Redstein a écrit :
Et puis on est dans le domaine des politiques publiques, censées favoriser le bien commun : quel mal y a-t-il à ce que les critères de subventionnement évoluent en fonction d'objectifs précis, en l'occurrence combattre un fort déséquilibre ?
D'ailleurs, c'est pas comme si cet argent n'allait pas déjà en priorité aux poids lourds du secteur...
Un critère doit être orienté en fonction de l'objectif, sinon c'est de la discrimination. Quand tu es un petit mâle, national, sans handicap physique, ayant une origine sociale sans réseau, sans fortune et sans infortune colossale, quand tu es ni trop jeune ni trop vieux, ni trop râleur ni trop autiste, que tu viens d'une région ni trop sensible ni trop périphérique, bref quand ton pédigré est normal-moyen en tout, il est impossible d'obtenir une bourse d'étude, premier, deuxième et troisième cycle compris. Personnellement, je l'ai presque vécu comme une discrimination puisque j'ai dû bosser comme un âne pendant l'intégralité de mes études, mes parents ne pouvant me soutenir financièrement. C'est mon exemple, pas tiré par les cheveux puisqu'il est réel, sans pour autant que j'en ai gardé un quelconque ressentiment. Couac...
Vous battez pas, je vous aime tous