"Traduction" de l'autobiographie de Slash

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yoyo
  • #45
  • Publié par
    yoyo
    le 30 Dec 08, 11:48
Tiens à la lecture du chapitre 13 y a quelques chose que j'avais jamais remarqué sur le nom VR

Revolver = Guns sans roses.
Belgian_PEPSI
t'as traduit ce livre de 600 pages en ci peu de temps? putain...

Enfin peorso jl'ai fini depuis 1 an ce livre donc bon :p
Jackson Randy Rhoads 5 Ivory --> Randall RG50TC
Percevalle
je ne fais que recopier, avec son accord, la traduction de SlashSan de GNRfrance.net, aucun mérite pour ma part
c'est pas faux
Flying Merlin
Apparament, Axl Rose a commencé à écrire un truc de son côté, mais il n'a fait que commencer et écrit de temps en temps sans pour le moment avoir l'intention de le publier... on aurait alors les deux versions (on connait pas celle d'Axl Rose, ce qui donne pour l'instant plutot raison à Slash)
Percevalle
toujours le chapitre 13 !

Mais avant, nous avons fait le désormais traditionnel cirque des dîners gratuits et vins à volonté à New York pendant environ une semaine. Ca n'a pas été dur de décider avec qui nous allions signer quand Clive Davis et un gars de A&R, Ashley Newton avait pris l'avion pour venir nous voir répéter à Toluca Lake. C'était une belle démonstration d'intégrité et de solidarité si l'on considère les conditions dans lesquelles ils nous ont écouté. Ils était assis dans une pièce qui ne devait pas faire plus de 6 mètres, avec une table de billard située entre eux et nous et ils avaient tous les amplis en pleine tronche. Ils sont restés dans ces conditions pendant cinq chansons. Ils avaient envie de se forger une opinion au delà de tout le battage médiatique que nous provoquions et voulaient nous voir jouer dans notre élément naturel.
"C'était super, vraiment super" Clive nous a dit une fois terminée. "Merci".
Ils ont adoré "Slither" et "Fall to Pieces" et pas longtemps après, le choix était fait. Nous avons choisi RCA.
Après tout le boulot de préproduction avec Josh à Lavish, nous avons bougé au NRG pour enregistrer l'instrumental. Tout à fait par hasard dans la porte à coté du studio, Dean et Robert de STP était en train de bosser sur un nouveau projet, une fois encore, la porte juste à côté de la nôtre. Cette fois on ne pouvait pas les éviter : ils étaient vraiment à coté et nous partagions le même espace de détente. C'était juste une question de temps avant que Scott ne les croise et c'est ce qui est arrivé mais tout s'est bien déroulé. Scott est allé à leur rencontre et je ne sais pas ce qu'il leur a dit mais ensuite il n'y avait plus de problèmes. Scott leur a même fait écouter nos démos et nous avons passé du temps ensemble et tout s'est bien passé.

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Quand se fût le moment pour moi d'enregistrer mes parties de gratt' pour l'album, j'ai voulu enregistrer dans un plus petit studio histoire d'économiser un peu d'argent, donc Josh m'a proposé d'enregistrer dans son studio situé entre Highland et Sunset boulevard; c'est là que Jimi hendrix avait enregistré "Axis : Bold as Love". Je suis arrivé au studio avec Josh et j'ai vu qu'il y avait une bonne table de mixage, mais quand j'ai fait le tour j'ai remarqué qu'il y avait juste deux malheureuses enceintes de studio Yamaha AS-10, ce qui est bien pour écouter de la musique de fond, mais lorsque j'enregistre ma guitare je mets mes amplis dans la pièce principale, celle où sont les micros et je joue dans la cabine de contrôle où se trouve le producteur et la table de mixage. Je fais ça parce que je ne supporte pas de jouer avec un casque. Cette installation n'allait pas me convenir du tout. Jusqu'à maintenant et par habitude, j'enregistrais l'instrumental live comme une piste de guitare témoin puis je refaisais les pistes dans la cabine de contrôle à un niveau de décibels surpuissant, en fait dans les mêmes conditions sonores qu'en concert. Les enceintes me servent de repères lorsque j'enregistre, donc elles doivent être énormes et puissantes. La paire d'enceintes que j'avais devant moi n'allait pas le faire.
"Donc c'est avec ça que tu enregistres les guitares ?" j'ai demandé à Josh.
"En fait... oui habituellement ces enceintes sont suffisantes."
"Je n'ai jamais joué avec ça et je peux te dire tout de suite qu'elles ne vont pas être suffisamment puissantes".
Et j'ai pensé à ce que ma femme Perla n'arrête pas de me dire sans arrêt : je suis compliqué. Je voyais bien que je balayais Josh et tout son studio d'un revers de main. Fallait que je travaille sur cette partie de moi, donc plutot que de faire un caprice et d'exiger de trouver un autre studio et peut-être même un nouveau producteur, j'ai finalement choisi de m'adapter.
"Ecoutes, trouve juste de plus puissantes enceintes et on fonctionnera comme ça" Je lui ai dit. Josh a paru incroyablement soulagé.
Je ne peux pas dire que ce fut une expérience agréable. Les techniciens du studio nous avaient loué de nouvelles enceintes mais aucun d'entre eux n'avaient fourni un travail acceptable. Enfin ce n'est pas tout à fait vrai - ils ont réussi à avoir le bon matos le tout dernier jour de l'enregistrement. A la fin, j'étais satisfait de mon travail sur notre premier album, mais quand j'y repense maintenant, ce fut une session vraiment très inconfortable pour moi. Somme toute, mon jeu sur cet album est plutôt réservé, c'est pourquoi il n'y a pas beaucoup de solos comme ça aurait du. Je me sentais trop limité pour improviser comme j'ai l'habitude de le faire normalement.
Je pense que Dave s'est beaucoup mieux sorti du matos du studio que moi lorsqu'il est venu enregistrer ses parties. Ce qu'il a fait est vraiment super : il a ajouté toutes ses sonorités qui enchérissent les guitares.
Pendant cette période Scott devait rester à proximité de sa maison à cause d'une ordonnance de la cour en conséquence de son arrestation. Il venait, enregistrait les voix et rentrait vite chez lui. Il avait seulement l'autorisation de sortir pendant trois heures par jour pour travailler.

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Duff et moi nous sommes partis nous occuper du mixage à New York avec George Marino le technicien et voilà Contraband était terminé. J'ai bu mon premier verre depuis plus d'un an ce soir-là. J'étais resté muet concernant GN'R/Axl jusqu'à ce que Duff et moi fassions la promo de la sortie du premier album de Velvet Revolver. Jusqu'à présent je n'avais jamais parlé en public sur ce qui s'était passé entre Axl et moi et je n'avais pas prévu de le faire. Mais les médias ont voulu connaitre mes sentiments sur le sujet et je ne pouvais pas les encourager. Je n'avais rien de plaisant à dire. C'est comme si ils avaient touché un nerf et soudainement tout ce qui sortait de ma bouche n'était qu'amertume et méchanceté, c'était exactement le contraire de la façon dont je voulais réagir. Lorsque GN'R et moi avons choisi des chemins opposés, j'avais voulu honnêtement rester en retrait et de ne jamais avoir à dire du mal dans la presse, parce que beaucoup d'autres artistes avant moi avaient choisi cette option et j'avais toujours pensé que c'était détestable. Mais voilà, j'étais dos au mur à cause de la presse qui cherchait constamment la controverse et à raviver les tensions. Je n'arrivais pas à contrôler mes réponses. Tout ce que je disais sur Axl était négatif : c'était presque émotionnel. Et bien sûr, ça a considérablement énervé Axl et ce fut l'élément déclencheur de sa colère contre moi dans son communiqué de presse en 2005, et je ne parle même pas des complications que ça a engendré lors des poursuites de GN'R par la suite.

Lorsque l'album fut prêt à sortir, Duff et moi avons fait le tour de la presse afin de promouvoir l'album en Europe et au Japon pendant quelques semaines. Le groupe était en tournée avant même la sortie de l'album. Nous avons démarré la tournée au Kansas et puis dans chaque grande ville de chaque état. Nous avons fait en sorte de générer suffisamment de buzz et lorsque l'album est sorti en juin 2004, il est arrivé 1er lors de la deuxième semaine. Nous étions à Vegas lorsque Clive nous a appelé pour nous annoncer que l'album était en haut des charts, et je dois dire qu'après tout ce que j'avais vécu, recevoir un appel du légendaire Clive Davis m'avait regonflé à bloc : ce fut le point de départ de mon livre. Nous sommes restés en tournée pendant 19 mois et nous avons joué partout des clubs, aux festivals en passant par les stades.
Le groupe a joué devant des milliers de personnes autour du monde et notre album avait été vendu à 3 millions d'exemplaires à travers le monde. On a bossé dur sur cette tournée, nous avons joué jusqu'à cinq concerts par semaine, dans une ville différente chaque soir. La plupart du temps nous étions en bus. Nous avons joué au Live 8, nous avons fait le Donnington Festival et nous avons sorti 3 clips pour ce disque. C'était un vrai succès, soudainement nous étions devenus à nouveau un groupe majeur.
Notre dernier concert a été donné à Orlando et puis tout le monde est rentré à la maison reprenant sa vie. Et quand s'est arrivé, nous avons traversé toutes sortes de merdes. Il y eut des rumeurs de séparation, des rumeurs comme quoi nous avions replongé à nouveau dans la drogue et que nous étions sur le point de nous taper dessus et beaucoup d'autres rumeurs, impossible de toutes les énumérer.

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(Slash dit avoir eu encore beaucoup de mal à se réadapter à la vie normale... d'être à la maison, et puis d'avoir un enfant, dans ce passage il reparle de l'effet que ça produit d'être père, de la grossesse difficile de Perla pour London. Il dit que le fait de devoir s'occuper de son chien lorsque Perla était alitée lui a permis de se préparer à la naissance de London crounch.)

Etre père me forçait à être présent et m'encourageait à rester sobre. Quand je n'étais pas avec Velvet Revolver, je restais à la maison avec ma femme, élevant notre fils. J'étais un papa, jouant les infirmières, j'achetais des jouets, assemblant les jouets électriques. Et puis Perla tomba enceinte à nouveau. Nous avons appris qu'il s'agissait d'un garçon et c'était un nouveau soupir de soulagement. C'était à nouveau en bébé de siège et les complications ne sont intervenues que plus tard. Ce fût un coup dur pour Perla à nouveau.

(A suivre)
c'est pas faux
Percevalle
TOUJOURS LE CHAPITRE 13

J'étais en tournée lorsque notre deuxième fils est né. Je m'assurais de rentrer à la maison régulièrement pour rendre visite à Perla, mais le jour où mon second fils est né j'avais un concert la veille. En un rien de temps je devais prendre un vol pour Atlantic City puis prendre un vol jusqu'à la maison et ensuite arriver pour sa naissance le lendemain matin. J'ai raté l'avion pour rentrer à L.A. et j'ai eu du bol de pouvoir prendre un autre vol. Je suis arrivé à l'hôpital juste avant qu'il ne naisse. J'ai passé la nuit et le lendemain matin avec Perla et mon nouveau et si petit garçon, et puis j'ai fait le chemin inverse et rejoint le groupe au concert suivant.
Nous ne savions pas comment appeler notre second garçon jusqu'à ce que nous nous souvenions de ce que notre pote Robert Evans nous avait conseillé pour notre premier fils. Comme d'habitude, il avait été si convainquant que je n'avais pu refuser.
"Donnes lui le nom le plus cool qu'un mec puisse rêver" il nous avait dit avec sa célèbre voix de bariton. "Appelles le Cash"
"Robert, c'est trop tard" je lui avais dit "Nous avons choisi London".
"Ok. Mais si vous avez une seconde chance" il nous a dit "faites le bon choix".
Après une courte délibération, nous avons pensé qu'il avait raison. Et donc notre deuxième fils s'appelle Cash.

*******
Après deux années de tournée nonstop, j'étais à nouveau confronté au monde réel, et malgré le fait que je sois habitué à cette situation, ça n'a pas été facile à gérer, ça devenait encore plus dur de se réadapter. Lorsque tout ce que tu as à te préoccuper c'est de te rendre d'un concert à un autre, quand le concert suivant est ta seule préoccupation pendant une période de temps assez longue, quand le room service et ta chambre d'hôtel sont tes seuls repères c'est que tu vies d'une manière stylisée. Quand tu es à la maison, peut importe qui tu es, rien ne ressemble à ça. Lorsque tu es à la maison tu dois te bouger le cul et faire les choses par toi-même : lorsque tu es chez toi, tu deviens un type normal et tu dois compter sur tes propres capacités. Par le passé, pour contrecarrer cette transition je buvais et prenais de la drogue pour rendre plus facile ce passage. Dès que tu as un enfant, et si tu veux être un parent respectable, tu dois te sortir cette option de la tête : quand tu rentres de tournée et que tu es un père, tu rentres à la maison et tu dois gérer ça. En fait tu passes d'une situation où tu te préoccupes seulement de toi à une situation où tu dois prendre soin des autres.
Ca n'a pas été facile ni pour Perla ni pour moi quand je suis rentré à la maison. J'ai commencé à boire du vin, beaucoup de vins, en tournée et elle me regardait me replonger dans mes vieilles habitudes. Peu importe la raison, mais lorsqu'elle est venue me voir en tournée, j'avais choisi ce jour là de passer mon temps à boire au bar, sous le prétexte de l'attendre. Tout ce que j'avais réussi à faire c'était de me mettre minable au point d'être mal lorsqu'elle est arrivée. Je lui ai dit bonjour et je me suis effondré. Donc nous avons eu à gérer ce problème.

Lorsque Velvet Revolver a été signé, puis lorsque nous avons enregistré l'album, et que nous nous préparions pour partir en tournée, on nous a demandé de changer de management et je n'étais pas d'accord du tout. Ca m'a forcé à chercher mon propre manager qui agirait pour mes intérêts en dehors du groupe. Ca me paraissait logique, mais ce que j'ai fait en réalité a aliéné ma relation avec le reste du groupe et causé une grande animosité entre nous et le management quand fut le moment de signer les contrats. Cette situation a ajouté un niveau de stress que les deux années de tournée n'ont fait qu'amplifier. Les tensions n'ont pas affecté notre alchimie sur scène ou notre créativité, mais au quotidien et à un niveau personnel, les choses devinrent sensibles, et à la fin de la tournée, tout le monde se sautait à la gorge. Je reste sur mes positions, mais je comprend que ce que j'ai fait a été ressenti comme un coup de poignard dans le dos pour les autres. J'en arrive à la raison qui les a énervé.


Ca s'est passé au moment où Axl a choisi d'envoyer un communiqué de presse dont le résultat n'a rien fait de plus que de mettre de l'huile sur le feu. Ca a été largement commenté, donc je ne vais pas rentrer là-dedans, mais pour faire court, Axl avait publié un communiqué disant que j'étais venu chez lui, extrêmement cohérent, un matin très tôt pour lui demander de stopper les poursuites qui trainaient depuis des années à l'époque. Le communiqué prétendait également que lui et moi avions parlé pendant un moment et que je n'avais fait rien d'autre que de tenir des propos dénigrants sur Scott Weiland et sur le reste du groupe.
La vérité c'est que je n'ai jamais parlé à Axl personnellement depuis le moment où j'ai quitté le groupe en 1996. C'est triste mais vrai. Je suis allé chez lui un soir mais j'étais ivre - Perla ne l'étais pas et c'était elle qui conduisait. Je suis arrivé devant sa porte et je lui ai laissé un mot qui disait quelque chose comme ça "Il faut qu'on parle. Appelle-moi. Slash." Mais je ne l'ai pas donné à Axl, je l'ai donné à son assistant(e).
Dans tous les cas, Axl a sorti son communiqué, et ça a fait beaucoup de bruits parce que c'était la première fois qu'Axl parlait publiquement de ce qu'il pensait de moi, des procès et de tout le reste.
Comme je l'ai dit, l'incident a été largement commenté dans la presse et sur internet donc si ça vous intéresse dans savoir plus vous pouvez le trouver facilement.
Le problème c'est que cet incident et les conséquences négatives que ça a entrainé dans Velvet Revolver m'ont beaucoup perturbé ; je ne peux à peine en parler aujourd'hui et encore moins en reparler en détail ici. J'ai commencé à penser que tout ce que j'avais réussi à construire était en train de s'écrouler.
Déjà et en premier lieu, le procès était un cauchemar qui durait depuis trop longtemps. Pour ne pas rajouter une couche litige supplémentaire, la façon la plus simple d'expliquer la situation c'est de dire que depuis 2001, nous sommes embarqués dans un procès sur les droits et les profits sur les licences et sur le merchandising. C'était le genre de litige type des séparations de groupe, une partie se plaignait à une autre partie de ne pas avoir été assez payée. Le monde du rock n' roll est truffé de ce genre de connerie.
Mais ce qui m'a blessé le plus, c'est que j'ai du me justifier devant mon propre groupe. Je me suis pointé et j'ai du insister auprès d'eux pour leur dire que tout ce qui avait été raconté était faux, mais la façon dont Axl avait rédigé ce truc faisait qu'ils avaient pris comptant ce qui avait été présenté comme un fait. Les gars ont eu du mal à accepter ma version de l'histoire. En même temps, je leur ai raconté la vérité vraiment sincèrement. Au début, j'ai envisagé la possibilité de répondre publiquement et j'ai dit à mon groupe que je le ferais, mais à la fin j'ai pensé que ça compliquerait seulement les choses voire les prolongerait.
Je ne savais pas trop quoi faire; ma crédibilité était en jeu. Quelques jours plus tard, le groupe s'est réuni mais Scott n'est pas venu.
Puis Scott a sorti publiquement un démenti. Il attaquait Axl sur tous les niveaux. Et ma première réaction ne fut pas de dire "tu as raison" mais fut de dire "ne dis pas de conneries sur Axl", moi je peux balancer sur Axl et quand je le veux, parce que j'ai eu à le gérer pendant des années. Mais ni Scott ni aucun autre ne pouvait faire ça.
Les tensions dans le groupe ont monté encore d'un cran et résultat mon matos qui se trouvait chez Matt Sorum, l'endroit où nous répétions et composions, avait été enlevé.
La rumeur circula que j'avais quitté Velvet Revolver pour rejoindre Guns N' Roses. Je ne sais pas qui a lancé cette rumeur mais ça a fait suffisamment de bruit pour que ça cause une épuisante bataille au sein du groupe. Les médias ont pris un malin plaisir a relayé la rumeur : disant que Slash avait quitté ses ex potes de Guns pour aller rejoindre Axl sans se soucier de ce qu'était Guns N' Roses aujourd'hui. A ce moment, je pense que Chinese Democracy était encore en route.
Tout semblait présenter comme un fait, mais la vérité c'est que je n'avais pas fait ça. Tu prends n'importe quel journal sur cette période, ou si tu écoutais la radio ou si tu regardais des blogs sur internet à ce moment là, tu ne pouvais pas passer à coté. C'était un fait : J'avais quitté Velvet Revolver pour revenir dans Guns. La réalité c'est que rien de tout ça ne s'est produit : pendant ces mois-là j'étais à la maison, en train d'enregistrer des idées sur ma console numérique.
C'était literallement un jeu de stratégie : ça nous a prit longtemps pour dépasser toute cette connerie. Enfin, quand l'orage fut passé, nous nous sommes remis à bosser. Je me suis juste pointé chez Matt un jour comme si rien ne s'était passé.
"Ecoutes" je lui ai dit "Toute cette histoire est ridicule. Tu veux que je te raconte ce qui est vraiment arrivé ?"
"Oui"
J'ai raconté ma version une nouvelle fois dès que tout s'était un peu calmé. Clairement, le temps à prouver que je n'avais pas l'intention de rejoindre Axl et Guns N' Roses, parce que rien de tout ceci n'est arrivé. C'est ce fait qui a semblé convaincre davantage les potes que ma version des évènements. Je ne me suis jamais senti obligé de me justifier auprès des potes, mais je l'ai fait, ce qui m'a toujours considérablement énervé. Après avoir parler en tête à tête avec Matt, j'ai fait de même avec Kirschner, puis Duff et Scott. Finalement, toute cette histoire était vraiment inutile et peu importe ce qui avait été dit ou non. Je n'avais pas le temps pour ça. Mais nous avons traversé cette épreuve. Et nous en sommes renforcés aujourd'hui.
(A suivre)
c'est pas faux
Percevalle
fin du chapitre 13

le groupe s'est finalement retrouvé à nouveau et nous avons commencé les répétitions chez Matt dans son studio d'enregistrement situé dans son garage. Tout le monde était là et nous avons commencé à bosser sur de nouvelles compos pour le nouvel album. C'est à ce moment là que je me suis fait une déchirure au poignet en bossant à la gym et donc je suis allé voir le docteur. Il m'a prescrit quelques exercices thérapeutiques et un flacon de Vicodine. Je ne savais que trop bien l'effet que produisait chez moi la Vicodine, mais comme ça m'avait été prescrit par mon docteur, tout m'a paru ok et parfaitement nécessaire. J'ai pris la Vicodine comme ça m'avait été indiqué, un comprimé toutes les quatre heures. Très rapidement c'est devenu deux comprimés toutes les quatre heures, puis un toutes les heures, puis toutes les 15 minutes- c'est comme ça que je fonctionne.
Il n'y avait pas que mon groupe qui était en danger, Perla et moi traversions des moments difficiles comme jamais auparavant. Je suivais mon propre chemin avec la Vicodine et Perla suivait un autre chemin : Après la naissance de notre second fils, Perla avait voulu perdre un peu de poids qu'elle avait pris à cause de sa grossesse et en faisant ça elle était devenue accroc aux prescriptions de pilules amincissantes. Les pilules amincissantes sont une forme de speed d'une certaine manière et elle en avait pris trop longtemps sans se soucier de l'altération de sa personnalité que les pilules produisaient sur elle. Elle était déjà d'un naturel superactif, une personne superactive qui avait toujours un temps d'avance sur moi. En ajoutant ces pilules euphorisantes à cette équation les traits de sa personnalité étaient multipliées, suffisamment pour qu'elle devienne beaucoup trop intense à gérer pour que je ne la supporte.
Notre relation devenait de plus en plus agitée donc je suis parti à Las Vegas pour participer au VH1 Rock Honor en 2006, où avec mon pote Tommy Lee, nous avons joué un set en l'honneur de Kiss. Lorsque j'étais là bas j'ai retrouvé mon pote blindé d'Oxycodine et obtenu d'avantage de pilule que je ne pouvais en ingérer. Mon pote s'était sorti du cancer mais entre temps il avait été victime d'un accident de voiture et avait donc une nouvelle liste interminable de prescriptions médicales. Lorsque quelqu'un te dit qu'il a ce genre d'ordonnance, tu ne poses aucune question.
Et comme j'étais suffisamment initié à toutes sortes de drogues, je me suis demandé ce qui se passerait si je broyais toutes les pilules, si je les rendais liquide et si je me les injectais. J'étais assez ravi que ça fonctionne. Je me suis bien amusé à Vegas : c'était l'endroit idéal pour suivre le chemin que je m'étais fixé. Je suis resté là-bas plus longtemps que je ne le devais. J'étais stone.
Je suis rentré à la maison et les relations à la maison sont encore descendues d'un cran. J'étais sous médicament; un mélange de Vicodine et d'Oxycodine. Perla et moi nous nous sommes séparés brutalement; nous nous sommes séparés un jour : J'ai pris une chambre d'hôtel près de l'aéroport. J'ai chargé notre Hummer avec mes fringues et mon chat et dans ma tête je ne revenais pas. Je n'étais pas irréprochable, mais je ne pouvais plus supporter ce qu'elle était devenue. Je lui ai dit qu'elle avait besoin de faire une cure de désintox. Elle fut d'accord " Si j'y vais, prends soin des gosses" c'est la dernière chose qu'elle m'ait dite.
********

Ca allait mal pendant que Perla était en cure de désintox - notre nounou prenait soin de nos enfants alors que je gardais mes habitudes en ce qui concerne l'Oxycodine. J'avais trouvé un réseau à L.A. et j'en avais acheté pour 3 mois de consommations. Je n'en prenais pas chaque jour mais presque toutes les nuits. Si je n'en prenais pas la journée c'était pour préserver mon groupe et ma famille. Mais ça n'a pas duré longtemps : je me faisais une injection avant d'aller en répétition. Ca n'altérait pas ma créativité pour le groupe parce que je restais dans un état mental assez claire, mais voilà c'était reparti... j'étais dans les nuages. C'était devenu si incontrôlable que je me piquais dans la salle de bain de Matt et il était évident pour tout le monde que j'étais stone. Dans le même temps, personne n'a rien dit, du moins au début et ça en dit long sur notre tolérance collective. Je n'essayais même pas de cacher mes habitudes auprès des membres qui eux avaient partagé leur problèmes et un chanteur qui devait toujours gérer les siens. Mon état était tellement minable que Matt avait même trouvé du sang sur les murs.
Nous avons continué à aller de l'avant, pas vraiment loin en avant, mais nous avons continué à écrire quelques trucs à petits pas. J'ai accompagné Matt à un concert Camp Freddy pas vraiment pour voir le concert mais plus pour entretenir mon réseau d'Oxycodine et refaire mes stocks. Je pensais que je savais exactement ce que j'étais en train de faire mais je ne pense pas que j'avais pris conscience que j'étais devenu un vilain petit canard. Je me rappelle en coulisse ce soir là: tout le monde se taisait lorsque je passais. Ca a commencé à être le cas partout où j'allais.
Mon manager à l'époque et également aujourd'hui s'appelle Carl Stubner et pendant que j'étais à Vegas, il m'a passé un coup de fil. Nous avons parlé de quelques trucs et je n'y avais pas prété attention à ce moment là, mais il m'écoutait très attentivement, essayant de situer où j'en étais réellement. Je ne me souviens plus de quoi j'étais en train de parler lorsqu'il m'a interrompu soudainement.
"hey" il m'a dit " Sois honnête avec moi. Tu vas bien ?"
"Oui" je lui ai répondu en mentant. "Je vais bien. Pourquoi ?"
"Ecoutes moi. Ce n'est pas à moi de te dire comment tu dois gérer ta vie et je ne suis pas flic. Je veux juste savoir si tu vas bien, ok. Parce que si ça ne va pas, je suis là. Mais tu dois être honnête avec moi"
"Je vais bien, vraiment... Oui je vais bien."
J'ai fait le concert, j'ai rencontré mon pote dealer, je suis rentré à L.A; et j'ai su que je déconnais trop pour croiser Perla, elle était sorti plus tôt de sa cure et maintenant elle était devenue clean, et je ne parle même pas d'être dans cet état devant les gosses. J'ai fait la seule chose qui me paraissait juste : j'ai réservé une chambre d'hôtel sur West Hollywood et ce jour-là, j'ai calé le jour où je rentrerais en cure de désintox. Perla et notre entourage s'inquiétait pour moi. Mais elle était patiente et tolérante et c'est pourquoi nous nous aimons tant l'un l'autre.
Je n'allais pas bien. Mais j'étais presque sur le point de le reconnaître. Je savais que je devais en finir avec cette saloperie. Je devais prendre de la distance que se soit envers ma femme et le groupe, je savais que j'avais besoin de silence et de soutien. Et je l'ai eu. Cette période en cure m'a fait beaucoup de bien parce que j'étais guéri. D'abord j'ai stoppé les drogues, puis je me suis vidé la tête et j'ai fait un travail sur moi pour ne pas avoir à replonger dans ce genre de situation. Le matin du 3 juillet 2006, je suis entré en cure. J'y ai passé 30 jours et je me suis remis sur pied. J'ai appris beaucoup sur moi, plus que je ne le pensais. Et alors que je suis en train d'écrire, je suis sobre depuis ce moment.

***********
Une fois remis sur pied, le groupe fut de nouveau sur les rails et nous étions prêt à enregistrer et composer notre deuxième album, Libertad. C'était une expérience différente, nous étions différents explorant de nouvelles idées, unis par notre amitié. Il y avait cette sorte de liberté rafraîchissante : c'était comme si nous avions mûri ou du moins comme si nous étions plus confortable sur le fait de savoir qui nous sommes dans le groupe.
Nous avons commencé à bosser avec Rick Rubin juste avant que je ne devienne sobre, en fait je pense que c'était avant et après mon histoire avec l'Oxycodine. Nous étions vraiment ravi pour d'évidentes raisons : Rick est une légende. Mais ça n'a pas vraiment fonctionné : Rick avait sa façon de bosser, il avait son équipe qui faisaient le travail de production et tous les 3/4 jours il venait voir comment ça allait. Il avait l'habitude d'avoir plusieurs groupes qui fonctionnait comme ça en ville.
Ca ne pouvait marcher comme ça pour nous. Rick écoutait un peu ce que nous étions en train de faire et il nous disait de prendre une partie de la chanson et de la combiner avec quelque chose qu'il avait entendu auparavant et qu'il avait aimé. Nous étions également jaloux qu'il se focalise sur plusieurs projets en même temps, faisant 4 albums en même temps. C'était comme si il nous quittait pour aller rejoindre une de ses maitresses, et puis lorsqu'il était présent nous n'étions pas réellement sur la même longueur d'ondes. Dans ces conditions l'album aurait pu mettre un an ou plus à voir le jour.
Nous nous sommes séparés de Rick et nous avons repris les opérations dans le studio de Scott, à Lavish. Scott a proposé de continuer avec Brendan O' Brian qui avait enregistré la plupart des albums de STP. J'avais seulement entendu parler de lui pour ça. Je l'ai tout de suite apprécié lorsque je lui ai parlé au téléphone donc nous lui avons dit de venir et tout est rentré dans l'ordre. Brendan aimait bosser rapidement et il était dur et puis il exigeait que chaque membre du groupe soit présent à chaque session. Je pense que c'est le meilleur conseil que je puisse donner à un groupe.
Si l'un d'entre nous ne se pointait pas à l'heure, Brendan refusait de bosser jusqu'à ce que tout le monde soit présent, ce qui nous a mis rapidement dans de bonnes conditions mais qui nous a également motivé à être présent. Mais il apporté plus qu'un peu de discipline à l'équation, il a apporté de la musicalité qui vient du fait qu'il joue de la guitare, de la basse et de la batterie. A n'importe quel moment il pouvait jouer avec nous et ça a vraiment aidé à avancer.

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Nos sessions étaient intéressantes, tout le monde était présent et tout le monde appréciait le boulot des autres. Je ne pensais pas que ce genre de chose soit possible, mais l'alchimie qui sortait de tout ça surpassait les premières sessions de Guns. Tout le monde était tellement inspiré et chaque chose que nous faisions, chaque chose que nous expérimentions, était vraiment musical. Nous jouions bien, scott chantait vraiment bien et nous avons fini par utiliser comme version finalisée sur l'album, la plupart du temps, la première ou deuxième prise live de chaque chanson. Cet album représente ce qui arrive lorsque tu associes un bon groupe de rock n' roll qui aime ce qu'il fait avec un producteur qui le comprend bien et sait exactement ce qu'il fait.

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Perla et moi sommes clean aujourd'hui et sommes heureux. Juillet 2007 sera mon premier anniversaire, et j'en ai fait beaucoup plus cette année que les deux années avant celle là réunis. Ton karma a beau te filer des cartes "sortie de prison" à la pelle, il y a bien un moment où elles finissent par ne plus sortir. Je m'estime vraiment chanceux, donc je ne vais plus prendre de risques. Un junkie a seulement deux options et j'ai une longue liste de potes de chaque côté. Soit il devient clean soit il meurt, et chaque jour je suis ravi d'avoir trouvé la force de prendre le bon chemin.
c'est pas faux
Percevalle
Conclusion/ remerciements

On m'a demandé quelques fois ce qui m'a décidé à écrire ce livre et en voici les raisons : quelques personnes qui me connaissent bien n'arrêtaient pas de me dire que je devrais le faire et finalement je me suis laissé convaincre. J'étais vraiment réticent à partager ma vie d'une certaine façon, principalement dans un support destiné à la vente, et par dessus tout parce que je considère qu'un mémoire est quelque chose que tu fais lorsque tu es en fin de carrière. Ce n'est pas mon cas, et même si c'était le cas, je n'aurais plus beaucoup d'intérêt à faire ça. Ce n'est pas naturel de regarder sa vie objectivement, mais quand je l'ai fait, j'ai réalisé que mon histoire jusqu'à maintenant était assez divertissante. J'ai réalisé également que si je n'avais pas décidé de tout écrire maintenant, qu'il y aurait de grandes chances que je finisse par tout oublier. Pour finir, j'ai réalisé que ce livre servirait à autre chose : ça tirerait un trait sur une partie de ma carrière et que ça marquerait le début d'une autre.
Je veux clarifier encore un point, parce que c'est encore une des questions qui me hantent presque tous les jours, généralement parce qu'elle est posée par des gens qui ne me connaissent pas. Je veux énoncer, très simplement encore une fois pourquoi j'ai choisi de ne pas continuer avec Guns N' Roses pour que personne ne se sente le besoin à nouveau de me poser la question lorsque l'on me croise dans la rue. Et voici pourquoi : 1) le manque constant de respect à nous tous engendré par les retards soir après soir sans aucune raison 2) Les manipulations juridiques qu'Axl nous a forcé à signer, en demandant la propriété du nom et en nous rétrogradant contractuellement à de simples musiciens sous contrats et 3) la perte d'Izzy et Steven, qui faisaient partis intégrante du son du groupe et sa personnalité... sans eux, le groupe n'avait plus son alchimie originale.
Mon départ n'a rein à voir avec les divergences artistiques, comme beaucoup le pensent. Ce n'était pas aussi simple que "Axl voulait mettre des claviers et Slash était de la vieille école". Ca n'avait rien à voir avec le fait qu'Axl voulait se diriger vers quelque chose de plus digital et Slash voulant rester à l'heure de l'analogique. Penser que nous avons dissous le groupe et l'alchimie musicale pour quelque chose d'aussi banale est stupide. C'est vrai, je suis de la vieille école et j'aime que les choses restent simples, mais je n'ai jamais été étroit d'esprit. J'étais plus que flexible et volontaire pour essayer toute sorte de technique d'enregistrement ou explorer de nouveaux sons, aussi longtemps que je jouais dans la même cour que des musiciens qui bossaient ensemble dans un but commun. J'aurais suivi Axl vers un album industriel ou quoi que se soit qu'il aurait voulu faire si l'atmosphère créatrice entre nous était positive. Ma souplesse est la seule chose qui m'ait gardé aussi longtemps dans ce groupe : c'est comme ça qu'une équipe fonctionne.
Et pour tout ce qui se jouait en dehors, j'ai appris, en regardant tout ça à froid, que les gens embauchés par Axl "pour représenter ses intérêts" et qui ont conduit à la perte du groupe aurait du être un peu plus intelligent. Peut-être que l'intelligence n'a rien à faire là-dedans : s'ils s'étaient souciés de lui et de Gn'R en tant que groupe plutot que de lui conseiller de prendre un autre chemin, l'histoire aurait pu être différente. Quelqu'un aurait pu prévoir le manque de résultat positif qui se dessinait sur la route qu'Axl avait choisi de prendre. Mais encore une fois, peut-être que c'est ce qu'il voulait.

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Mon meilleur pote Marc Canter a sorti un livre qui accompagne visuellement tout ce que vous avez pu lire ici. (Slash rappelle leur histoire commune et fait un peu de pub pour Reckless Road).

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THE END woohoo woohoo woohoo

PS : Je m'arrête là pour cette partie car excepté le rappel des raisons qui ont fait que Slash a quitté GN'R, le reste (2 pages et demi) n'est pas vraiment intéressant entre guillemets.
Il fait un clin d'oeil à Marc Canter et un peu de pub pour Reckless Road.
Il rend hommage à ses parents.
Chronologiquement, VR est sur le point de tourner en tête d'affiche pour promouvoir la sortie de Libertad et Slash est en train de préparer la sortie d'un album solo "Slash and friends" sans donner plus de détails
Il dit également qu'au moment de l'écriture de ce livre, Steven Adler va mieux.
Et pour finir il évoque sa vie de famille.
Fin du livre
c'est pas faux
Flying Merlin
Ces ultimes lignes nous montrent quand même que malgré l'amertume que Slash a pour Axl, il ne met pas toute la faute sur son dos, et tout comme Duff il dit que c'est surtout la faute de tout ces managers à la c**
Percevalle
Jazzm@ster a écrit :
A cause de toi j'ai les yeux qui piquent ce matin au boulot, j'ai tout lu jusqu'à 2h30 du mat...


désolé

oui les requins qui entouraient le groupe, a la recherche d'argent facile ont effectivement une grosse part de responsabilité
c'est pas faux
Jazzm@ster
Percevalle a écrit :
Jazzm@ster a écrit :
A cause de toi j'ai les yeux qui piquent ce matin au boulot, j'ai tout lu jusqu'à 2h30 du mat...


désolé

oui les requins qui entouraient le groupe, a la recherche d'argent facile ont effectivement une grosse part de responsabilité


C'est transposable à l'ensemble de la musique contemporaine non? le téléchargement a bon dos...
Flying Merlin
Regardez, à moment donné, Slash était prêt à suivre Axl pour ce qui allait devenir Chinese Democracy... Finalement, toute une armée d'agents et autres requins ont monté Axl contre Slash et vice versa, le caractère d'Axl ne facilitant rien (le coup de Paul Tobias et des reflexions d'Axl après l'arrêt cardiaque de Slash), Slash s'est barré...

Dommage, dire qu'on aurait peut être pu avoir Slash sur Chinese Democracy...

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