Vous et les livres...

Necrotrucmuche...
https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)ndera

En train de lire le 2ème tome des veufs noirs d'Isaac Asimov (le prolifique Asimov). C'est une série de petites nouvelles en huit-clos avec toujours les mêmes personnages plus un invité, différent à chaque fois et qui pose une énigme que les "veufs noirs" cherchent à résoudre tout cela dans une atmosphère digne d'Agatha Christie qu'Asimov admirait. Le premier invité de ce tome est un écrivain qui se décritDans une remarque à la fin de la nouvelle Asimov admet qu'il s'est insinué dans le personnage

Ce dernier volume de l’intégralité des articles publiés par Maurice Nadeau offre un excellent panorama de la littérature.

« Il n’est pas dans nos habitudes, à La Quinzaine, de prendre directement parti dans les luttes politiques. Il est cependant des événements si monstrueux, si révoltants qu’en traiter par le biais des livres sur le plan qui est le nôtre, celui de l’analyse et de la réflexion, pourrait laisser croire à une distanciation ou, comme dirait Sartre, à une conscience de survol qui, pour un intellectuel, équivaut à une démission. Quand Sakharov et Soljenitsyne appellent à l’aide, nous ne pouvons pas rester muets, et tant pis si d’aucuns nous accusent d’« anti-communisme » en feignant de croire que fonctionne encore ce vieux piège édenté. Il y va d’autre chose que d’une forme de gouvernement, ou même de société : des droits absolus de la pensée à s’exprimer... Elle est absolue ou elle n’est pas. » - M. Nadeau

"D'importation récente en France, le « wokisme » ne cesse d'étendre son emprise, en particulier à l'Université et dans le monde culturel. Partant de louables intentions de lutte contre les discriminations, il engendre des pratiques parfois problématiques. Il flirte alors avec des tentations totalitaires qui rappellent un passé stalinien mal connu des nombreux jeunes tentés par cette mouvance perçue comme progressiste.
Or ils en ignorent les risques pour les valeurs démocratiques fondamentales : l'universalisme, la rationalité scientifique, la liberté d'expression, la laïcité. C'est pourquoi la critique du wokisme ne relève pas d'une pensée conservatrice ou réactionnaire mais de la défense du modèle républicain."

Alors j'ai relu ceci
https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)emps_(roman)
et franchement dans le genre noir et dégénérés hillbillies ça marche plutôt bien..
Il y eu un film/adaptation sur Netflix.. qui n'a pas l'air (trop )pourri mais je préfère les bouquins au cinéma perso
et du même auteur dans la même veine... (peut etre un peu moins violent/noir)
le recueil de nouvelles "Knockemstiff" du nom de son bled d'origine

https://www.babelio.com/livres(...)52533

https://www.babelio.com/livres(...)83619

Pollock, il va falloir que je m'y intéresse un peu ...

Les bouquins de Thompson pourraient aussi peut-être te plaire, par exemple 1275 âmes / Pottsville, 1280 habitants

Ouaip j'aime bien aussi Jim....Je l'avais un peu oublié d'ailleurs.. Mais bon de bosser dans une bibliothèque il y a tellement de choix que des fois tu en oublie

sûr

En attendant, polar français ; je viens de finir un autre volume de la série Le Poulpe "Ethique en toc" de Didier Daeninkx dont la famille libertaire, anarchiste, communiste, nous vient droit de Belgique. Autant dire que .... c'est engagé ... mais bon si le texte permet d'avoir des propos radicaux de Daeninkx, l'histoire est un peu complexe et la fin .... ben, je l'ai trouvée un peu bâclée.
D'ailleurs Daeninkx oublie dans ce roman une des directives de la série (initiée par Pouy), c'est de parler du Polikarpov que le Poulpe essaie de remettre en état.
Mais si vous avez connu la région lyonnaise avant ou pendant l'incendie de la bibliothèque de l'université Lyon II, ça peut quand même vous titiller.

Deux petits extraits pour illustrer la couleur
* fait et personnage véridiques.

Compte-rendu de Freddy Gomez : https://acontretemps.org/spip.(...)le955


"Alice Becker-Ho est une amie. Les souvenirs qu’elle évoque ici, je les connaissais pour l’avoir entendue les évoquer, par bribes, par éclats, au cours de nos rencontres. Mais elle est aussi un auteur de talent – je me dispense à dessein de « féminiser » la fonction parce que je sais qu’elle se fout comme d’une guigne des tics d’une époque qui semble devoir renoncer à tout sauf à la revendication pathologique de ses identités contingentes."


4ème de couverture :
"Dans ce récit intense la narratrice se souvient d'avoir littéralement chaviré, l'année de ses quatorze ans, pour une enseignante de français, originaire d'Alexandrie, qui allait lui ouvrir les portes de la Poésie et orienter une part importante de sa vie. Cette figure idéalisée qu'elle retrouvera dix ans plus tard la décevra immensément et elle se serait résolue à l'oublier, "puisque tout passe" , si trois décennies plus tard encore, le beau navire de la mémoire ne l'y avait ramenée par l'entremise d'un ami de jeunesse de l'homme avec lequel elle avait tout partagé.
Cette belle illustration des théories d'André Breton sur le hasard objectif, empruntée à la vie même, est placée sous le signe d'une poésie dont il faut "exécuter le programme dans la réalité" . Elle est également un témoignage de premier ordre sur un aspect intime de la vie d'un certain Guy Debord."

Je viens de finir un roman de Gilles Thomas ; nom trompeur, c'est un autre pseudo de Julia Verlanger (pseudo itself), auteure française de Science-fiction. J'ai une attirance particulière pour les romans de SF écrits par des femmes, on y retrouve bien plus de sentiments humains, d'empathie et en conséquence les personnages paraissent souvent mieux décrits et même plus crédibles.
Tout ce que je viens de dire se retrouve dans "Les ratés" que je viens de finir.

Gilles Thomas est assez méconnue même si elle est bien considérée par ses pairs. Peut-être certains d'entre vous ont vu ou lu la BD "L'autoroute sauvage" et la suite tirés de sa trilogie "La terre sauvage". Je n'ai pas lu la BD mais je vous recommande les romans.

Gabrielle Wittkop, Alice Becker-Ho ou Annie Le Brun ont heureusement toujours su éviter les bons sentiments, et je les en remercie sincèrement.


"En 1977, avec son essai Lâchez tout, puis en 1988 avec Vagit-prop, Annie Le Brun fait polémique en critiquant violemment ce qu'elle considère comme l'imposture de l'idéologie dite « néo-féministe », une logique identitaire, « caricature du totalitarisme bien-pensant », la réapparition « insidieuse du moralisme et de la niaiserie qui caractérise le point de vue féministe militant sur la sexualité sous couvert d'une enquête objective ».

Dans ce qu'elle regroupe sous le terme de « stalinisme en jupons », sont nommément visés le livre d'Évelyne Sullerot Le Fait féminin et celui de Marie-Françoise Hans et Gilles Lapouge Les Femmes, la pornographie, l'érotisme, mais aussi de grandes inspiratrices et figures du féminisme, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Benoîte Groult, Germaine Greer, Gisèle Halimi, Élisabeth Badinter, Annie Leclerc, Xavière Gauthier, Luce Irigaray, Hélène Cixous, etc."

Un des plus grands esprits du XXe siècle.

"Pour Simone Weil, un parti comporte potentiellement, dans sa lutte pour le pouvoir, un caractère totalitaire. Ils défendent leurs intérêts propres au détriment du bien public. Il faut se garder comme de la lèpre de ce mal qui ronge les milieux politiques mais aussi la pensée tout entière.

Contre les passions collectives, elle brandit l’arme de la raison individuelle.
Rédigé en 1943, ce texte propose un système fondé sur l’affinité et la collaboration de tous, un hymne à la liberté individuelle capable de s’exprimer dans le cadre d’une collectivité."

Le film vaut le coup, dans le style un peu glauque et poisseux de True Detective avec des acteurs dans des emplois inhabituels.