Vos séries préférées ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
Olric
C’est bien la première que je lis que Dark est une série prévisible... et c’est une série avec des gosses, mais ils sont loin d’être le seul moteur de l’intrigue.
Me tirez pas dessus, j'ai pas de PEA !
Zorzi
Outsider est une enquête qui part trop dans le fantastique. J'ai abandonné rapidement. Dark aussi, comme Umbrella academy (bavard et trop BD) Je n'ai rien à me mettre sous la dent, j'ai même revu la moitié de Vikings . Il n'y a guère que Perry Mason qui m'a sauvé quelques soirées.
Redstein
Tu as vu Years and Years ?

La fin du monde vue par une famille britannique raisonnablement dysfonctionnelle et tout à fait dans l'air du temps (ou ordinaire, selon le pitch). Enfin, si j'ai bien compris : je n'ai vu que les deux premiers épisodes, mais c'était excellent - humoristique autant que touchant, pertinent et percutant... Je m'arrête là, j'ai presque épuisé mon quota d'adjectifs pour ce dimanche

C'est écrit par Russell T. Davies, excusez du peu... et il y a l'excellente Emma Thompson dans un rôle pas tellement de composition.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Sola
Olric a écrit :
C’est bien la première que je lis que Dark est une série prévisible... et c’est une série avec des gosses, mais ils sont loin d’être le seul moteur de l’intrigue.


Oui ça peut paraître un peu prématuré. Je me suis mal exprimé mais je faisais référence aux 5 épisodes vus. Un peu gênant pour moi car pour chaque scène je prevoyais chaque action, chaque comportement, chaque ressort. Lui va faire ceci, l'autre va faire celà, retour dans les années 80 alors chernobil etc..

Après ça m'intéresse malgré tout et comme vous êtes plusieurs à l'avoir appréciée cette série, j'en tiens compte.

*Je dois néanmoins rappeler que je fais partie des quelques uns qui ont trouvé que Breaking Bad c'est un peu merdique, particulièrement pour ce qui concerne le personnage de Walter White alors que j'apprécie la présence des personnages secondaires. (Je me suis déjà exprimé sur le sujet et ne compte pas revenir dessus).

Je préfère de loin Better call Saul.
Le bonheur rangé dans une armoire
Zorzi
J'ai essayé trois fois Breaking Bad jusqu'à voir toute la première saison : je n'y arrive pas.

Et je ne connais pas Years and years. Je vais aller voir.
Redstein
C'est très crade, Breaking Bad, faut être d'humeur...

Zorzi a écrit :
Et je ne connais pas Years and years. Je vais aller voir.


C'est pas long, six épisodes. Curieux de savoir ce que tu vas en penser
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Zorzi
Je n'arrive pas à suivre Ozark qui est pourtant bien foutu un peu pour les mêmes raisons : des cascades d'emmerdes à la queue-leu-leu…
coyote
Zorzi a écrit :
Je n'arrive pas à suivre Ozark qui est pourtant bien foutu un peu pour les mêmes raisons : des cascades d'emmerdes à la queue-leu-leu…


Sur Netflix, Mindhunter est excellent (au cas ou)
"Have you ever been to Electric Ladyland"

"Il est difficile de vaincre ses passions, et impossible de les satisfaire."

De la pub pour les copains =>
http://www.empty-spaces.fr/
Zorzi
Oui celui-là, c'était très bien. Un sujet qui dépassait les seuls faits décrits.
ZePot
Sola a écrit :
Je me suis mal exprimé mais je faisais référence aux 5 épisodes vus. Un peu gênant pour moi car pour chaque scène je prevoyais chaque action, chaque comportement, chaque ressort.

Spoiler : Sola vient du futur
Sola
Pourtant d'où je viens nous sommes en retard sur tout. Certains jouent même des reprises des Shadows !

C'est sans doute ma profession qui veut ça. 😄

Invité a écrit :
Ce matin, j'ai ouvert la porte de ma maison pour faire sortir le chien. A peine franchie par cette serpillère sur pattes, je l'ai vite refermée en prenant soin de laisser un mince entrebaillement pour m'assurer d'un oeil méfiant qu'il n'agresse personne jusqu'à ce que je ne puisse plus le voir. J'ai croisé le regard d'un passant qui m'a dévisagé d'un air curieux, je lui ai jeté un sort, j'ai refermé la porte avec vigueur.


Le chien ne reviendrait pas avant une demi-heure, j'en ai profité pour aller à la selle et tenter de voir l'avenir dans mes propres excréments. Comme c'est l'été et qu'il n'y a pas trop de nouveauté sur Guitariste.com, j'ai pris le pc portable pour une lecture rapide et digeste, remplaçant avantageusement la sempiternelle monotonie de la rubrique composition du canard wc.

La colique soudaine m'indique clairement qu'il me serait impossible de connaître la météo de la semaine et qu'il allait falloir broder quelques hypothèses pour mes adhérents au site de voyance en ligne. Cerise sur le gâteau, il n'y a plus de quoi essuyer l'entre-deux fesses, ni son pourtour et l'idée du tube de carton paré de l'ultime feuille en partie enduite de colle me paraît être l'aventure de trop.

Puisque j'ai un peu de lecture et un peu de temps avant que le clébs ne revienne, j'opte pour la solution qui consiste à attendre que la garniture soit sèche.

Après un bref inventaire des rubriques "Guitares", "Amplis", Effets", je m"aventure vers la rubrique "Backstage"... Qui sont tous ces gens qui ont l'air de se connaitre depuis une éternité ? Que peuvent-ils se raconter ? Est-ce que je vais pouvoir communiquer avec eux sans éprouver l'angoisse de celui qui n'a pas vu le film de la veille et qui fait le sujet du jour au sein d'un groupe uni à jamais ?

J'évite courageusement le sujet sur le carnage de Nice, n'ayant aucune compétence en matière de véhicule frigorifique. J'enjambe fièrement le sujet nécrotopic, devinant aisément son contenu par la particularité de mon gagne-pain quotidien et contourne bravement les sujets politiques, sources de polémiques évidentes pour le haut dignitaire d'une fratrie en voie d'exctinction que je suis.

Quelque peu déconcerté par la hauteur du vide qui me plante au faîte d'une solitude vertigineuse et d'une perplexité menaçante, je me prépare à rabaisser l'écran et empoigner la bouteille poussiéreuse, phare des ménagères de publicités mensongères quand je tombe sur le sujet "Le daubic des aventuriers, les vrais !".

D'un clic j'enfourche le foin qui alimentera modestement ma curiosité et comblera mes lacunes sur les milles et unes merveilles supposées inaccessibles au commun des mortels. La lecture de cette vingtaine de pages correspondant idéalement au temps qu'il me faut pour que la semi boue se transforme en croûte compacte et homogène. D'un point de vue métaphorique, cela correspond également au nombre de feuilles blanches prédécoupées qu'il m'eut fallu en condition normale d'hygiène défécatoire.

Les premiers mots et les premiers intervenants laissent présager une épopée pauvre en rebondissements mais on peut mettre le minimalisme de leur discours sur le compte de l'humilité et de la pudeur. Les suivants font preuve d'un peu plus de bravoure en affirmant et en ayant survécu puisqu'ils sont là pour l'écrire, s'être aventurés sur les chemins d'endroits aussi sordides et bassement fréquentés qu'une pizzéria, une grande surface ou un PMU, gages de désagréments intestinaux et psychologiques aptes à rivaliser avec les maladies diahréiques tant convoitées par les lobbies pharmaceutiques implantés en Afrique. Quand aux autres, je n'ai pu suivre leurs exploits sans douter de ressentir l'effroi d'un singe qu'on enverrai sur orbite.

Bien heureux de constater l'épaisseur complètement durcie et salvatrice, j'ai pu enfin refermer la boîte à papier virtuel et me suis préparé à franchir la dernière étape de mon aventure en utilisant pour la première fois le bidet qui se trouve dans la salle de bain, ce qui représente une distance conséquente quand les pieds se trouvent ligotés par tout un attirail vestimentaire à hauteur des chevilles.

C'est à ce moment qu'on frappe à la porte avec une telle fureur que j'en reste surpris malgré mes qualités divinatoires, n'ayant que pour excuse la difficulté à décrypter les évènements futurs sur matières solides puisqu'il n'existe pas de code Barbier dans ma discipline. Devant l'insistance des martèlements, j'ai de plus abandonné toute investigation en vue de contenir ma dignité et me suis dirigé vers la porte frusques aux chevilles. J'ai entre-ouvert sous les insultes d'un cycliste du dimanche se plaignant de morsures occasionnées par mon chien qui d'ailleurs entre en trombe, haletant. J'ai rétorqué que les petites bêtes ne mangent pas les grosses et qu'il a tout autant pu se sentir menacé par tant de ridicule vestimentaire. Dépité et incapable d'affronter ma mauvaise foi, le cycliste est reparti ronchonnant dans son guidon.

J'ai lancé un oeil méfiant dans la ruelle par l'entrebaillement, j'ai croisé le regard d'un passant portant le mépris d'un électeur de gauche fraichement séduit par les arguments du front national, la crotte au fignard je lui ai jeté un sort....
Le bonheur rangé dans une armoire
Sola
Faute avouée à moitié pardonnée ?

Je dois dire que je n'avais pressenti cette belle surprise !

C'est l'album que j'écoute quand je joue à Doom:

Le bonheur rangé dans une armoire
Sitael
Zorzi a écrit :
J'ai essayé trois fois Breaking Bad jusqu'à voir toute la première saison : je n'y arrive pas.

Et je ne connais pas Years and years. Je vais aller voir.


Même problème avec Breaking bad. J'aimerai bien accroché, tous le monde me dit que c'est génial. Mais je n'y arrive pas.
Star Wars 7 et 8 sont de super films.
Doc Loco
Sitael a écrit :
Zorzi a écrit :
J'ai essayé trois fois Breaking Bad jusqu'à voir toute la première saison : je n'y arrive pas.

Et je ne connais pas Years and years. Je vais aller voir.


Même problème avec Breaking bad. J'aimerai bien accroché, tous le monde me dit que c'est génial. Mais je n'y arrive pas.


Probablement parce que cette série n'est qu'un énorme crescendo confinant même parfois à l'hystérique dans les dernières saisons. Bref, on commence par des personnages falots, auquels on a pas vraiment envie de s'attacher, dans des situations glauques et souvent ridicules. C'est une mécanique infernale qui s'enclenche peu à peu et qui à de nombreuses reprises te laissera sans voix, complétement pétrifié. Ce qui est quasi inimaginable, inconcevable durant les premiers épisodes.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Zorzi
Oui c'est l'argument qu'on nous sert à tous les coups avec cette série. Tu te mets à table, la bouffe est dégueulasse mais on te jure que le dessert sera exceptionnel.
jimfire

Par contre years ans years est très très bien !

En ce moment sur backstage...