Vous et les livres...

Le film vaut le coup, dans le style un peu glauque et poisseux de True Detective avec des acteurs dans des emplois inhabituels.

Gustave Roud est l'auteur de cette traduction à paraître en octobre. On se souvient qu'un autre poète suisse, Philippe Jaccotet, avait préparé l'édition dans la Pléiade.

https://www.editions-allia.com(...)oemes

“La mer enlève et rend la mémoire, l’amour
De ses yeux jamais las fixe et contemple,
Mais les poëtes seuls
Donnent à ce qui dure une assise éternelle.”

Hölderlin donne à lire, dans toute sa force, une poésie aux prises avec une “image de la divinité” obsédante et multiforme. Le divin qu’Hölderlin cherche avec acharnement emprunte tour à tour les visages d’Apollon, de Dionysos, du Christ ou même de la seule limpidité. Dans la vie-même de l’homme – dans sa vie propre, dans ses tourments – et dans la beauté d’un monde hanté par les paysages d’une Grèce idéale, aux allures olympiennes, il croit trouver cette divinité… ou bien la perdre.

Adjoignant au lyrisme romantique les figures classiques de l’élégie ou de la pastorale, Hölderlin met en miroir les peines de l’homme, porteur trop imparfait d’une grâce pourtant authentiquement divine, et les beautés limpides d’un monde baigné dans la lumière d’un “midi d’or”.
Fruit d’un travail sensible et éclairé de traduction et de sélection, ce recueil est aussi l’œuvre de Gustave Roud, lui-même poète et premier grand promoteur de l’œuvre de Hölderlin en France.

La voix qui s'exprime là est celle d'une liberté d'esprit authentique issue du surréalisme. Une voix autonome et presque unique qui s'opposa de manière virulente à l'intégration et à la récupération du combat féministe par le spectacle marchand et politique, le transformant en une forme d'arrivisme social genré.

"Méprisant depuis toujours les maîtres qui ont des mœurs d'esclaves comme les esclaves impatients de se glisser dans la peau des maîtres, j'avoue que les affrontements habituels entre les hommes et les femmes ne m'ont guère préoccupée. Ma sympathie va plutôt à ceux qui désertent les rôles que la société avait préparés pour eux." - Annie Le Brun

En cours : La Grande guerre des bleus et des roses - Norman Spinrad

C'est comme un bonbon, on espère qu'on ne verra pas la fin ....

Lecture d'utilité publique pour ceux qui croient au bullshit gouvernemental concernant l'état de l'EN et du niveau scolaire en France.

Sur je ne sais quel fil, ce livre a été cité :



Je me le procure dès que possible

A lire en buvant un Perrier bien frais

Pour le prochain chapitre, je vais me faire un Pulco citron.

Avec du rhum arrangé, ça passe ?


Ou du champagne, pour se mettre dans l'ambiance ...

Amis lyonnais,
je viens de finir un volume du Poulpe qui se passe dans les banlieues Sud de Lyon (Saint Priest, Vénissieux, ....) écrit par un conseiller principal d'éducation en lycée et président de la MJC de Vienne.
"Le Poulpe, c'est quelqu’un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n’est ni un vengeur, ni le représentant d’une loi ou d’une morale, c’est un enquêteur un peu plus libertaire que d’habitude, c’est surtout un témoin."
A propos d'émeutes ...

Mes lectures de la rentrée :

Attention, tu te gauchises dangereusement Mon frère a (encore) interviewé Ruffin, je vous mettrai le lien ici si ça vous intéresse.