bullfrog a écrit :
fabilou a écrit :
JayBea a écrit :
Je suis régulièrement en conflit avec la guitare en jazz standard, particulièrement en ce moment....
C'est quoi cette histoire de conflit, JayBea? Si tu luttes, c'est que tu es en train d'acquérir quelque chose...
Back to the guitar dès vendredi pour moi, là j'avais un gig à préparer et qui m'a bien mis la tête dans le pavillon de mon tenor...
intéressant ça. J'attends la suite avec impatience
Il y a plusieurs choses, mais encore ce soir, j'ai un gout amer, et je n'ai même pas voulu jouer avec des gens. Parce que, je trouve que le piano, lui, a parfaitement son rôle d'accompagnateur, est puissant rythmiquement, riche harmoniquement... Et je n'aime pas ce qu'apporte la guitare dans le quartet-quintet classique. Du coup j'ai préféré écouter.
J'ai sans arrêt cette comparaison piano-guitare en tête, le piano lui, n'a qu'une voie, chaque touche a sa note, c'est simple d'un côté. La guitare, c'est pas le cas et ça me frustre parce que je suis constamment prisonnier, 99% du temps, je n'improvise pas, ou alors c'est de l'improvisation mathématique, rythmique, guidée vaguement par des notes. Tout s'inscrit dans des schémas, des voies "autorisées", "à suivre", ces arpèges, modes... Je me dis qu'on s'en détache peu à peu, mais je repousse ça à plus tard.
Un point intéressant est que dès qu'on sort des grilles de jazz standard, on est forcés de plus utiliser son oreille lorsqu'il ne s'agit plus des cadences habituelles. En tout cas de mon côté j'ai l'impression d'avoir besoin d'une pause, bien que je ne travaille plus la guitare de façon méthodique depuis l'été dernier.
Pourtant j'apprécie le jazz standard à la guitare, mais... Beaucoup moins qu'au piano. C'est marrant parce que mes deux approches de l'instrument sont complètement différentes, et travailler le piano me fait prendre conscience que je ne prend pas la guitare dans le bon sens.
Désolé pour ce paragraphe centré sur moi
Mais je pense que certains éléments sont intéressants, surtout sur l'improvisation très schématique que l'on a tendance à faire à la guitare. La solution, probablement, réside dans la connaissance profonde de l'instrument... Horizontale surtout...