[Topic Unique] Ecole privée / publique

Rappel du dernier message de la page précédente :
MonsieurMalabar
En voila une solution, l'ecole est pourrie, on fait des cours à la maison.
Une fois adultes on a des inadaptés mais ils n'ont pas ete victimes de la societé.

Seulement d'eux mêmes.
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."
jules_albert
profitons du 30ème anniversaire de la publication de "au régal des vermines" pour rappeler le splendide hommage à l'école qu'il contient :

"Pour beaucoup, l'École continue dans la vie. La plupart des êtres sont faits pour une scolarité infinie. L'existence est pleine d'élèves, de professeurs, de récréations, d'examens. Ce qui m'a le plus révolté à l'École, c'est l'effort de "dialogue" entre élèves et professeurs. Autant faire dialoguiser une chèvre et un aspic ! Les écoliers, ils n'ont qu'à épuiser les professeurs, miner ces grands connards : ils ne sont bons qu'à ça. Mais en général, les étudiants finissent toujours par trouver de bonnes excuses à l'existence de tels assassins.

Je ne regrette qu'une chose - pour ma part -, c'est d'avoir accepté d'aller à l'École jusqu'au bac : j'aurais dû refuser et rester chez moi : je n'ai strictement rien appris au Lycée : j'ai été pillé de par mon enthousiasme frénétique pour les lettres d'une belle énergie sur laquelle ces enflures de professeurs se reposaient. Il est difficile aujourd'hui de savoir du professeur ou de l'élève celui que j'exècre le plus. Professeur, c'est déjà une sale race, à condamner sans rémission : quelque chose comme pouille, prêtre ou flic : il n'y a pas de bons profs. Chics scouts ou nazis secs, cools ou rigolos, c'est la même engeance.

Quant aux élèves, aux étudiants, j'ai du mal à admettre leur existence. Petits cons, glousseuses, syndicalistes, minables, hippies fades, arrogants puceaux, liliputiens d'adultes ratés ! Quelle foison totale de bêtas mornes tout de même ! [...]
Pour tout déformer, il suffit de demander l'avis des lycéens ! C'est le comble de la charogne satisfaite à gifler, à écarteler pour bien voir leur vide, leur nullité gargouillant au centre d'une acné pulvérulente à souhait. Que viennent nous foutre les idées des jeunes ? Ces hésitations borborygmiques, ces ahanements, hihanements stériles et vaniteux, et cette maturité artificielle surtout : cette macaquerie d'hommes. [...] Le jour où le monde a donné la parole aux étudiants, il a tout perdu."
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
rapideyemove
Gastro–entérite ?

Careful with that axe, Eugene ... Careful ...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove


On retrouve la Petite Sentence telle qu'en elle-même l'éternité la change, avec ses petits pas contents, et son humour toujours aussi fluide, et son style sobre, et sans voix, où le peloton d'exécution lorgne avec assiduité vers la cour de récréation et ses grandes épopées de bac à sable, avec le Tartare et le Phlégéton, entre le seau, la pelle, la poire et le fromage.

Alors, ça va ma caille ?

Et ton M.E.N. péniblement ânonné, péniblement professé, toujours aussi galactique, toujours le petit doigt en l'air, quand il prend le thé, avec des mines de chaisière, récitant son rosaire ?
À voir les pépites qu'il dessine, je vois le ton s'assagir, le style s'orner de délicatesses.

Au surplus, quand il ébauche tes traits, avec des liquidités méritoires je te le concède aisément, supplie–le quand même de ne pas confondre ton portrait et ton peloton, justement, même si les deux s'exécutent.


Bisous, mon lapin.

PS : Caille ou lapin, carpe ou scarabée, tu noteras que ma classification de Linné est sujette à caution.
« Nomina si nescis, perit cognitio rerum ».
Je te laisse le soin, sinon le choix de la traduction.

Au fait, bonjour, au Soviet de quartier.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Neorossi
C'est complètement glucose.
Shine On You Crazy Diamond...
rapideyemove
Neorossi a écrit :
C'est complètement glucose.


Pas mal résumé.
Sobrement.

Quoique je redoute de coller au plaisir de certains sujets.
Et préfère les tenir à distance.

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
douglove
Je suis papa de 3 enfants, encore à l'école primaire
l'école est très bien, pas à me plaindre
par contre, les collèges et lycées ont une sale réputation

j'ai fait toute ma scolarité dans le public
j'étais ce qu'on peut appeler un 'gros branleur'
vous pouvez même pas imaginer
bref, c'est marrant quand on est jeune
c'est seulement 20 ans après qu'on se rend compte

j'aimerai que mes enfants soient dans un environnement stimulant
qu'ils aient envie d'apprendre pour pas finir comme papa
je suis presque persuadé que le collège public ne va pas leur offrir suffisamment d'ambition

j'ai un peu les boules quand je m'aperçois que toutes les écoles privées des environs sont religieuses, mais on m'a confirmé que c'était light

d'ailleurs, mon fils commence à apprendre l'histoire des religions au CM1 (dans une école publique). Chrétiens, Juifs et Musulmans, il connait maintenant. ça vient juste après les gaulois et les romains.
Je trouve ça bien, ça cultive

Voilà pour mon témoignage de gros branleur repenti
Government Stealth Warning : Don't drink from the Mainstream
MonsieurMalabar
douglove a écrit :
Je suis papa de 3 enfants, encore à l'école primaire
l'école est très bien, pas à me plaindre
par contre, les collèges et lycées ont une sale réputation

j'ai fait toute ma scolarité dans le public
j'étais ce qu'on peut appeler un 'gros branleur'
vous pouvez même pas imaginer
bref, c'est marrant quand on est jeune
c'est seulement 20 ans après qu'on se rend compte

j'aimerai que mes enfants soient dans un environnement stimulant
qu'ils aient envie d'apprendre pour pas finir comme papa
je suis presque persuadé que le collège public ne va pas leur offrir suffisamment d'ambition

j'ai un peu les boules quand je m'aperçois que toutes les écoles privées des environs sont religieuses, mais on m'a confirmé que c'était light

d'ailleurs, mon fils commence à apprendre l'histoire des religions au CM1 (dans une école publique). Chrétiens, Juifs et Musulmans, il connait maintenant. ça vient juste après les gaulois et les romains.
Je trouve ça bien, ça cultive

Voilà pour mon témoignage de gros branleur repenti


Pareil. Partout et pour tous le collège c'est la merde. Les enfants passent de gentils à pré-ados, les nez poussent avant les oreilles, les seins dans le désordre, les pieds avant les corps, les boutons, des bastons sans arrêt et un mélange social qui fait peur aux parents, et pour beaucoup d'enfants le seul vrai mélange social auquel ils feront face. C'est le moment ou il faut le plus les soutenir et les aimer alors qu'on a l'impression qu'ils sont grands.
Mais, n'en déplaise à notre Diogène (Jules Albert), c'est là qu'on apprend à vivre en société, parce que l'homme est un animal grégaire, qu'on s'ouvre aux autres, que les gouts se forment. Parmi les profs branleurs on rencontre toujours des passionnés prêt à sortir du cours pour ouvrir en grand l'horizon des enfants. Des qui les encourage après une mauvaise note.
Et c'est le temps des premières baisers.
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."
deadproz
Je le répète, j'ai été au collège dans le privé, la religion est vraiment très peu représenté... C'est d'ailleurs un choix!
En tout cas, les profs dans le privé, c'est autre chose, ils sont bien plus stimulant, motivés et surtout pas corrompu par les syndicats, j'ai jamais vu de grèves dans le privé, mais ça a peut être changé.
Invité
deadproz a écrit :
Je le répète, j'ai été au collège dans le privé, la religion est vraiment très peu représenté... C'est d'ailleurs un choix!
En tout cas, les profs dans le privé, c'est autre chose, ils sont bien plus stimulant, motivés et surtout pas corrompu par les syndicats, j'ai jamais vu de grèves dans le privé, mais ça a peut être changé.


Mes gamins sont dans le privé : ça ressemble furieusement aux bons bahuts publics du siècle dernier .... côté religion ... euh ... rien, absolument rien de différent par rapport à ce que j'ai connu au lycée Baudelaire (Roubaix)

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