Recettes végétariennes et végétaliennes

Si ma mémoire est bonne les chiffres sont élevés mais moindre que pour le bœuf, par contre il faut compter aussi l'eau servant au nettoyage quotidien des installations pour les porcs par exemple.

Je n'ai pas de source sous la main donc je ne vais pas donner de chiffre, mais il faut prendre en compte aussi que ces élevages possèdent un nombre de têtes bien plus conséquent.

Ca sent les chiffres donnés au pif. Sur google les premiers resultats vont de 16000 à 43000
Y a qu'a leur donner du vin

Le trollage, c'était mieux avant

Disons que le troll au milieu d'une discussion plutôt intéressante avec de vraies questions à tout de suite moins d'impact.

...d'autant que...



...le désespoir qui prélude au rejet du carnisme

C'est pas du troll, j'ai gasé un grilled bacon machin et un double cheese

ce qui est intéressant, c'est de se rendre compte, que ce soit 16.000 ou 43.000 litres le kg, c'est juste hallucinant.

Après il faut remettre le chiffre dans son contexte, car tout ce qu'on consomme a utilisé de l'eau pour être produit.

Il est en effet intéressant de voir ce que représente la "belle" côte de bœuf de plus d'1kg placée sur le barbecue familial...

Le soucis étant que le marketing et le lobbying font tout pour cacher l'info et dénigrer au moindre grain de sable.

Salut à tous!

Je me permets juste de partager mon expérience avec les personnes qui se posent des questions sur le végétarisme, sur les risques, les côtés positifs, négatifs, etc.
J'ai arrêté la viande, le poisson et les œufs il y a un an et demi. Ça faisait une année ou deux que je me posais des questions sur le fait de manger des animaux. Alors j'ai commencé à lire beaucoup de choses, à parler avec des gens (dont des médeçins), certains étaient pour, d'autres contre, mais surtout, je voulais avoir les faits les plus objectifs possibles, savoir la vérité en quelque sorte, afin de me faire ma propre opinion. Je ne voulais pas juste me rendre sur végétarisme.com, où forcément le discours aurait été biaisé. Après tout ce temps de recherche et de réflexion, j'ai décidé d'arrêter, pour des raisons éthiques surtout.
La première chose a été une perte de poids rapide : 5 kg en un mois. Je fais régulièrement des dons du sang et j'en ai parlé lors de l'entretien préliminaire; le médecin m'a rassuré en me disant que l'absence de graisse animale (alors que j'avais mangeais de la viande deux fois par jour pendant 23 ans) avait provoqué ça. Aucun problème dans mes résultats de tests sanguins. Comme des dizaines de personnes l'ont dit sur ce forum, fer et protéines ne se trouvent pas uniquement dans la viande, loin de là. J'ai donc juste modifié ma façon de cuisiner: pas de viande, davantage de légumes et une source de fer et protéines dans chaque plat.
Après 18 mois, et en essayant d'être le plus objectif possible (même si bien sûr je ne le suis pas totalement), je ne me suis jamais aussi bien senti dans ma vie. Physiquement déjà, paradoxalement je me sens moins fatigué, pas plus ou moins "fort" qu'avant, juste super bien dans ma peau. Mais le grand changement a été psychologique, et à l'heure où l'on commence à réaliser, preuves scientifiques à l'appui, à quel point notre cerveau et notre estomac sont liés, ce n'est pas surprenant. Je me sens plus en phase avec mes idées, avec mes convictions. J'ai réalisé que je mangeais de la viande par "tradition", "parce que c'est comme ça, c'est normal, c'est la nature" (ce qui est absolument faux quand on se renseigne). Je suis de meilleure humeur, et même d'un point de vue intime, ma compassion grandissante pour les animaux me fait me sentir davantage en paix avec le monde extérieur, les hommes et donc moi-même. Bref, je suis plus heureux et ça reste une des meilleures décisions que j'ai prise dans ma vie.
Par la suite j'ai continué à lire des études, et j'ai percuté les ravages écologiques que provoquait l'élevage intensif, les problèmes de santé, et la pauvreté que cela suscitait (via la l'incohérence totale de la répartition des cultures végétales).
Après, même si je suis, je dois bien l'avouer, convaincu que c'est la bonne chose à faire, je me dis que les gens font ce qu'ils veulent. Il y aura toujours des "viandards", des gens qui s'emportent dès qu'on pose la question du végétarisme. Mais finalement, que vaut le goût d'un aliment par rapport aux souffrances extrêmes, psychologiques et physiques, d'un être vivant? Je ne peux pas m'empêcher de considérer ça comme une sorte d'obscurantisme qui perdure et qui considère que l'être humain peut puiser comme bon lui semble, et torturer et tuer si il le veut, puisque les animaux "ne sont pas comme nous" et sont, finalement "inférieurs". D'autant plus que ces morts se comptent en centaines de milliards chaque année.
Bref, je veux pas trop prendre la tête, mais je dois dire que finalement le plus dur quand on arrête la viande, ce n'est pas de ne plus en manger, car cela peut nous faire découvrir d'autres formes de cuisines (je ne me suis jamais autant régalé que depuis un an et demi, et ces 5 kilos, je les ai largement repris ). Non, le plus dur c'est le regard des autres. Ok, on est pas persécuté, faut pas éxagérer, mais ce sont toujours les mêmes vieilles remarques sur les carences, le fait de ne plus kiffer la bouffe, le fait d'être faible physiquement, de suivre une mode, d'être un "excentrique", et j'en passe... D'autant plus que les gens qui critiquent le plus ou qui trouve ça le plus "bizarre" sont ceux qui ont le moins réfléchi et qui se sont pas (ou quasiment pas) renseigné sur la question.
Donc voilà. Désolé du très très long texte, je me suis un peu emballé, mais ça me tenait à cœur d'en parler.

Salut les amis!

Ton message décrit bien le cheminement que cela constitue.
Cela reste une démarche personnelle, mais on devient tellement renseigné que l'on se doit de diffuser l'info, après les moyens varient.

Autant je peux envisager de devenir végétarien, autant l'énorme tartine de chèvre frais nappé de miel que je viens de m'enfiler m'a confirmé que je ne pourrais jamais être vegan. Comment résister à ça ??

Moi c'est le poulet.
Autant le boeuf je peux m'en passer, la volaille c'est plus dur
sans parler du sauc' mais là c'est plus par gourmandise

Pas de carences ou de pb comme vous le dites si bien quand on sait ce qu'on fait :
par exemple, les moines de shaolin, quand tu t’entraînes avec eux (hallu totale, en vrai c'est très impressionnant) et que tu vois ce qu'ils mangent tu te dis que finalement la viande n'est peut être pas aussi bénéfique que ça

Hey, c'est intéressant, ça : ils mangent quoi ?

Ils bouffent des cailloux ?

Non ils te les font bouffer si tu les énerve

En réalité ils sont ultra sympathiques et souriants, moins lors de l'entraînement

Pour la nourriture, c'était lors de stage à Autrans pendant une semaine dans le Vercors, il avaient droit à des repas spécifiques (légumes, graines, etc).
Cependant ils avaient la permission de manger du poisson en dehors du temple, dû à leurs règles un peu particulières du bouddhisme Chan (en gros si t'es en dehors y a des exceptions si tu n'a pas les moyens de trouver de quoi répondre aux besoins du corps, même de la viande en cas d'extrême nécessité, cependant en aucun cas du porc)

Ce qui était intéressant aussi, c'est leur savoir en herboristerie ;

j'avais une vieille blessure réveillée, un ancien du temple (non guerrier) les accompagnait, il m'a soigné avec un remède pommade à base d'une sorte de baume du tigre mélangé avec des herbes, ça m'a chauffé pendant plus de 4h
Pendant l'entraînement il faisait de la calligraphie, et à même immortalisé des scènes d’entraînement à l'encre de chine.

C'est ce que je me dis aussi.