Gatestoavalon, tu es un super psychologue! Lorsque j'ai vu une photo semblable dans le journal, j'ai été choqué, traumatisé, pour moi c'est un geste contradictoire et irrespectueux de la profession, que jeter ainsi sa robe par terre!
Déjà, avant mon départ en retraite, dans les années 2000-2002, il est arrivé dans nos salles d'audiences une véritable nuée de jeunes femmes avocates, la profession s'est féminisée et je dois reconnaître qu'elles étaient brillantes, généralement très vives, et que j'appréhendais toujours qu'elles soulèvent soudainement un problème dans l'affaire nous concernant.
Je pense que le métier a attiré bien des jeunes, sur ma ville notamment, puisque les étudiants qui ne voulaient pas quitter le cocon familial pour se rendre à Montpellier, Lyon, Paris, ou autre grande ville, avec le problème de l'hébergement, s'inscrivaient à la seule Fac de Bourg, Fac de droit, et ce, bien souvent aussi par manque d'idée précise quant à leurs orientations.
Ce qui peut expliquer une moindre motivation, car l'afflue d'avocats rend le métier plus difficile, la clientèle se trouvant plus répartie.
La profession d'avocat n'a jamais été celle de nantis, lorsque nous avions un vaste secteur géographique, les frais de déplacements venaient grever notre budget!