KongLeChinois a écrit :
manulonch a écrit :
lo-fi reup a écrit :
Une police plus rude avec des regles plus rudes comme aux states?
Prisons enormes, gros pourcentage de la population incarcéré, ca coute un pognon de dingue et la situation finale est pire
Ok... Tu proposes quoi pour ceux qui n'en ont rien à cirer de la formation, l'éducation et la pédagogie ? Pour ceux qui " ne veulent pas s'en sortir " parce qu'ils sont très bien comme ils sont ?
La France des caïds de Gerald Pandelon
https://www.mollat.com/livres/(...)caids
"En France, "le trafic de stup' représente le premier chiffre d'affaires avec 3,6 milliards d'euros par an"
"À titre de comparaison, "dans les années 1960, vous aviez uniquement 300 poursuites par an du chef de 'trafic de stupéfiants', parmi elles, toutes n'étaient pas accompagnées d'une condamnation pénale. Aujourd’hui nous sommes à plus de 200.000 par an"
«Les narcobandits sont plus puissants que les forces de l’ordre. Dans les cités, c’est évident, ils ont gagné.»
"un caid dit" «On n’a pas peur que l’armée et la police investissent nos cités, mais on les attend avec impatience. On est prêts […] Vous avez vu comment ils ont galéré pour gérer les manifs des Gilets jaunes alors que les mecs n’ont pratiquement pas d’armes ? Vous croyez qu’ils vont venir affronter chez nous des tas de types armés de kalach?»"
"Certes, les cités recèlent nombre de trafics d’importance, mais ceux-ci s’étendent bien au-delà des zones dites « de non-droit » ou, ce qui revient au même, « de reconquête républicaine ». L’argent sale fait vivre des pans entiers de la société. Les narcotraficants se substituent à l’Etat pour soutenir, non sans arrière-pensées, familles démunies et petits commerçants croulant sous les dettes. Néanmoins, l’argent sert aussi à s’assurer les bonnes grâces des politiques en finançant leurs campagnes, contre de petits ou grands avantages ; de plus, il permet aux entrepreneurs de contracter des prêts en dépit de la sévérité des banques ; et il offre l’occasion à certaines professions libérales de ruser avec l’Etat."
"Tout le monde grignote son gâteau empoisonné, du manant au grand commis de l’Etat, de la maman célib de cité (ou d’ailleurs) avec quatre enfants à charge au patron de PME cherchant du cash pour baisser ses charges. Chacun trouve son intérêt dans ces crimes et délits ; et, pour le dire rondement, tout se passe comme si l’ensemble des Français vivaient, directement ou indirectement, au crochet des caïds."
" un état des lieux plus qu’alarmant sur la démission de l’Etat et la corruption d’une classe politique qui accepte l’emprise des mafias en échange d’une prétendue » paix sociale"
Oui, dans notre monde libre de capitalisme sauvage globalisé, il y a encore des méchants délinquants.
Les réseaux de trafiquants de drogue sont le résultat direct d'une répression policière brutale de 50 années. Difficile de trouver meilleur argument à mes yeux pour passer à autre chose que le tout répressif