Glinglo a écrit :
Doc Loco a écrit :
fabh a écrit :
Glinglo a écrit :
Doc Loco a écrit :
Or, si beaucoup d'autres patrons emboîtaient le pas, ils ne bénéficieraient évidemment pas du même engouement médiatique, et donc n'auraient pas de nouveaux clients et
la démarche serait inutile pour redresser leurs entreprises.
Ils ne bénéficieraient pas de l'aspect médiatique mais la démarche serait quand même la bonne : c'est bien la hausse des salaires qui permettrait une relance de la consommation … profitable aux entreprises.
Les états étant à genoux, incapables de faire de la relance publique, seules les entreprises (du moins les plus grosses et celles qui ont de la trésorerie) peuvent enclencher cette réaction en chaine qui les redresserait mutuellement.
Je crois que le point le plus important de cette histoire, c'est surtout qu'il a baissé son salaire au même niveau que ses employés. Passer de 1 millions de dollars par an à 70 000 c'est quand même sacrément osé. Surtout dans le monde du patronat.
Il l'a baissé
le temps que les bénéfices reviennent à leur point initial ... ce qui grâce à la com' a du prendre quelques jours tout au plus
.
J'ai décidé de réduire (ma rémunération) au niveau du salaire minimum et elle le restera jusqu’à ce que nous retrouvions les niveaux de bénéfices que nous avions avant ce changement de politique salariale."
Merci Doc, j'avais pas fait attention non plus.
Bon, pour moi ça change rien, le plus important reste l'augmentation des employés, et si certains patrons renonçaient à leurs rémunérations de 100, 200, voir 300 fois le plus bas salaire ça serait pas plus mal non-plus.
Sans doute. Travaillant dans une boîte sans patron et non-hiérarchisée, j'ai évidemment un peu difficile à me mettre dans la peau d'un patron. J'ai tendance à penser qu'il existe d'autres modes d'organisation du travail que le patronat ou le collectivisme et que c'est de ce côté là qu'il faudrait creuser pour avancer vers des modes plus justes de répartition.
Prenons l'exemple de l'ASBL (35 travailleurs) où je bosse: elle est donc non-hiérarchisée (en clair: une accueillante a autant de "poids" qu'un médecin par exemple). L'organe directeur est un conseil d'administration élu tous les trois ans par l'assemblée générale des travailleurs. Chaque travailleur peut se présenter au conseil d'administration et être élu (tous les membres du conseil d'administration doivent être des travailleurs de l'ASBL, et sont bénévoles, hormis un défraiement minime de leurs heures de travail; personne ne peut faire plus de deux mandats consécutifs, il y'a donc un solide roulement). Il y'a aussi un coordinateur, chargé de la gestion journalière.
Par ailleurs, nous sommes propriétaires de notre outil de travail, à savoir notre bâtiment: pour le construire puis l'agrandir, une coopérative a été créée où, une fois de plus, chaque travailleur a pu prendre des parts (que leur montant modeste mettait à la portée de chacun, et chacun a pu prendre un nombre égal de parts, donc pas d'"actionnaire majoritaire"). Chaque travailleur est donc propriétaire.
... et ça marche depuis la création au début des eighties
. Donc oui d'autres systèmes plus égalitaires sont possibles, mais demandent aussi que chacun se retrousse les manches et prenne ses responsabilités.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"