Biosmog a écrit :
Mais quantat, le problème, et toute la différence, est bien dans l'acte de «supposer», «croire» qu'un Autrui va valider, garantir le sens. C'est le point d'interprétation que je souligne et qui fait problème. Il faudrait avoir la citation de Lacan dans son contexte, mais je ne crois pas qu'il voulait parler de l'indétermination fondamentale de la connaissance mais plutôt de l'inscription de toute croyance dans le symbolique.
En bref, il y a une différence fondamentale dans la religion, qui est justement cette conscience continuelle et obsédante que le mots sera reçu par Autrui, alors que la langue ordinaire, le coeur du dire n'est pas cette préoccupation.
Toi t'es très fort ... tu dis ne pas connaître Lacan mais tu veux quand même faire valoir une interprétation sortie de nulle part
et le comble c'est que tu invoques un "contexte"
Et dis moi
... quand tu te parles à toi même, t'es pas contraint de supposer la place de cet Autre ... et que ce ne soit pas une "préoccupation" n'a strictement rien d'étonnant (il n'aurait pas été besoin de le dire, sinon)
parce que quelqu'un qui se parle à soi même sans supposer une place correspondant à l'altérité ...hum ... même un alcoolique n'est pas dans cette position
En l’occurrence c'est toi l'héritier direct des "philosophies de la conscience" (confondue avec le "moi")
On peut faire plus court si tu veux : si l'esprit humain se réduit à la conscience... alors il se réduit à la conscience ... voilà ce que ton énonciation sous entend