Le Con du Jour

Pas la « propriété » : il fait partie intégrante de l'organisme de la femme, qui est seule juge le concernant, comme pour n'importe lequel de ses autres organes.

Encore une fois, ce n'est un être à part que pour qui conçoit la femme comme propriété et incubateur, soit le point de vue de tous les anti-avortement qui infestent cette planète...

Est-il utile de préciser que la question ne se poserait pas si les encloqués étaient les hommes (qui sont ceux qu'elle travaille le plus, et de très loin, concernant ces femmes qu'il faut tenir) ?

(Vaut mieux éviter « pro-life », qui est du même acabit que « laïcard » ou « islamophobe » : confusionnnisme et culpabilisation...)

OK, pour toi un foetus est une partie de l'organisme de la femme. Et bien pas pour moi. Et j'ai la faiblesse de penser que cela n'a pas le moindre rapport avec la façon dont je considère les femmes.

Point besoin de renifler...

Clair qu'on est un peu noyé dans déjections odorantes, là...






Ben dans la mesure où tu leur dénies la propriété de leur organisme...

Ça, c'est très con de ta part, Mashatte.

Bon c 'est déjà mieux que je mange des enfants et ne tue pas d'animaux

Les enfants étant des animaux...

Je ne leur dénie pas la propriété de leur organisme, je dénie le fait qu'un foetus puisse être considéré comme un organe

Vi... mais alors tu en fais des incubateurs et non plus des êtres autonomes.

Si je puis me permettre, de plus malins que nous se sont cassés les dents sur cette question (et je n'insulte par là pas votre intelligence messieurs, loin de là). Alors, autant "juger" cette question selon nos valeurs.

Pour moi on touche effectivement aux limites de l'anti-spécisme, mais là n'est pas important, tant que c'est la mère qui décide. Car en 2017 c'est encore trop souvent le noeud du problème, entre pression sociale, familiale et culpabilité c'est pas gagné.

Après on peut aussi voir s'il ne faut pas faire la différence entre un embryon de trois semaines et un foetus de 6 mois ... même si la question de la limite risque de pas être simple

...et on peut considérer la femme comme un être à même de prendre ses propres décisions

(On a souvent l'impression dans ce genre de discussion qu'on serait en train de défendre les aut...rices d'un massacre de masse alors qu'un avortement est un énorme traumatisme auquel personne ne se résout de gaîté de cœur...)

Oui mais c'est là où la discussion dérape. Je ne dénie pas le droit des femmes de disposer de l'être qu'elle porte, bien que je pense qu'il faut y mettre des limites. Un embryon de 8-9 mois, sain, ne doit pas pouvoir être avorté librement, selon des considérations de confort personnel.
Mais l'argument de l'avortement, je le mets au même niveau que celui de l'euthanasie. Il ne vise qu'à une seule chose, c'est à démontrer que l'axiome antispeciste est trop simpliste pour réfléchir aux grandes questions éthiques telles que celles-ci, ou celle du droit de disposer de la vie d'un animal.

Homme de paille : tu connais beaucoup de femmes qui avorteraient à 8 ou 9 mois ?

Sinon, attention, « avortement de confort », tu es en très très mauvaise compagnie.

Et pour l'antispécisme, que veux-tu que je te dise : il faut que tu fasses des femmes des objets - des incubateurs... pour pouvoir prendre en défaut les tenants de l'antispécisme.

Mais encore et toujours : la femme est seule juge, point barre.

D'ailleurs des témoignages de femmes seraient les bienvenu

mais vu le fofo c'est pas gagné