Un des plus grands mélodistes, oh que oui...
Un arrangeur instinctif hors pair, mille idées de sons–images à la seconde.
Son horizon discret tellement plus loin, haut et fort, plus endurant que ce qu'on nomme, par facilité, la variété, totoche.
Parti rejoindre Bronco Junior, ou François Lebleu si l'on veut bien, absent du monde depuis décembre 2008.
Les filons de Mobilis in mobile et de L'Homme aux mille vies (avec la basse de Colin Moulding d'XTC) me viennent aux lèvres, en premier.
Les albums solos laissent s'attarder l'écho de bien d'autres pépites encore, plus ténues, dépouillées, humbles.
Hubert le fragile.
L'inquiet.
Cœur gros comme ça.
Jusqu'à la fin.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.