui REP+ et donc fonctionnaire de l'éducation nationale, personne ne s'est autant moqué de nos réels soucis de boulot qu'elle !
En revanche, elle a su très habilement faire valoir haut et fort un certain nombre de réformettes bidon et ronflantes qui n'avancent à rien et qui ne font qu'aggraver la situation…
Il se trouve que je serai en retraite à la fin de cette année scolaire, et croyez-moi, je partirai sans me retourner; elle a tout fait pour tuer la motivation, l'amour du travail bien fait dans le respect des élèves et des familles; l'école publique sera bientôt une gabegie totale, le processus est déjà en marche…

Pour les curieux, non-allergiques au charabia électoraliste-je-te-fais-croire-à-mes-salades-pseudo-bienveillantes… :
http://www.education.gouv.fr/c(...).html


Le processus a été mis en marche sous les années Mitterrand : avant ça l'école publique était globalement bien meilleure que l'école privée (mes parents me présentaient la perspective de m'y inscrire comme une punition si je bossais pas bien)... dans mon bahut qui avait un très bon niveau se côtoyaient des élèves de toutes les classes sociales (du fils de chômeur au fils de noble en passant par toutes les catégories) et tous avaient (à peu près) les mêmes chances... en tous cas il y avait dans les fils des catégories les moins favorisées pas mal d'élèves qui ont aujourd'hui un bon taf

La crise a commencé avec l'interdiction pour les proviseur de virer les casses couilles

Puis la volonté de donner le bac à tout le monde : ça a créé un afflux d'élèves incapables de poursuivre leurs études vers les facs... qui ont dû "s'adapter"

NVB est selon moi plutôt en train d'asséner le coup de grâce à l'école publique en abaissant le niveau de façon débile : elle supprime tout ce qui réclame de la réflexion par un travail de pure mémorisation ....(pour faire bref)... en pensant sans doute que ça va égaliser les chances : résultat : les gamins du public qui ont leur bac ont deux fois plus de difficultés à suivre dans le supérieur ...

On voudrait couper la population en deux de façon inéluctable qu'on ne s'y prendrait pas autrement ... J'exècre cette femme
Biosmog
Bon je ne connais pas du tout la situation française, mais j'ai l'impression que souvent, les critiques des politiques de formation font comme si la société n'avait pas changé.
Je ne connais pas ton âge quantat, mais j'ai l'impression qu'à une demi-décennie près, on est de la même génération. La société du début des années 1980 n'avait rien à voir avec celle de 2017, en terme d'homogénéité sociale, de rapport à l'autorité, de mode de vie (travail des femmes), et même de savoirs à transmettre.
Vous battez pas, je vous aime tous
Invité
Biosmog a écrit :
Bon je ne connais pas du tout la situation française, mais j'ai l'impression que souvent, les critiques des politiques de formation font comme si la société n'avait pas changé.
Je ne connais pas ton âge quantat, mais j'ai l'impression qu'à une demi-décennie près, on est de la même génération. La société du début des années 1980 n'avait rien à voir avec celle de 2017, en terme d'homogénéité sociale, de rapport à l'autorité, de mode de vie (travail des femmes), et même de savoir à transmettre.


Je suis vieux : je pourrais bientôt contempler la Forme du Bien d'après Platon

Bien sûr que la société a changé ... ... il n'empêche que la politique de l'éducation nationale a peu à peu conduit à une situation profondément inégalitaire ...
Je peux constater que les gamins sont aussi intelligents aujourd'hui qu'il y a trente ans ... mais je constate aussi qu'ils n'ont plus du tout les mêmes compétences en terme de réflexion (à cause de l'accent quasi exclusif porté sur le travail de mémorisation) ... fort heureusement les gamins "résistent" au formatage débilisant et développent d'autres compétences par ailleurs et par eux mêmes ...
J'ai la chance de bosser dans des milieux ultra privilégiés (Lycée : 100% de réussite au bac, 92% de mentions, un élève sur deux a une mention bien ou très bien + je bosse aussi en Ecole d'ingénieurs) - mais mes potes de fac qui font aujourd'hui enseignants deviennent fous ... leur réflexe spontané est d'incriminer la débilité de la jeune génération - ma situation particulière me permet de constater que ce n'est pas un problème de dégénérescence "naturel" - je trouve beaucoup de qualités aux générations montantes -... mais que NOUS sommes coupables (enfin, je veux dire ceux de ma génération qui ont détruit l'école) : heureusement qu'ils savent se démerder par eux mêmes

Et même si je me plante : il est devenu évident que l'école publique ne permet plus comme avant de prendre l'ascenseur social - alors qu'elle le permettait avant... je pardonne pas ça aux gouvernements successifs depuis Mitterand
Biosmog
quantat a écrit :
Biosmog a écrit :
Bon je ne connais pas du tout la situation française, mais j'ai l'impression que souvent, les critiques des politiques de formation font comme si la société n'avait pas changé.
Je ne connais pas ton âge quantat, mais j'ai l'impression qu'à une demi-décennie près, on est de la même génération. La société du début des années 1980 n'avait rien à voir avec celle de 2017, en terme d'homogénéité sociale, de rapport à l'autorité, de mode de vie (travail des femmes), et même de savoir à transmettre.


Je suis vieux : je pourrais bientôt contempler la Forme du Bien d'après Platon

Bien sûr que la société a changé ... ... il n'empêche que la politique de l'éducation nationale a peu à peu conduit à une situation profondément inégalitaire ...
Je peux constater que les gamins sont aussi intelligents aujourd'hui qu'il y a trente ans ... mais je constate aussi qu'ils n'ont plus du tout les mêmes compétences en terme de réflexion (à cause de l'accent quasi exclusif porté sur le travail de mémorisation) ... fort heureusement les gamins "résistent" au formatage débilisant et développent d'autres compétences par ailleurs et par eux mêmes ...
J'ai la chance de bosser dans des milieux ultra privilégiés (Lycée : 100% de réussite au bac, 92% de mentions, un élève sur deux a une mention bien ou très bien + je bosse aussi en Ecole d'ingénieurs) - mais mes potes de fac qui font aujourd'hui enseignants deviennent fous ... leur réflexe spontané est d'incriminer la débilité de la jeune génération - ma situation particulière me permet de constater que ce n'est pas un problème de dégénérescence "naturel" - je trouve beaucoup de qualités aux générations montantes -... mais que NOUS sommes coupables (enfin, je veux dire ceux de ma génération qui ont détruit l'école) : heureusement qu'ils savent se démerder par eux mêmes

Et même si je me plante : il est devenu évident que l'école publique ne permet plus comme avant de prendre l'ascenseur social - alors qu'elle le permettait avant... je pardonne pas ça aux gouvernements successifs depuis Mitterand


L'école était plus inégalitaire sous Mitterand qu'aujourd'hui, c'est une certitude. Par contre, l'ascension sociale par les études, j'en sais franchement rien. En gros, l'école accueille plus de monde, cela ne veut pas dire qu'après, c'est mieux. Mais dans tous les cas, ce n'est pas tellement la faute de l'école, ou alors il faut lui demander de redevenir plus élitiste. Mais ce n'est pas votre ministre de l'éducation qui en est responsable.

Quant à l'accroissement de l'apprentissage par coeur, je suis surpris, parce que ce n'est pas du tout la tendance lourde des systèmes de formations depuis quelques décennies. Mais enfin puisque tu le dis.

Et la baisse de niveau, observée dans les fac... je te dis, la tendance lourde est plutôt à une multiplication exponentielles de la demande de transmission de savoir. Les élèves sont peut-être moins bons en orthographe (ça reste très débattu comme question, j'aimerais quand même le préciser) mais sortent de l'école avec d'autres savoirs. Est-ce que de jeunes qui ne savent que écrire juste et faire de l'arithmétique, c'est ce dont l'économie a besoin aujourd'hui? est-ce qu'on ne risque pas de créer des générations de chômeurs en revenant à des programmes obsolètes.

Sinon, un des éléments qui est aussi une tendance lourde, c'est malheureusement que l'homogénéité sociale donne de meilleurs résulats. C'est la principale conclusion, pour moi, de PISA. Et c'est clair que c'est complètement contradictoire avec mes valeurs de mixité. En gros: faut-il accepter une société moins clivante et moins bonne à l'école, est-ce qu'il ne faut pas viser les compétences sociales plutôt que les compétences cognitives? C'est le pari danois, par exemple, et le Danemark s'en sort beaucoup mieux que la France (mais c'est aussi, en comparaison, une société plus homogène: la tâche est un peu plus facile pour eux).
Vous battez pas, je vous aime tous
Invité
Je ne te parle de pas du contenu des programmes, mais de la façon dont sont enseignés ces contenus

(incohérence complète : Histoire sans chronologie, science physique sans formalisation mathématique, chapitres de maths sans continuité : on cultive le zapping bien plus que devant la télé)

Quoiqu'il en soit le résultat est là : si t'es fils d'ouvrier aujourd'hui , c'est une chance si tu l'es toi même
Skelter
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
Invité
Il a dit quoi le professeur Xavier ?
Rastacouair
Bertrand69 a écrit :
Il a dit quoi le professeur Xavier ?

Blagues homophobes et racistes. Bref non seulement il est nul comme imitateur mais en plus il n'est jamais très drôle.
Vent & cuivre - Pro
LaGriffe
Il a présenté ses excuses, le monsieur.
#FreeAlexlalachant
Invité
Rastacouair a écrit :
Bertrand69 a écrit :
Il a dit quoi le professeur Xavier ?

Blagues homophobes et racistes. Bref non seulement il est nul comme imitateur mais en plus il n'est jamais très drôle.
Rien de choquant. Il se met au gout du jour pour s'adapter à un nouveau public pour qui ce genre de vannes passe comme une lettre à la poste.
Il a une date de prévue à henin-beaumont ?
numero27
Bertrand69 a écrit :
Il a dit quoi le professeur Xavier ?


'utain c'est trop ça !
fab38
quantat a écrit :
Je ne te parle de pas du contenu des programmes, mais de la façon dont sont enseignés ces contenus

(incohérence complète : Histoire sans chronologie, science physique sans formalisation mathématique, chapitres de maths sans continuité : on cultive le zapping bien plus que devant la télé)


J'approuve totalement ton analyse. En tant que père, pas en tant qu'enseignant que je ne suis pas (pour préciser).

En fait, je suis effaré par les techniques d'apprentissage mises en place au collège et au lycée, en particulier dans les matières scientifiques (sur lesquelles je me permets d'avoir un avis du fait de mon parcours). En gros, je constate que les gamins apprennent d'abord par l'exemple et l'exception, pour finir par la règle générale. Mais attention, pas la règle générale replacée dans son ensemble, non! Plutôt la règle générale ciblée sur le thème précis abordé, alors que cette même règle pourrait être unifiée. Un truc de fou.
L'exemple que j'ai en tête, le plus frappant (désolé, ce sont des maths, avec des gros mots) : mon gamin, en 1ère S, a appris par cœur des listes de lois de dérivées. Sauf qu'elle découlaient toutes d'une seule loi (celle sur la dérivée des puissances), qu'ils ont appris à la fin, au bout de plusieurs semaines. Tout ça parce que ce n'"était pas le moment" d'apprendre que l'inverse d'une grandeur c'est cette grandeur à la puissance (-1).
Et rebelote cette année, avec l'exponentielle : apprendre par cœur des listes de lois, sans indiquer une seule fois qu'une exponentielle suit les mêmes règles que les puissances. Bonjour la facilité d'apprentissage derrière...
Le meilleur, c'est quand les outils mathématiques (car ce ne sont que des outils, les maths) sont utilisés en Sciences Physiques avant d'avoir été abordés en math. cette année, ce fut les logarithmes nécessaires pour les calculs d'acoustique (le dB) alors que les gamins n'avaient jamais entendu le mot en math...

Bref, du non-sens bien trop courant.
Invité
fab38 a écrit :
quantat a écrit :
Je ne te parle de pas du contenu des programmes, mais de la façon dont sont enseignés ces contenus

(incohérence complète : Histoire sans chronologie, science physique sans formalisation mathématique, chapitres de maths sans continuité : on cultive le zapping bien plus que devant la télé)


J'approuve totalement ton analyse. En tant que père, pas en tant qu'enseignant que je ne suis pas (pour préciser).

En fait, je suis effaré par les techniques d'apprentissage mises en place au collège et au lycée, en particulier dans les matières scientifiques (sur lesquelles je me permets d'avoir un avis du fait de mon parcours). En gros, je constate que les gamins apprennent d'abord par l'exemple et l'exception, pour finir par la règle générale. Mais attention, pas la règle générale replacée dans son ensemble, non! Plutôt la règle générale ciblée sur le thème précis abordé, alors que cette même règle pourrait être unifiée. Un truc de fou.
L'exemple que j'ai en tête, le plus frappant (désolé, ce sont des maths, avec des gros mots) : mon gamin, en 1ère S, a appris par cœur des listes de lois de dérivées. Sauf qu'elle découlaient toutes d'une seule loi (celle sur la dérivée des puissances), qu'ils ont appris à la fin, au bout de plusieurs semaines. Tout ça parce que ce n'"était pas le moment" d'apprendre que l'inverse d'une grandeur c'est cette grandeur à la puissance (-1).
Et rebelote cette année, avec l'exponentielle : apprendre par cœur des listes de lois, sans indiquer une seule fois qu'une exponentielle suit les mêmes règles que les puissances. Bonjour la facilité d'apprentissage derrière...

Le meilleur, c'est quand les outils mathématiques (car ce ne sont que des outils, les maths) sont utilisés en Sciences Physiques avant d'avoir été abordés en math. cette année, ce fut les logarithmes nécessaires pour les calculs d'acoustique (le dB) alors que les gamins n'avaient jamais entendu le mot en math...

Bref, du non-sens bien trop courant.


C'est exactement ce que m'a expliqué, désespéré, un prof de math ...
Le même gars m'a expliqué qu'il faisait de la remise à niveau dans le sup' : il enseigne le programme de première et de terminale S en 6 mois à des non scientifiques ... au bout des 6 mois ils maîtrisent parfaitement ce qu'ils ont appris, uniquement parce qu'il suit un ordre logique

.... et quand je pense à l'énergie déployée pour les gamins ne sachent pas parler anglais malgré 7 ans d'études
Skelter
fab38 a écrit :

Le meilleur, c'est quand les outils mathématiques (car ce ne sont que des outils, les maths) sont utilisés en Sciences Physiques avant d'avoir été abordés en math. cette année, ce fut les logarithmes nécessaires pour les calculs d'acoustique (le dB) alors que les gamins n'avaient jamais entendu le mot en math...





Pour le reste ca se passe comme ca aussi à la fac, en prépas et dans les écoles d’ingénieurs. Tu ne peux pas tout aborder en maths, du coup en physique on introduit les concepts au cas par cas. Et de fait l'apprentissage des maths passent aussi par celui de la physique.
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
Kandide
Skelter a écrit :
fab38 a écrit :

Le meilleur, c'est quand les outils mathématiques (car ce ne sont que des outils, les maths) sont utilisés en Sciences Physiques avant d'avoir été abordés en math. cette année, ce fut les logarithmes nécessaires pour les calculs d'acoustique (le dB) alors que les gamins n'avaient jamais entendu le mot en math...





Pour le reste ca se passe comme ca aussi à la fac, en prépas et dans les écoles d’ingénieurs. Tu ne peux pas tout aborder en maths, du coup en physique on introduit les concepts au cas par cas. Et de fait l'apprentissage des maths passent aussi par celui de la physique.


J'ai trouvé toujours utile le fait de faire des maths appliqués !
Car sinon ça reste très (trop) abstrait...

exemple: Le calcul d'intégrales pour optimiser des volumes, etc...
PEACE & LOVE
Invité
Moi ce sont les maths qui servent à rien que j'aime ... l'arithmétique des transfinis par exemple

En ce moment sur backstage...