Nagiste a écrit :
Si tu savais le nombre de fermes qui ont coulées simplement parce que leurs propriétaires se sont lancé dans le bio.
Je te rassure, n'écoute pas les on-dit.
C'est exactement l'inverse qui se passe.
Les exploitations qui ont coulé avaient déjà une tonne de Plomb dans l'aile avant de passer en Bio.
Il n'y a que deux types d'agriculture qui survivent. Les monstres et les minuscules. Tout ce qui est entre les deux explose.
Une entreprise agricole de taille moyenne est vouée soit à être absorbée par un voisin plus gros, soit à diminuer sa production et les charges, adopter un cahier des charges de qualité (label rouge, AB, etc..) et se lancer dans la vente en circuit court ...pour survivre.
D'autre comme moi deviennent pluriactifs.
Bosser à mi temps à côté pour rester agriculteur sans se tuer à la tâche et faire perdurer un savoir faire de qualité par passion.
Que ce soit dans les légumes, les vaches ou la vigne, il n'y a que des passionnés, notre luxe est notre temps.
Si on ramène le salaire aux nombre d'heures travaillées, la moitié des "petits agriculteurs locaux" sont en dessous du Smic.
A votre bon coeur messieurs-dames...