Bien cette Judith triomphante.
Très très bien.
Du coup, je suis en train de me réécouter une de ses vieilles voisines auxquelles elle m'a fait irrémédiablement penser, à cause de leurs forte tout en retenue, coléreux, auxquels le souffle de l'auditeur ne peut que se suspendre ; oui, la belle, très belle voix d'Etta James avoisinée, toute proche.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.