Le mépris ne me choque pas, ça vient avec la fonction. Certains le cachent mieux que d'autres, c'est tout. Comment éprouver autre chose que du mépris quand ton métier est d'être confronté à des foules... Collectivement, nous sommes des cons, aucun doute là-dessus. Le pluriel ne vaut rien à l'homme, comme disait Brassens, et sitôt qu'on est plus de quatre, on est une bande de cons.
Je suis beaucoup plus choqué par le plaisir qu'ont la plupart des gens à se fondre dans cette masse informe et bête, dans les stades, les festivals, les manifs. Ça, ça me laisse perplexe.