Le Con du Jour

Rappel du dernier message de la page précédente :
Biosmog
quantat a écrit :
Biosmog a écrit :
Je ne savais pas que Lacan était à ce point là un mentaliste prisonnier de la vieille philosophie de la conscience.


tu aurais dû t'arrêter à "je ne savais pas" .... ça t'aurait, encore une fois, évité de dire des conneries


Je ne pensais pas te pousser aussi facilement dans les cordes.

Ton interprétation de cette citation de Lacan, que je ne connaissais pas, a des relents de philosophie du moi, dont Lacan était à ma connaissance bien étranger. Mais bon, Lacan aimait tant balancer des formules obscures dont je ne suis pas sûr qu'il avait toujours la maîtrise, qu'on a encore bien quelques décennies de combat de coq devant nous
Vous battez pas, je vous aime tous
Redstein
quantat a écrit :
Redstein a écrit :
Chuis pas trop sûr que c'est ce qu'on disait... mais si tu prends des explications d'ordre métaphysique, il y a des milliards de gens qui y puisent un sens à donner à leur existence.


"Dès que je parle, je crois en dieu" Jacques Lacan (qui était athée )

Cela signifie ceci : dès que tu parles tu crois que tes paroles ont un sens qu'un Autre pourrait valider ou garantir .... ce qui n'est rien d'autre que la fonction première qu'on impute à dieu (se faire le garant du sens)


...la fonction première que les croyants imputent à dieu, pourquoi pas - après tout, sans dieu ils sont perdus... autant lui imputer tout ce qu'on veut.


Plus prosaïquement et nettement plus utilement, les esprits libres croient que leurs paroles ont un sens parce qu'ils partagent une langue et une culture avec leurs interlocuteurs... sachant que la possibilité du malentendu n'est jamais loin.

Dieu, pour toi, c'est le Petit Robert, peut-être ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
Redstein a écrit :
quantat a écrit :
Redstein a écrit :
Chuis pas trop sûr que c'est ce qu'on disait... mais si tu prends des explications d'ordre métaphysique, il y a des milliards de gens qui y puisent un sens à donner à leur existence.


"Dès que je parle, je crois en dieu" Jacques Lacan (qui était athée )

Cela signifie ceci : dès que tu parles tu crois que tes paroles ont un sens qu'un Autre pourrait valider ou garantir .... ce qui n'est rien d'autre que la fonction première qu'on impute à dieu (se faire le garant du sens)


...la fonction première que les croyants imputent à dieu, pourquoi pas - après tout, sans dieu ils sont perdus... autant lui imputer tout ce qu'on veut.


Plus prosaïquement et nettement plus utilement, les esprits libres croient que leurs paroles ont un sens parce qu'ils partagent une langue et une culture avec leurs interlocuteurs... sachant que la possibilité du malentendu n'est jamais loin.

Dieu, pour toi, c'est le Petit Robert, peut-être ?



Je me souviens d'un psychotique lors d'une "présentation de malade" qui essayait d'apprendre le dictionnaire par coeur

Sinon ce que tu dis corrobore ce que je te disais : tu dois supposer qu'un Autre puisse valider tes significations ... l'Autre en question dans ton exemple est une communauté (mais ça ne change rien de fondamental) dont tu admet implicitement qu'elle n'est pas complètement délirante ou pire délibérément trompeuse .... Alors que RIEN ne saurait le garantir
Invité
Biosmog a écrit :
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Biosmog a écrit :
Je ne savais pas que Lacan était à ce point là un mentaliste prisonnier de la vieille philosophie de la conscience.


tu aurais dû t'arrêter à "je ne savais pas" .... ça t'aurait, encore une fois, évité de dire des conneries


Je ne pensais pas te pousser aussi facilement dans les cordes.

Ton interprétation de cette citation de Lacan, que je ne connaissais pas, a des relents de philosophie du moi, dont Lacan était à ma connaissance bien étranger. Mais bon, Lacan aimait tant balancer des formules obscures dont je ne suis pas sûr qu'il avait toujours la maîtrise, qu'on a encore bien quelques décennies de combat de coq devant nous


C'est pour toi qu'elle est obscure cette formule ... pour moi elle est parfaitement claire, synthétique et simple : elle est un excellent résumé ... les "relents" ne sont que les tiens (*)

Quant à ce que tu dis sur la "maîtrise" ... c'est bien une illusion du "moi" que de croire qu'on "maîtrise" sa propre énonciation (cf *) - c'est l'illusion qui fait barrage à la libre association ... en bref, l'illusion de la maîtrise est un mode de défense du "moi"

et puis on dirait que tu confonds le "moi" et la "conscience"
Mr Park
Dites les gars, heu... On va aller boire un verre?

Redstein
quantat a écrit :
Redstein a écrit :
quantat a écrit :
Redstein a écrit :
Chuis pas trop sûr que c'est ce qu'on disait... mais si tu prends des explications d'ordre métaphysique, il y a des milliards de gens qui y puisent un sens à donner à leur existence.


"Dès que je parle, je crois en dieu" Jacques Lacan (qui était athée )

Cela signifie ceci : dès que tu parles tu crois que tes paroles ont un sens qu'un Autre pourrait valider ou garantir .... ce qui n'est rien d'autre que la fonction première qu'on impute à dieu (se faire le garant du sens)


...la fonction première que les croyants imputent à dieu, pourquoi pas - après tout, sans dieu ils sont perdus... autant lui imputer tout ce qu'on veut.


Plus prosaïquement et nettement plus utilement, les esprits libres croient que leurs paroles ont un sens parce qu'ils partagent une langue et une culture avec leurs interlocuteurs... sachant que la possibilité du malentendu n'est jamais loin.

Dieu, pour toi, c'est le Petit Robert, peut-être ?



Je me souviens d'un psychotique lors d'une "présentation de malade" qui essayait d'apprendre le dictionnaire par coeur

Sinon ce que tu dis corrobore ce que je te disais : tu dois supposer qu'un Autre puisse valider tes significations ... l'Autre en question dans ton exemple est une communauté (mais ça ne change rien de fondamental) dont tu admet implicitement qu'elle n'est pas complètement délirante ou pire délibérément trompeuse .... Alors que RIEN ne saurait le garantir


Eh oui : comme je le disais, ça fait partie de l'acte de foi fondamental (et généralement inconscient) qui permet de fonctionner en ce monde.

Rien à voir avec les affabulations des théologiens et autres « philosophes » en mal de transcendance.
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
Redstein a écrit :
quantat a écrit :
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Redstein a écrit :
Chuis pas trop sûr que c'est ce qu'on disait... mais si tu prends des explications d'ordre métaphysique, il y a des milliards de gens qui y puisent un sens à donner à leur existence.


"Dès que je parle, je crois en dieu" Jacques Lacan (qui était athée )

Cela signifie ceci : dès que tu parles tu crois que tes paroles ont un sens qu'un Autre pourrait valider ou garantir .... ce qui n'est rien d'autre que la fonction première qu'on impute à dieu (se faire le garant du sens)


...la fonction première que les croyants imputent à dieu, pourquoi pas - après tout, sans dieu ils sont perdus... autant lui imputer tout ce qu'on veut.


Plus prosaïquement et nettement plus utilement, les esprits libres croient que leurs paroles ont un sens parce qu'ils partagent une langue et une culture avec leurs interlocuteurs... sachant que la possibilité du malentendu n'est jamais loin.

Dieu, pour toi, c'est le Petit Robert, peut-être ?



Je me souviens d'un psychotique lors d'une "présentation de malade" qui essayait d'apprendre le dictionnaire par coeur

Sinon ce que tu dis corrobore ce que je te disais : tu dois supposer qu'un Autre puisse valider tes significations ... l'Autre en question dans ton exemple est une communauté (mais ça ne change rien de fondamental) dont tu admet implicitement qu'elle n'est pas complètement délirante ou pire délibérément trompeuse .... Alors que RIEN ne saurait le garantir


Eh oui : comme je le disais, ça fait partie de l'acte de foi fondamental (et généralement inconscient) qui permet de fonctionner en ce monde.

Rien à voir avec les affabulations des théologiens et autres « philosophes » en mal de transcendance.


J'ai pas besoin de plus ...il s'agit bel et bien d'un acte de foi ... et il n'y a que l'objet de cette foi qui change ... de ton point de vue ça en fait des comportements opposés... du mien ça en fait des comportements identiques - dont seule la dimension imaginaire est différente

Si pour toi il y a peu de différence entre un catholique ou un protestant, et bien il en va de même pour moi entre un croyant religieux et un croyant non religieux - c'est la société actuelle et sa culture spécifique qui conditionne ce que tu perçois comme "opposés"
Redstein
Et c'est ainsi que, mettant tout et son contraire au même niveau, tu nous brosses comme toujours le tableau d'un plan d'existence façon bouillabaisse, où tout est indifférencié, où tout se vaut, où rien n'a de sens qui ne puisse être relativisé et inversé par l'invocation de l'absurdité de notre condition.
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http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Biosmog
Mais quantat, le problème, et toute la différence, est bien dans l'acte de «supposer», «croire» qu'un Autrui va valider, garantir le sens. C'est le point d'interprétation que je souligne et qui fait problème. Il faudrait avoir la citation de Lacan dans son contexte, mais je ne crois pas qu'il voulait parler de l'indétermination fondamentale de la connaissance mais plutôt de l'inscription de toute croyance dans le symbolique.
En bref, il y a une différence fondamentale dans la religion, qui est justement cette conscience continuelle et obsédante que le mots sera reçu par Autrui, alors que la langue ordinaire, le coeur du dire n'est pas cette préoccupation.
Vous battez pas, je vous aime tous
Invité
Redstein a écrit :
Et c'est ainsi que, mettant tout et son contraire au même niveau, tu nous brosses comme toujours le tableau d'un plan d'existence façon bouillabaisse, où tout est indifférencié, où tout se vaut, où rien n'a de sens qui ne puisse être relativisé et inversé par l'invocation de l'absurdité de notre condition.


Non ... c'est pas parce que tu piges pas mon point de vue que c'est de la bouillabaisse ...

Preuve en est : tu es obligé de m'imputer l'idée que "tout se vaut", alors que c'est aux antipodes de ce que tu me sais dire...

Donc ... ....

C'est si dur que ça d'accepter qu'on puisse ne pas comprendre l'autre ? (avec moi c'est pas grave ... mais avec une nana ça va te valoir des belles soirées )
BluesBarbu
"Les filles préfèrent êtres prises que comprises" Eric Zemmour
El Phaco
Oui, enfin, sur le sujet, le Zemmour, je le soupçonne d'être victime du syndrome McCain : c'est ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins.
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

Vds preamp M-Audio DMP3 60€ : https://www.guitariste.com/for(...).html
Invité
Biosmog a écrit :
Mais quantat, le problème, et toute la différence, est bien dans l'acte de «supposer», «croire» qu'un Autrui va valider, garantir le sens. C'est le point d'interprétation que je souligne et qui fait problème. Il faudrait avoir la citation de Lacan dans son contexte, mais je ne crois pas qu'il voulait parler de l'indétermination fondamentale de la connaissance mais plutôt de l'inscription de toute croyance dans le symbolique.
En bref, il y a une différence fondamentale dans la religion, qui est justement cette conscience continuelle et obsédante que le mots sera reçu par Autrui, alors que la langue ordinaire, le coeur du dire n'est pas cette préoccupation.


Toi t'es très fort ... tu dis ne pas connaître Lacan mais tu veux quand même faire valoir une interprétation sortie de nulle part et le comble c'est que tu invoques un "contexte"

Et dis moi ... quand tu te parles à toi même, t'es pas contraint de supposer la place de cet Autre ... et que ce ne soit pas une "préoccupation" n'a strictement rien d'étonnant (il n'aurait pas été besoin de le dire, sinon)

parce que quelqu'un qui se parle à soi même sans supposer une place correspondant à l'altérité ...hum ... même un alcoolique n'est pas dans cette position

En l’occurrence c'est toi l'héritier direct des "philosophies de la conscience" (confondue avec le "moi")

On peut faire plus court si tu veux : si l'esprit humain se réduit à la conscience... alors il se réduit à la conscience ... voilà ce que ton énonciation sous entend
BluesBarbu
El Phaco a écrit :
Oui, enfin, sur le sujet, le Zemmour, je le soupçonne d'être victime du syndrome McCain : c'est ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins.


Pourquoi tu dis ça, il a un physique de tombeur

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