Le petit guide de l'enregistrement DIY

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ZePot
  • #30
  • Publié par
    ZePot
    le 24 Oct 13, 17:22
Effectivement je ne recommandais pas d'enregistrer avec un micro, mais j'indiquais que c'est possible et que ça peut servir. L'idée de ce topic, c'est de se lancer avec les moyens du bord : une salle de répète, quelques micros... le but premier est d'apprendre. Comme dit xelalex35, on peut avoir une excellente prise de batterie avec 4 micros.

Pareil pour le live. Il y a des chansons qui gagnent à être prises en live, d'autres en re-re, polémiquer a priori n'a aucun sens. Mais faire le travail que je décris page 2 ne peut qu'être bénéfique.
Invité
Aller je m'y colle pour...

LE MIXAGE

Je précise qu'il s'agit d'une approche globale et destinée aux débutants, dans l'absolu on pourrait faire 50 pages rien que sur l'equalizer ou la compression, ce n'est pas le but ici.

Autre précision importante: Je ne suis pas ingénieur du son, juste un passionné autodidacte qui enregistre dans son home studio depuis quelques années maintenant. Je vous livre donc ces informations selon ma compréhension du mixage, des DAW et de la production musicale au sens large, mais si certains points ne sont pas clairs ou que je dis des bêtises, n'hésitez surtout pas à me le signaler.

Déjà pour les néophytes: qu'est-ce que le mixage?

C'est tout simplement l'étape qui suit celle où vous avez en principe fini toutes* vos prises de sons: on va maintenant les mélanger au mieux afin de faire quelque chose qui soit le plus agréable possible à l'oreille, et qui corresponde à votre "vision" du morceau.

*: de nos jours tout se fait sur DAW ou presque, il n'est donc pas rare de refaire des prises pendant l'étape du mixage voir au delà.


Déjà, il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une étape qui est à la fois technique et créative: la "patte" sonore d'un producteur se ressent surtout à cette étape (même s'il intervient lors de l'enregistrement et / où sur le coaching du groupe pendant qu'ils font leurs prises bien entendu).

Bref, le mixage c'est ce qui va faire amener votre morceau vers sa forme finale.

Concrètement vous allez agir:

- Sur le niveau de vos pistes
- Leur positionnement dans l'espace
- L'aspect sonore ou timbre de vos pistes (via des effets, distorsions, equalizers etc)
- La dynamique de vos pistes et plus globalement de votre morceau

L'important est de se rappeler qu'il n'y a pas de méthode absolue, chaque producteur a ses méthodes et ses trucs et astuces, l'important est que ça sonne. Déjà dit dans ce topic mais c'est important de le redire:

FAITES CONFIANCE A VOS OREILLES.

Pour cela, voici un petit résumé des outils à votre disposition:

Etant donné que nous travaillons sur DAW, la plupart des composants (Eq, Compresseurs, effets, etc) prendront ici la forme de plugins intégrés à votre DAW utilisés en insert.

La spatialisation et le niveau

Vous avez vos pistes, votre belle table de mixage (virtuelle, on est tous sur DAW ici), vous pouvez commencer à mixer.

Premier point: vous allez pouvoir agir sur la spatialisation (ou "panning") de vos pistes afin d'élargir votre mix:

Vous allez par exemple placer une guitare complètement à droite, le chanteur à gauche, la caisse claire et le kick au centre, que sait-je. Ce placement n'a pas vraiment de règle même si certaines pratiques vont être plus ou moins marquées (la guitare à droite et la batterie à gauche, ça sonne très sixties )

Vous allez également pouvoir agir sur le niveau de vos pistes grâce aux faders, et ainsi doser le volume des instruments et voix les uns par rapport aux autres.

- Attention, selon les DAW la spatialisation ne s'effectue pas forcément de la meme facon, en particulier sur les pistes stéréos.

- Si vous montez trop un fader, c'est peut-etre que le niveau de votre piste est trop bas à l'enregistrement...


L'équalisation

Sans aucun doute l'outil le plus utilisé sur l'étape de mixage. C'est en effet l'équalisation qui va vous permettre de travailler le rendu piste par piste: quoi de mieux pour un kick que de booster le "pic" de fréquence grave afin d'avoir un kick imposant? Trouver le sweet spot de votre enregistrement de guitare passe également par la. Magnifier la voix de votre chanteur qui a des graves trop prononcés, ou encore faire en sorte que le kick de la batterie ne marche pas sur les plates bandes de votre basse. Il permet donc de booster certaines fréquences plus agréables à l'oreille, de séparer deux pistes qui pourraient trop facilement se confondre, voir carrément enlever les fréquences qui peuvent vous gener.

Plus simplement: il va vous permettre de sculpter le son de chacune de vos pistes

Dans l'absolu il n'y a pas vraiment de regle sur l'équalisation, meme s'il faut faire attention à certains points:

- Si vous ressentez le besoin de faire une équalisation trop violente (par exemple booster de 10db les mediums sur une prise guitare), posez vous la question: est-ce que ma prise est bonne? Bien que ce ne soit pas une généralité, il arrive parfois qu'une équalisation trop extreme soit un recours à une mauvaise prise... Et dans ce cas, mieux vaut refaire la prise.

- Ne pas oublier que si vous boostez certaines fréquences, votre signal va sonner plus fort, attention donc à votre structure de gain (on en reparlera sur mon futur post sur la DbWar). Pensez que dans l'idéal, votre equalizer ne doit pas agir comme un boost: si vous boostez certaines fréquences, pensez à en enlever d'autres.

- Chaque instrument a ses particularités: la voix a une plage de fréquence bien spécifique (de mémoire, de 80 à 1400Hz aux extrêmes), la basse également, bref, adapter son équalisation en fonction de ces données est primordial.

Il existe de nombreux types d'equalizers: paramétriques, graphiques, dynamiques... Je ne vais pas rentrer dans le détail ici, un poste dédié viendra plus tard.

La compression

Le compresseur, qu'est-ce que c'est? Nombreux sont ceux qui l'utilisent mais n'ont qu'une idée très vague de ce que peut bien faire ce joujou. Pour bien comprendre son principe, il faut remonter aux origines de l'invention, aux débuts de la radio dans les années 20-30.

Pendant les émissions en effet, il y avait d'importances différences de volume (imaginez par exemple une émission qui diffuse un orchestre symphonique: entre le solo de flute et le moment où tous les instruments jouent, il peut y avoir des différences énormes!)

Du coup, afin que l'on puisse toujours entendre le son correctement, un technicien montait ou descendait le volume selon l'intensité du concert. On s'est vite aperçu qu'un circuit serait capable de faire la même chose de manière plus efficace. C'est comme ça qu'est né le compresseur: il va donc booster le signal quand il sera trop bas et le réduire quand il sera trop haut. On retrouve en général ces différents paramètres sur les compresseurs (liste non exhaustive)

Threshold: Le palier (ou "niveau") avant lequel le compresseur va se "déclencher"
Attack: vitesse de "déclenchement"
Release: durée avant que le compresseur ne cesse de fonctionner quand le signal repasse en dessous du palier
Ratio: la quantité de compression appliquée.
Gain: permet de booster le signal étant donné que le compresseur va par défaut faire perdre du volume.

Il existe plusieurs types de compresseurs: VCA, Optique, FET ... Chacun a sa couleur sonore et va etre meilleur dans un domaine que dans un autre. J'y reviendrais plus tard également.

Quelques astuces:

- Il peut être parfois difficile pour des oreilles non entrainées de correctement entendre l'effet d'un compresseur sur la piste. Souvent, on met le compresseur, ca sonne plus fort et on se dit "waouh trop bien", du coup on en met aussi sur une autre piste et ainsi de suite... Le lendemain on réécoute son mix et on s'aperçoit que c'est de la bouillie. Pensez donc à comparer vos pistes à volume équivalent avec et sans compression.

- De la meme manière, quand vous utilisez un compresseur, essayez de garder à l'esprit son but initial, ne l'utilisez pas comme un boost. Visualisez cet opérateur radio dans les années 20 avec son bouton de volume qui cherchait à anticiper les moments où le volume serait plus ou moins fort et garder à l'esprit que le but initial du compresseur est celui ci.

- Il existe plusieurs manières d'utiliser un compresseur, en insert sur une piste, à l'étape de mastering, on peut faire de la compression parallèle, j'y reviendrais plus tard sur un poste spécifique. Si vous n'avez pas la patience d'attendre, google est votre ami.

Les effets (Reverb, delay, flanger, distorsion...)

Bien connus des guitaristes, ils sont abondamment utilisés sur bien d'autres types d'instruments (et bien entendu sur les voix!)

C'est sans doute par cela que vous serez le plus créatif :

- Si une voix noyée dans la reverb vous plait, pourquoi ne pas tenter?
- Et une distorsion, ça sonne comment sur une caisse claire?
- Un delay ping pong ca rend bien sur de la flute?

Bref, les possibilités sont infinies. Pensez juste à ne pas en abuser et surtout à adapter leurs usages aux styles que vous mixez:

- une distorsion sur la voix d'une chanteuse type Céline Dion, pas sur que ça passe bien.
- Au contraire sur la voix du chanteur de Deerhunter, l'effet a son charme (et il est au passage parfaitement dosé)

Bref, adaptez les effets à leur contexte, et n'oubliez pas que cela influence grandement le rendu final (que serait Kashmir sans le flanger sur la batterie? )

Maintenant il existe plusieurs manières d'appliquer ces effets :

- Vous pouvez les mettre en insert sur votre piste
- Ou bien vous pouvez les appliquer via un bus ... D'ou la suite sur:

Les bus et auxilliaires

Dans n'importe quel DAW, vous avez la possibilité de regrouper plusieurs pistes vers des sous ensembles nommés "Auxiliaires", principe hérité des pas si lointaines tables de mixage analogiques.

Pour faire simple, un auxiliaire est une piste qui en regroupe plusieurs. On peut par exemple regrouper toutes les pistes guitares sur l'auxiliaire 1, toutes les pistes batteries sur l'auxiliaire 2, etc.

Cela permet de pouvoir se concentrer sur le mixage de certains groupes de piste uniquement, de pouvoir agir sur leurs volumes et leur appliquer des effets sans avoir à multiplier la charge CPU => vous pouvez ainsi appliquer un seul delay sur 10 pistes de guitares plutot que d'appliquer 10 fois le meme delay sur 10 pistes de guitare.

La structure de gain

NDR: Ne connaissant que les DAW, je n'aborderais pas la structure sur les tables analogiques, qui fonctionnent de manière bien différentes sur ce sujet précis.

Qu'est ce que la structure de gain? Pour bien comprendre sans rentrer trop dans la technique, vous devez savoir que la plupart des DAW travaillent en 32 bits à virgule flottante. Pour les non-informaticiens, cela permet en gros à votre DAW de pouvoir reproduire une plage dynamique de presque 1500 dB (quasi infinie donc), contrairement à du 16 bits (96 dB) ou du 24 bits (144dB).

En clair, cela veut dire que dans l'absolu, mis à part sur le master, votre signal ne peut jamais clipper, peu importe combien vous le booster.

Pourquoi est-ce problématique?

Parce que beaucoup d'éléments hardware mais également de plugins sont fait pour fonctionner avec des niveaux cohérents en entrée (c'est à dire des niveaux qui ne clippent pas, et si possible qui ont un peu de headroom) !

- On va donc faire attention à toujours laisser -3 à -6dB de headroom sur vos "peaks" de manière à ce que vos plugins fonctionnent de la meilleure manière possible. Faites également en sorte de ne jamais être en dessous d'un max à -12dB, afin de ne pas avoir à trop booster votre signal par la suite (car vous boosterez également le bruit qui va avec!).

- Faites attention à ce que vos plugins ont en entrée: Vous envoyez un signal qui peak à -6dB dans un compresseur, mais à quel niveau ressort-il avant d'aller dans votre prochain plugin? Il peut etre intéressant de mettre un outil de metering afin de voir le niveau réel que va prendre votre plugin en entrée. Certains éléments sont particulierement sensibles à ce problème car pas prévus du tout pour fonctionner au dessus de 0dB et peuvent donc apporter bruits, saturations, ou une sensation de fouilli dans le traitement. (C'est entre autre pour cela que certains plugins ou racks proposent un bouton de gain en entrée, de manière à réduire le signal qui a deja pu etre boosté auparavant par un autre élément de la chaine)

- Pensez également au fait qu'une bonne structure de gain permettra de garder du headroom pour votre master afin que l'ingénieur de mastering ai suffisamment de plage dynamique pour travailler ! Dans l'idéal votre master doit avoir des peaks entre -3 et -6dB.

Globalement, prenez soin de ne pas faire clipper vos pistes et gardez à l'esprit qu'il faut du headroom. L'inverse est également mauvais (signal trop bas puis boosté), mais par experience je sais qu'on a souvent tendance à avoir un signal trop élevé.

Quelques techniques de mix

Liste non exhaustive et trèèèès rapidement abordées de trucs et astuces pour avoir un "gros son" (chercher sur google pour plus de détails):

- Le "HAAS effect": Enregistrez deux fois la même piste guitare par exemple, puis "pannez" la premiere completement à droite et la deuxieme completement à gauche; vos guitares prendront une ampleur impressionnante. Attention à ne pas le mettre à toutes les sauces, cela peut vite sonner bordélique.

- l'ADT (automatic double track): un peu hérité du HAAS effect, s'utilise souvent sur les voix. Plutôt que d'enregistrer plusieurs voix, on va doubler les pistes (ou bien les envoyer sur auxiliaires), leur donner un léger retard, les panner et leur appliquer un pitch très léger. Cela va donner l'impression d'élargir la voix et agir sur son grain.

- La compression parallele: on va généralement mélanger une piste "dry" avec cette même piste (le plus souvent via un auxiliaire) une forte compression, ce qui rend l'effet du compresseur moins "violent" pour l'oreille.

- le "Ducking": en utilisant certaines fonctionnalités du DAW (comme le side chaining) on peut associer un compresseur (ou d'autres effets d'ailleurs!) à une piste.

Pour donner un exemple concret: je met un compresseur sur mes pistes de guitare, et je le "duck" sur le kick de ma batterie. A chaque kick, le compresseur va... compresser mes guitares, et donc "écraser" leur volume, faisant ressortir le son de la batterie, donner un effet de "pumping". On peut également utiliser le ducking pour déclencher certains effets à partir d'un certain volume (ou silences!), bref plein d'applications. Pensez à farfouiller les fonctions de side chain de votre DAW préféré.

Il existe bien sur plein d'autres techniques, peut-etre que vous meme en inventerez de nouvelles demain

C'est tout pour aujourd'hui, mais je reviendrais sur certains points plus détaillés à l'avenir.
Encore une fois, si vous avez des commentaires, suggestions, ou que j'ai dit des bêtises par endroit (si si, ça m'arrive) n'hésitez surtout pas.
bluesyclem
Je me propose de commenter un peut ton post, surtout pour parfois préciser des choses...
Après tout je ne trainais plus sur ce forum depuis pas mal de temps, temps durant lequel j'ai commencer le son.
Au départ j'ai commencer chez moi comme ici avec une carte son et un micro pas cher, de fil en aiguille aujourd'hui je suis un jeune technicien du son.
En ce moment, j'ai du temps et j'essaye de me remettre un peut à la zik et je suis retomber sur guitariste.com en cherchant des infos.
Du coup j'en profite pour donner un peut de ce que je sais ici et là.

Je reprend donc le post de barney en majorité ici.

LE MIXAGE

Tout d'abord, il faut bien différencier le producteur, du directeur artistique de l'ingé son et du technicien/assistant son.

Le premier produit votre musique il vas donner son avis votre projet, trouver des solutions pour qu'il se concrétise aussi bien au niveau artistique que commerciale, financier que marketing.
Le DA est là pour vous accompagner dans la réalisation de votre disque, vous lui amener un travail et lui planche dessus pour "l'améliorer", lui il est là pour vous coaches, vous dire si ce que vous faite est utilisable ou si vous chantez faux. Il est là pour vous dire "là si tu fais comme ça tu verras ça sera beaucoup mieux", il est là pour limiter les guitaristes dans leurs folies des solos et les batteurs dans leurs transes de breaks foireux.

Il faut savoir que pas mal d'ingés proposent se service et font donc office de DA et d'ingé, ils produisent en quelque sorte le son de votre album pour le coup.
Sinon, normalement l'ingé n'est pas là pour juger le travail du musicien ou le guider dans ses choix artistiques mais surtout pour travailler avec le DA.
En clair, le DA veut donner tel ou tel choses et il le dis avec ses mots, maintenant le rôle de l'ingé est de faire en sorte de le réaliser techniquement, le DA ou le musicien vas lui dire, là il faut que ce soit comme ça, et sur ce l'ingé vas par exemple décider d'utiliser tel ou tel micro dans tel position avec tel préamp, de placer tel et tel élément de tel façons dans le mix etc...
Son rôle est aussi d'avoir la responsabilité de la séance, de driver tout le processus de création de l'album, de savoir dire au musicien, là tu es faux, là ça n'ira pas car tu joue trop bas, là tu n'es pas en rythme, pour gagner du temps et de l'efficacité.
Le rôle d'ingé a aussi un côté diplomatique, c'est lui qui vas être en relation avec l'artiste et qui vas être a 80% responsable de l'ambiance de la séssion.

L'assistant lui, a un rôle qui porte un nom un peut glorieux mais en réalité il est bien plus que le mec qui vas faire le café.
C'est le gars qui vas préparer toutes les séances, faire en sorte que le studio soit opérationnel quand l'ingé, le staff et le groupe arrivent.
C'est lui qui vas tout brancher, configurer tout le studio en suivant ce que l'ingé veut.
Il est aussi très souvent le mec qui passe des nuits à éditer, recaller un batteur qui ne joue pas en rythme, entretenir et réparer les éventuelles pannes matérielles.
C'est aussi lui qui vas venir en session bouger les micros en fonction de ce que lui demande l'ingé, et en France se charger du pro tools (oui au states ils sont dans le délire d'avoir carrément un opérateur pro tools...)
Bref, c'est le mec qui se lève tôt le matin et ne dors pas beaucoup la nuit...

Voilà, c'est un long rappel mais c'est bien pour un musicien de savoir à qui il a à faire si jamais il fou un jours les pieds dans un studio.


En ce qui concerne le mix, concrètement quand on parle d'un mix, on parle du mélange de plusieurs son entre eux pour donner le résultat final, le morceau.
Mixer un art subtile et délicat, et en début de carrière on parle surtout de mise à plat en studio.
Ca reviens au même, mais disons que le mix est plus perçut comme quelque chose de très aboutis où toutes les décisions ont été murement réfléchies, où tout est pris en compte et est le résultat final, le max de ce qu'on a pus faire pour arriver à ce qu'on recherche au départ.
De fait il est plus humble de parler de mise à plat, même si dans le cas de production home studio on peut parler de mix dans le sens où ce ne sera de toutes façons jamais un projet aboutis de a à z sur tous les plans, surtout si on en est au niveau de la maquette, de l'ep

Bref, simple anecdote...

Attention tout de même, on n'agit pas sur le niveaux en tant que tel avec un fader (sauf cas d'envois) mais plutôt sur un ratio dans le cas d'un mix.
C'est encore une fois quasi la même chose que ce qui est dit je l'accorde, mais je met le doigt sur le fait de ne pas mélanger la notion de niveau (et là on parle de niveau électrique) et de ratio.
L'idéal est de travailler sur une moyenne de 0dB le fader aux alentours de 0dB. C'est le meilleurs compromis au niveau électrique et au niveaux de la subtilité de l'action sur le fader, en effet un fader n'a pas une course linéaire et c'est vers le 0dB qu'on aura le plus de précision.
Après bien sûre il existe des centaines de façons de mixer, mais la plus "facile" est je pense celle ci.
Pour finir j'aimerais mettre le doigt également sur les plugs-in.
Le plus souvent il est vrais que nous les mettons en insert, mais pas tout le temps.
Ce n'est pas parceque l'on travail virtuellement que l'on met tout en insert, certains traitements se font toujours via auxiliaires.
Mais on en reparlera plus tard, déjà faudrait t'il explique ce qu'est un insert, et avant de comprendre cela il faut se pencher un peut plus sur les synoptiques de consoles.
Car même si c'est un logiciel, la console d'un pro tools, d'un cubase ou d'un logic fonctionne de la même façon qu'une vrais console, et nous devon utilisé de la même façon.
D'ailleurs, quand on mix uniquement sur logiciel et non sur une console physique, on appelle ça le mix In The Box (ITB)

L'équalisation

Equaliser est en effet un art difficile et surtout au début quand les oreilles ne sont pas encore très éduqués...

Néanmoins si je peut me permettre de donner des conseil, j'irais presque au contraire de ce que est ici mentionné.
Je m'explique, quand on equalise, on ajoute ou redonne du niveau.
De fait on amplifie certaines fréquences ou les attendus à l'aide de filtres. Il se trouve que dans la plupart des home studio les eq sont de moyenne ou mauvaise facture, donc on évitera de rajouter du gain avec en amplifiant certaines fréquences.
Mais me direz vous avec de bons equa on procède pareil.
Dans l'equalisation, ce n'est pas une règle d'or mais je vous le certifie cela sera mieux dans 90% du temps, il vaut mieux enlever que rajouter.
Pourquoi ? Car pour mettre en avant quelque chose, mieux vaut baisser le reste qu'augmenter cette chose.
A terme on perd un peut de niveau, mais ce niveau se rattrape par la suite, pas d'inquiétudes.
Cette façon de penser est un peut la même que l'histoire des niveaux de volume en répétition, si on entend pas un élément, vaut il mieux le monter ou baisser le reste ? Souvent baisser le reste, c'est bien plus jolis et en plus vous faites un super cadeau à vos feuille si fragiles
Bref, pour en revenir a l'equa, on arrive a de bien meilleurs résultats en enlevant qu'en rajoutant.
Et là je le cris haut et fort, n'hésitez pas à bourriner dans vos eq.
C'est là que je vais dans l'autre sens de ce qui a été dis.
Equaliser c'est sculpter le signal pour que celui ci prenne sa place dans l'espace fréquentiez.
Souvent, lors de la prise, on capte toutes sortes de fréquences qui pourrissent la vie, et qui font que ce qui vas sortir de votre ordinateur une fois finis ne sera qu'une bouille qui n'a aucun punch.

Dés lors qu'on rend la place à tous les instrument déjà on a quelque chose de claire et de compréhensible.
Pour cela ne pas hésiter a faire des cuts à -10, -15 dB.
Attention, quand on fais des cuts aussi gros c'est qu'on veut dégager une certaine fréquence qui par exemple resonne, rend le son brouillon, on nettoie donc son signal.
Pour se faire on traque la fréquence ou les fréquences problématiques et on les cibles.
Pour ce on utiliser la fonction "q" de son eq qui vas rétrécir ou élargir la bande de fréquences sur lesquels on travail autours de la fréquence centrale (celle qu'on choisie sur son equaliseur)
Ainsi il ne faut pas hésiter à cuter des fréquences mais avec un rapport de q très serré (cela n'a aucun aspect graveleux... ^^) et ainsi ne virer que certaines fréquence et pas une partie entière du spectre.
Quand on travail sur un q relativement large, c'est qu'on veut donner une couleur au son ou gérer des problèmes liés à une plage de fréquence qu'on veut purement et simplement enlever (comme un coupe bas sur une voix par exemple).
Bref, n'hésitez pas à y aller avec le dos de la cuillère, si vous aviez vus les réglages d'eq qu'on fait que ce soit en sono ou en studio sur les disques qui sont sur votre table de chevet vous seriez bien étonnés

Penser, et celà est valable à chaque modification du signal, à comparer ce que vous avais fait avec le signal que vous aviez au départ.
On prends donc l'habitude une fois equaliser de bypasser son equa et de la enclencher et vérifier que ce que l'on a fait est bien ou si ça ne fait qu'empirer la chose.
Surtout après une longue exposition à un son, l'oreille s'habitue très très très vite à ce qu'elle entend, et encore plus au début elle fatigue bien vite.
Donc quand on a l'impression d'entendre toujours la même chose, on fait une petite pause, on vas se faire un café ou fumer une clope et ça ira mieux après

Du coup, non si vous equalisez comme des bucherons ce n'es pas synonyme d'une mauvaise prise et loin s'en faut.


La compression

Tout d'abord, la définition du compresseur que tu donne ici est un peut vague.
Un compresseur est un outil dynamique qui permet de remonter les bas niveaux.
Il ne s'agit pas d'un outils fait pour booster ou réduire le signal.
Il baisse les niveaux hauts et remonte les niveaux faibles.
Si le ratio est enclencher sur +∞ ou encore 100:1, alors, on parle de limiteur et là il bloque purement et simplement le signal au dessus d'une limite que l'on aura fixé (treshold).

Pourquoi ? Car le compresseur est là pour mettre une barrière au dessus de laquelle on atténue le signal.
Cette atténuation prends différentes proportions en fonction des réglages de ce compresseur.
De fait, on redonne du gain au signal, et on relève ainsi les signaux faible, tout en bloquant les signaux haut, en les empêchant de devenir encore plus haut.
De fait quand cette barrière est hermétique, alors elle bloque purement et simplement les haut niveau et n'en laisse pas passer au contraire d'un compresseur.

On a donc effectivement différents réglages.
Le treshold n'est pas là où le signal se compresse avant de franchir mais l'inverse, c'est à partir de ce "palier" que le signal est compressé.
Si on configure un treshold à -10dB, alors tous ce qui passera au dessus de ce niveau sera compressé.

Le ratio se ressent un peut comme la puissance à laquelle on vas compresser le signal.
il s'agit littéralement de la proportion a laquelle on laisse passer son signal.
Explication, avec un ratio de 2:1, cela veut dire que pour 2dB qui franchissent le seuil (treshold), on ne vas en laisser passer qu'un seul.
C'est pour cela qu'avec un ratio de 100:1 soit 100% pour 2dB qui franchis le seuil, aucun ne passe -> on ne parle plus de compression mais de limiteur.

L'attack est le temps qu'on vas laisser avant le déclenchement du compresseur.
Si un signal arrive et dépasse le seuil, le compresseur avec une attack de 0ms se met en marche tout de suite.
Plus on augmente ce temps, plus le compresseur mettra du temps avant de se déclencher.
Concrètement cela sert à laisser passer l'attaque d'un instrument (autrement dis son identité, son timbre) et à ne compresser qu'une partie de l'attaque, ou la résonance elle même.

Le gain, parfois nomé make up, sert à redonner effectivement du niveau, mais surtout à relever les niveaux bas.
C'est le principe de la compression même, on baisse les niveaux trop haut, on remonte les niveaux trop bas et ainsi on diminue la dynamique d'un son.

Quelques fois il y a des réglages de knee par exemple, cela sert à arrondir l'angle de la courbe de compression si vous visualisez ce que cela donne.
En gros ça adoucis le déclenchement du compresseur pour éviter que celui ci se déclenche brutalement.
Pour un déclenchement plus doux on vas parler de soft knee, et pour un déclenchement brut de décoffrage on vas parler de hard knee.

Pour ce qui est de la technologie des compresseur en effet cela à son importance car cela détermine la couleur qu'apporte un compresseur, mais avant d'en parler, il faut déjà réussir à comprendre comment utiliser un compresseur et quel est son action sur le signal.

De la même façon qu'un eq, un compresseur est souvent placé effectivement en insert, c'est à dire qu'il vas traiter l'intégralité du son sur lequel vous le placé au contraire d'une verbe par exemple.

Pour utiliser un compresseur, au début je vous conseil de procéder comme cela:
-Mettre le treshold au minimum et le ratio à fond, le realese et l'attack au minimum aussi (le knee sur hard)
- Augmenter au fur et à mesure le treshold jusqu'a trouver le bon dosage, là ou le son ne parait plus faire le yoyo en terme de volume
-Baisser le ratio jusqu'a obtenir le taux de compression désiré, le son que l'on veut en quelque sorte
- Ensuite changer les valeurs d'attack, de release, de knee en fonction de la source et de ce que vous voulez au final.

Je rappelle que le compresseur est avant tout un outil qui résous un problème de dynamique, c'est a dire une source qui où le volume fluctue trop comme un chant ou une guitare qui se perd un peut tantôt trop forte tantôt pas assez.
Utilisez uniquement pour ça dans un premier temps, ensuite, quand cela sera acquis, vous vous en servirez pour donner une couleur au son.
Dans un premier temps oubliez les modes de compression, les techniques dites parallèle (ou à l'américaine, new yorkaise) et tout ce genre de chose.


Petit mot sur les verbe et delays:

On parle ici d'effets temporels, ils servent à donner une dimension "spatial", d'espace au son, de la même façons que vos panoramiques L/R.
Une verbe vas déplacement dans l'espace (virtuel) un élément, c'est avec cet outil que vous allez donner du relief à votre mix, ainsi on peut mettre en avant, en arrière, déplacer dans l'espace un son en jouant avec la reverbe.
Au même tire que la reverse d'une pièce permet à votre cerveau de savoir si un son est loin ou proche de vous.
Il y'a donc une grande partie artistique à ce genre de d'effet mais il ne faut pas oublier qu'une verbe vas déplacement temporellement un son.

C'est la même logique que le délayage d'enceintes pour ceux qui font un peut de sono, le son est une chose très malléable, on peut virtuellement déplacer la position d'une source sonore en jouant sur son delai (et là je ne parle pas de l'effet delay de répétition mais bien d'un retard du signal), faire que celle ci soit placer plus ou moins loin, avec une certaine inclinaison... Enfin là si j'en dis plus on rentre dans des explications que je n'ai pas la force de mener ce soir, de plus il faut vraiment s'accrocher pour comprendre ces différents concepts quand on est un néophyte...

Bref la reverbe ça vous sert à donner du relief et donc de l'air à votre mix du fait que toutes les sources et donc tous les instrument ne sont pas sur la même ligne, tout n'est au même niveaux en terme de distance par rapport à l'auditeur.

J'ajoute qu'une verbe ou un délai ne s'utilise pas comme un outil dynamic (comp, limiteur, de esseur, gate, ducking, extenseur.... ....) et ne s'utilise pas en insert mais bien via des auxiliaires et parfois quand les config' l'obligent (mais là je parle de vrais console de mix) via des direct out... Je ne rentre pas plus dans le détail c'est anecdotique cette histoire de direct out.


Les bus et auxilliaires

Là attention, tu mélange un peut tout.
C'est le nerf de la guerre le cheminement du signal, et c'est pas évident de l'expliquer en trois mots.
Mais qu'on utilise une console numérique, analogique ou virtuelle la façon de travailler est la même.
On a des voies d'entrées (les tranches) et des "bus" de sorties.
Le principe même d'une console de mixage est de mixer.
C'est con, mais c'est important, on parle donc de sommer, d'additionner plusieurs son entre eux pour au final avoir un ensemble.
Un bus est un chemin.
Dans une console, un signal entrant, un signal micro par exemple empreinte bien sûre le chemin de la tranche mais peut être dirigé vers plusieurs chemins.

Ces chemins peuvent être des chemins interne à la console ou des chemins de sortie.
Quand vous envoyer votre signal dans le main, celui ci empreinte le bus main (qu'on peut appeler main, master, L/R, ST ...).
De la même façons il peut empreinte des chemins, des bus auxiliaire, des bus dits de groupe, des bus de sorties direct... ...
Le type de bus qu'on utilise vas être déterminé par l'endroit sur la tranche ou celui ci est prélevé.
Ainsi un signal auxiliaire à pour caractéristique d'être un bus sur lequel on peut envoyer progressivement le signal, ceci à l'aide d'un "doseur" qui peut être un potentiomètre ou un fader, c'est la même chose.
Cet envois auxiliaire vas être prélevé à différent endroits de la chaine, en générale on trouve deux possibilités, pré ou post fader.
Si il est pré, l'action du fader de la tranche n'aura pas d'effet sur le signal envoyé dans l'auxiliaire, en post, il subira proportionnellement l'action du fader.
Pour faire court, dans la majorité des cas (je dis bien la majorité, mais il y'a des exception, comme toujours d'ailleurs) on vas utiliser un auxiliaire pré pour gérer un retour et post pour des effets.
Pourquoi ? Car l'action du fader sur un retour est un problème, si on mixe pendant que le musicien joue et que l'auxiliaire est post fader, alors le niveau dans cet envois auxiliaire vas baisser et fatalement baisser dans le retour du musicien.
De la même façons lors d'un envois dans un effet, si l'on augmente le fader, il est appréciable que l'envois dans l'effet suive proportionnellement l'augmentation de ce fader.

Bon, c'est sans doute galère à comprendre pour qui ne fait pas de son, mais là avec un clavier c'est très compliqué à expliquer.
Avant d'utiliser une console numérique ou virtuelle, je conseil d'apprendre à utiliser une console analogique, car il s'agit de la logique sur laquelle tout est basé.
Suivre des synoptiques est tout aussi important car on vois par où passe le signal, je vous aurais bien fais un schéma, mais on verras plus tard là j'ai franchement pas le courage...

C'est à dire que là on tape dans des connaissances de base qu'il faut aquiérire avant de faire du son, c'est d'autant plus difficile à expliquer que pour moi ça semble naturelle, disons que quand on a piger le truc et qu'on a l'habitude...
Mais pour arriver à comprendre tout ça, je vous assure que j'en ai bouffé des synoptiques, et je continus toujours à en manger .

Pour en revenir aux auxiliaire ce n'est pas un vague principe hérité des console analogique, c'est carrement la même chose, c'est la même fonction, le même principe, la même utilisation, jke le répète c'est pas parce qu'on est sur pro tools ou tout autre séquenceur que ça change, une console de mix à l'heure actuelle est globalement tout le temps la même chose, peut importe la technologie.

Pour finir sur les bus, là je n'ai vaguement parler que des auxiliaires mais il y en a beaucoup d'autre, groupes, sous groupes, direct out, matrices, tout ce qui est bus pfl afl et de solos en général, bus du control room.... .... Enfin c'est vaste.

En tous cas ton interprétation du bus auxiliaire je m'en excuse mais ne conviens pas, ce n'est pas un vulgaire regroupement.
Ce regroupement pour avoir des groupes de mix dont tu parle est sur une console analogique un sous groupe, et sur du virtuel/numérique plus du groupe vca/dca, ce n'est pas tout à fait pareil, mais pour faire le plus simple possible, cela permet de rassembler un certains nombre de tranches pour gérer leur niveau de façon global ainsi que de faire un traitement globale de toutes ces pistes, pour donner une couleure à toute une batterie par exemple.
Je ne parle pas plus de ça mais ça permet de sommer les retours console et ne pas se retrouver à coucher 150 pistes quand on mixe sur console physique (on fait des goupement de piste qu'on appelle stems).

Bref je vais arrêter là car je dis des choses qui ne sont du coup pas complète et qui sont un peut compliqué à comprendre et a expliquer, aussi j'en ai un peut marre d'écrire là donc je ferais peut être un autre post plus tard à ce sujet, grand sujet et vaste sujet que le routine le busing et le sourcing....

Pour ce qui est des tips c'est même pas la peine d'en parle pour le moment, parler de méthodes de mix, de techniques de compression, de doublage et cie c'est un peut mettre la charrue avant les beuh ou la beuh tout dépend des gens....
Désolé de te corriger encore une fois mais dans les exemples que tu donne tous sont imprécis voire presque faux, donc pour cette raison je ne souhaite pas en parler pour le moment.
Déjà commencer par le commencement, ensuite on verras les trucs plus de l'ordre des techniques.

Je vais m'arrêter là, j'ai juste repris, corriger ou compléter un peut ce qu'a mis Barney, je m'excuse encore une fois pour mon orthographe, mon français approximatif.
Si vous voyez des mots qui n'ont rien à voire on dis merci au correcteur qui est tout neuf et donc pas encore bien rodé pour le jargon technique et diminutif (merci maverick (nouvel os apple) )
De plus barney pour le coup ton post était bien mieux agencé et relativement clair que le miens...

Bref en espérant avoir mis de l'eau dans votre coupe, je suis à dispo pour des questions bien sûre.
Certaines choses que je corrige d'autres post précédent peuvent paraitre anecdotique, mais c'est tout le contraire, c'est super important, et c'est ce qui fait la différence entre un professionnel du son et un amateur qui fais ça dans le garage.
Quand je parle "d'ici" souvent je parle de ce qu'il y'a marqué dans le post originel de Barney
Ce n'est pas péjoratif, mais en rentrant en école de son, j'avais aussi plein de connaissances approximative, et bien je vous le dit, autant comprendre et apprendre carré et précis dés le départ....

Tout ce que j'ai dis n'est pas exhaustif et ce sont souvent des explications vite fais, où il faudrait parler de plein d'autre chose, mais dans un post comme ça c'est un peut long, si vous voulez tout connaitre pourquoi ceci pourquoi cela il vas falloir passer par une école et passer de longues heures à lire et pratiquer
fab38
  • #33
  • Publié par
    fab38
    le 25 Oct 13, 09:29
bluesyclem a écrit :
Voilà, c'est un long rappel mais c'est bien pour un musicien de savoir à qui il a à faire si jamais il fou un jours les pieds dans un studio.


C'est très bien et très intéressant, mais je me demande en fait à qui tout ça s'adresse : avoir un Producteur, un Directeur Artistique et un assistant ingé-son, ça risque de ne pas concerner grand monde qui se balade sur le forum. Autour de moi, le studio le plus pro que je connaisse (et qui n'enregistre pas que des trucs obscurs) fonctionne avec un ingé-son majoritairement, un gars pointu dans ses goûts musicaux et dans ses références, et qui accueille des groupes qui n'ont ni producteur ni Directeur Artistique.
Donc oui, quand on est un gros morceau du milieu avec un label et tout le toutim, on peut commencer à parler de Producteur et de DA (et encore, j'en connais qui gèrent leur direction artistique de pro tout seuls comme des grands, sans interférences), mais pour le reste...
xelalex35
Qu'il est bien ce garçon didon!!!

bluesyclem a écrit :


LE MIXAGE

Le DA est là pour vous accompagner dans la réalisation de votre disque, vous lui amener un travail et lui planche dessus pour "l'améliorer", lui il est là pour vous coaches, vous dire si ce que vous faite est utilisable ou si vous chantez faux. Il est là pour vous dire "là si tu fais comme ça tu verras ça sera beaucoup mieux", il est là pour limiter les guitaristes dans leurs folies des solos et les batteurs dans leurs transes de breaks foireux.

Son rôle est aussi d'avoir la responsabilité de la séance, de driver tout le processus de création de l'album, de savoir dire au musicien, là tu es faux, là ça n'ira pas car tu joue trop bas, là tu n'es pas en rythme, pour gagner du temps et de l'efficacité.

Le rôle d'ingé a aussi un côté diplomatique, c'est lui qui vas être en relation avec l'artiste et qui vas être a 80% responsable de l'ambiance de la session.


Très juste!!

C'est anecdotique dans une situation "home studio", mais si vous devez enregistrer une démo pour un groupe de potes, gardez un mot à l'esprit : DIPLOMATIE!! Et c'est peut être plus dur à appliquer quand vous connaissez le groupe....
J'ai pour ma part toujours eu à faire (en tant que musicien) à des tech' pros, efficaces, diplomates, mais justes, des modèles en terme de relation humaine.... et qui bien souvent devaient faire le tampon face aux idées bornées du casse bur** du groupe (il y en a toujours un ) qui y connait mes genoux en technique son et qui veut faire comme ça "parce que James Hetfield il a dit que c'est comme ça qu'il a fait"
Qui l'eu crut, ingé son, un métier de relations humaines!!

Petite astuce personnel, ne mixez pas en groupe!!!
Tout le monde va vouloir donner son avis sur tout et tout de suite! chacun voudra s'entendre toujours plus, et au final on arrive à rien de bien et on perd son temps. Mixez tranquillement dans votre coin, prenez du temps pour essayer de nouvelle chose, et quand vous arrivez à un résultat intéressant, organisez une séance d'écoute chez vous, sur vos écoutes. On ne donne pas son avis sur un mix en envoyant un texto parès une écoute dans le métro sur des écouteurs pourris!!


bluesyclem a écrit :


Pour finir j'aimerais mettre le doigt également sur les plugs-in.
Le plus souvent il est vrais que nous les mettons en insert, mais pas tout le temps.
Ce n'est pas parceque l'on travail virtuellement que l'on met tout en insert, certains traitements se font toujours via auxiliaires.


Exact!! une reverb ou un delay en insert.... ca marche, mais bon, c'est particulier!! :s Et puis c'est vachement plus chiant à régler qu'en aux! Mais comme tu le dis plus loin, pour ça il faut comprendre le fonctionnement d'un bus d'aux.



bluesyclem a écrit :

L'équalisation

Dans l'equalisation, ce n'est pas une règle d'or mais je vous le certifie cela sera mieux dans 90% du temps, il vaut mieux enlever que rajouter.
Pourquoi ? Car pour mettre en avant quelque chose, mieux vaut baisser le reste qu'augmenter cette chose.


Allez Louïa!!! ça me rappelle une petite réflexion "a force de tout monter il va falloir tout baisser" C'est absolument vrai et c'est une règle d'or. avant de commencer à booster des choses qu'on voudrait entendre d'avantage, baissez ce que vous entendez trop!!


bluesyclem a écrit :

Penser, et celà est valable à chaque modification du signal, à comparer ce que vous avais fait avec le signal que vous aviez au départ.


Et ca vaut pour tout le reste (compression, delay, 'verb....) faites régulièrement des écoutes comparatives, on a vite fait de faire des conneries



bluesyclem a écrit :


Les bus et auxilliaires

Là attention, tu mélange un peut tout.
C'est le nerf de la guerre le cheminement du signal, et c'est pas évident de l'expliquer en trois mots.
[...]


Bon, ca va pas être facile, mais je tente une explication :
Pour simplifier els choses on va se mettre dans la configuation "live" et non plus "studio". Je pense que c'est plsu facile à visualiser.
Un bus, quel qu'il soit est un carrefour pour le signal audio (je parle "circulation routière" la, pas "magasin alimentaire"). Il y a le bus master (qui va partir vers les enceintes qui vont arroser la salle) mais également d'autres bus comme par exemple les sous groupes (aussi appelés subs) et ses auxiliaires sur lesquels je vais me concentrer ici.

sur la console vous avez des tranches verticales qui correspondent chacun à une piste. prenons un exemple simple :
piste 1 : guitare
piste 2 : basse
piste 3 : chant

chacune de ces pistes va pourvoir être colorée, modifiée avec les equas ou différents effets que vous pouvez avoir directement sur la piste si vous avez une très grosse console, et vous pourrez modifier le volume relatif de chacune de ces pistes avec les faders en bas de tranche. Tout en bas à droite de la console, vous aurez un volume général qui va vous permettre de ajuster la quantité de ce mix de 3 pistes à envoyer vers le bus master.
Ca, tout le monde connait.
Mais plus haut sur la console il y a d'autres systèmes qui suivent exactement ce même principe. Ils sont repérés par les potards aux. ils permettent de créer d'autres mixs indépendants du mix master (celui que vous faites avec les faders en bas). Ces circuits auxiliaires sont utilisés par exemple pour réaliser un mix retour différent à chaque musicien sur scène, ou pour appliquer un effet en aux.
Par exemple supposons que notre console dispose de 5 circuits aux.
je vais avoir sur chacune des pistes des potards aux 1, aux 2 aux 3 aux 4 aux 5 et tout à droite un potard indiqué "aux 1 send" "aux 2send"..... (la dénomination n'est pas forcément EXACTEMENT celle ci, mais le principe est la)
Si je veux utiliser les circuits aux1, 2 et 3 pour pour les retours de mes musiciens sur scène, voila comment procéder.
pour le circuit de retour n°1, je ne vais utiliser que les potards "aux1" de mes pistes. Chacun de ces potards fonctionne exactement de la même manière que les faders de bas de tranche. on va ajuster la quantité de chacune des pistes et gérer la quantité de ce mix aux 1 par le "aux1 send". Le circuit auxiliaire fonctionne comme une dérivation. Imaginez que votre console ne recoit pas des cables micros mais des tuyaux d'eau. vous avez un gros robinet final (le bus master) et des petits robinets intermédiaires par lesquels vous allez pouvoir prélever plus ou moins de l'un ou de l'autre des tuyaux que vous recevez. (le premier qui fout de l'eau sur sa console... )

Admettons donc que vous faites vos 3 mixs retour.
- pour le guitariste (aux1) beaucoup de guitare et un peu de basse (on ouvre beaucoup le potard aux1 piste 1, un peu moins le potard aux1 piste 2 et on laisse le aux1 piste 3 à 0), puis vous ajustez le volume général du retour avec le aux1 send

- pour le bassiste (aux 2) beaucoup de basse et de guitare et un peu de chant (ou ouvre beaucoup le potard aux2 piste1, même chose pour le aux2 piste 2 et on ouvre légèrement le aux 2 piste 3), puis vous ajustez le volume général du retour avec le aux2 send
- pour le chanteur, beaucoup de chant et c'est tout (il est sourd, c'est un chanteur) , on ouvre donc l'aux3 piste 3 à fond. et vous ajustez le volume général du retour avec le aux3 send (à fond donc, c'est un chanteur

Notez que c'est exactement le même principe pour gérer des mixs casque en cas de prise live en studio

A ce stade j'espère que vous avez compris le fonctionnement des auxs et la mise en application pour les retours. Mais comment utiliser ces auxs pour les effets.
Il faut savoir que les effets types réverbs et delays ne sont généralement pas cablés en inserts (j’ai bien dit GENERALEMENT !)
Cabler un effet en insert revient à faire passer l’intégralité du signal audio dans cet effet. C’est le cas pour un compresseur par exemple. On le branche généralement sur une piste, et l’ensemble du signal sera compressé (sauf cas particulier…. Mais restons simple !)
Pour une réverbe, on n’appliquera pas une réverbe à une piste. On mettra de la réverbe sur une tranche de la console sur laquelle aucun instrument ne rentre ! puis, on enverra via un circuit auxiliaire plus ou moins d’une piste vers cette tranche de réverbe.
Reprenons notre exemple plus haut. Je veux mettre une réverbe sur mon mix.
Pour ce faire, je vais utiliser le bus aux 4 (que je n’ai pas utilisé) et une piste vierge de ma console, la piste 4 par exemple. Je vais brancher ma réverbe de manière à ce que mon bus de sortie de l’aux 4 parte vers la réverbe, et que la sortie de la réverbe rentre dans la piste 4 de ma console.
supposons que je veuille mettre de la réverbe sur ma piste guitare (piste 1) je vais monter le fader piste 1, ajuster mes eq et autres réglages…. Et au moment de mettre de la réverbe je vais ouvrir le circuit aux 4 de la piste 1. Autrement dit je vais envoyer de la guitare dans le circuit aux 4, la guitare va donc entrer dans la réverbe et revenir sur la piste 4. Je n’ai donc PAS de réverbe sur la guitare, j’ai de la guitare DANS la réverbe. Pour ajuster la quantité de réverbe, je peux alors utiliser simplement le fader de la piste 4.
si je veux ensuite mettre de la réverbe sur la voix, je vais ouvrir le circuit aux 4 de la piste 3. Le fader de la piste 4 me servira à ajuster la quantité globale de réverbe dans mon mix, et je vais plus ou moins ouvrir le potard aux 4 de chaque tranche pour envoyer plus ou moins de chaque tranche dans cette réverbe.
C’est un système dry / wet. Chaque piste guitare , voix… reste absolument sèche ! il n’y aura pas un brun de réverbe la dessus. Par contre vous aurez une piste sur laquelle il n’y aura que du son réverbéré. Mixer un effet en aux revient à mettre plus ou moins de signal sec et plus ou moins de signal reverbéré.

Notez que ce système est très pratique pour par exemple muter complètement la piste réverbe ou delay (si vous voulez mettre également un delay sur votre mix) lorsque el chanteur parle entre les morceaux. Vous mutez la piste réverb et vous n’aurez plus du tout de reverbe sur aucun instrument !

Pour reprendre un peu ce qui à été dit concernant les envois pre ou post fader :
Comme l’a dit clem, les envois auxiliaires sont généralement sélectionnables pré / post fader.
pourquoi les effets en auxiliaires sont généralement cablés post-faders.
Imaginez que sur un morceau vous devez mettre plus de voix et moins de guitare. Si vous envoyez la réverbe en pré-fader, la position du fader n’influera pas sur la quantité de voix et de guitare envoyé dans la réverbe. Seulement comme vous baissez la guitare et augmentez la voix (sur les faders en bas de piste), c’est le ratio son sec / son réverb pour chaque instrument qui sera modifié.
Je reformule : vous envoyez toujours autant de guitare voix dans la réverbe mais vous mettez moins de guitare et plus de voix sur le master, vous aurez alors un ratio guitar / réverb + réverbéré et un ratio voix / réverb moins réverbéré ce qui va déséquilibrer votre mix.

tandis que si vous envoyez l’auxiliaire de la réverbe en post faderla quantité de signal qui partira vers la réverb via le circuit aux 4 sera directement proportionnel à la quantité de signal qui part vers le bus master. Autrement dit votre ratio instrument sec / réverbe sera toujours le même.

pour mixer les retours en revanche il est plus intéressant de prendre les aux en pré-fader. Ainsi peu importe ce que vous ferez avec les faders les envois auxiliaires de vos pistes (et donc les mixs retours sur scène) ne changeront pas !

Notez que dans les cas en live ou il y a une console spécifique pour les retours, on enverra généralement les retours en post fader. Pourquoi ?
- parce que vous ne vous occupez que des retours, ce qui se passe en facade ce n’est pas votre problème, c’est votre collègue qui gère ça, vous êtes complètements indépendants
- Parce que un envoi en post fader permet d’utiliser le fader de chaque piste comme un « master send » vers toutes les circuits aux.
par exemple vous savez que le micro chant est poussé très fort et risque de larsener. Si un larsen commence à partir, vous savez qu’il est très probable que ça vienne de cette piste. Plutôt que de tripatouiller tous les petits potards parce que vous ne savez pas sur quel circuit il accroche, vous allez utiliser le fader de ce chant lead pour baisser légèrement la quantité de ce chant lead dans tous les retours. Vous pourrez alors modifier vos réglages pour éviter le larsen et remonter via le fader la quantité de chant lead que vous envoyez sur tous els circuits.
notez bien que c’est un cas particulier au mix retour en live, pas très utile dans un cas home studio, mais ça peut vous permettre de comprendre le fonctionnement et l’intérêt du pre-post fader (d’ailleurs on dit souvent pfl et afl pour pre fader et after fader listen)


J'ose espérer que c'est assez clair.... c'est vrai que ce n'est pas simple à expliquer derrière un clavier!
heureux sont les fêlés, ils laissent passer la lumière eux!

Débutant à la basse, guitariste ou pas, c'est ici:
https://www.guitariste.com/for(...).html

A VENDRE :
Tranche de console Symetrix :
https://www.guitariste.com/for(...)42568
bluesyclem
J'ai dessiné un synoptique hypra simplifié d'une tranche d'entrée lambda pour essayer de visualiser parfaitement le cheminement du signal
J'écris pas bien, d'habitude j'ai l'écriture de type médecin mais vraiment, là j'ai essayer d'arrondir le tout pour rendre ça lisible par le commun des mortels...

Bref, il s'agit d'un synoptique de console lambda très simplifié mais qui montre grossièrement le chemin que prends le signal dans le cas d'une tranche d'entrée avec une entrée micro et line, un 48v, un pad, un coupe bas, une equa quelle qu'elle soit, un aux pré, un aux post, un point d'insert et le tout distribué dans le bus master très basiquement (je n'ai pas mis groupes direct out et tout le patata, c'est très la base de base mon histoire).

Pour suivre un synoptique on commence du départ et on suit les lignes.
Là on commence donc à la base, c'est à dire dans une des entrées de la tranche (et non de la piste comme j'ai pus le lire plus haut, je rappelle qu'une tranche, une voie c'est quand on parle d'une console (analogique, numérique ou virtuelle comme dans votre séquenceur) et quand on parle d'une piste, on parle d'une piste d'enregistrement, autrement dis un piste dans pro tools (ou cubase logic nuendo... .... ...).
Ex: On envois la tranche 1 de la console dans la piste 1 du pro tools )
Bref, j'ai pas fait de légende, mais tous les ronds avec des flèches sont des potentiomètres, il y'a a aussi des sélecteur ouvert ou fermés qui permettent de bipasser certains modules.
Ah oui, et j'ai fais un simple rond pour les entrées de la tranche (mic et line) mais ça peut être tout type de connecteur, peut importe

Invité
Oulah, ca bouge ici Déjà, grand merci à bluesyclem pour toutes ces précisions, c'est toujours mieux d'avoir l'avis d'un professionnel. J'avais effectivement survolé pas mal de points (en particulier les bus et auxiliaires je te l'accorde) car je croyais que le topic avait surtout pour but de donner un fil rouge à ceux qui ne savent même pas ce qu'est un DAW ou bien comment s'enregistrer, on parle de gens dans leur garage qui veulent faire une démo, pas de la production d'un album "pro", auquel cas je ne suis effectivement pas la bonne personne pour parler

Bref, vos interventions sont super intéressantes (et je ne vais pas m'en plaindre ) par contre vous risquez de larguer vraiment du monde non?
Visualdistortion
Alors les amis, depuis un moment, ça me broute de monter mon petit home studio afin de maquetter ainsi qu'enregistrer mon groupe. Après avoir mater pas mal de videos tels comme le homestudio du groupe Whitechapel ou les videos de Ryan Bruce. Je pensais m'offrir ces choses là (les marques présentent m'arrange car je suis pro et donc je travaile avec).

Carton son: Presonus FireStudio Project
Preamp/Tranche: Presonus Studio Channel
Monitoring: Yamaha HS8
Drum: Roland TD9 ou 12 (déjà dispo)
Guitare: Laney IRT Studio (possibilité de reamping)
Basse: amplitube
Mixer casque: Presonus HP4 ou le modèle Behringer

En gros, je suis le modèle de mes sources citées plus haut: La batterie en midi, le preamp pour les prises de basse et de chant, afin de réchauffer et compresser. La guitare je partirais sur cet ampli car c'est le son que j'aime et c'est bien pratique (loadbox) car si je dois utiliser mes têtes il faut que j'achète du matos Palmer/Torpedo (loadbox et simu hp).

On est en gros dans un budget dans les 2000 grand max. Après je pense faire de la prise et laisser le mixage à des pros, c'est plus pour avoir le confort et le non stress de faire ça chez soit.



Vous en pensez quoi? Je suis ouvert à toutes propositions. J'avais aussi vu la Focusrite Saffire PRO 40 i/o pour la carte son.
xelalex35
J’aime beaucoup ce que fait presonus, donc pour moi la firestudio c’est une très bonne idée. (Attention tout de même, c’est du firewire, donc soit tu es sur Mac, soit tu as un PC qui a quelques années et qui est équipé d’un port, soit tu as un PC fixe que tu peux équiper avec une carte firewire )

Les monitors sont sympa, c’est une bonne idée aussi

Le préamp casque c’est très bien, mais pourquoi faire ? tu as déjà une sortie casque sur la firestudio. A moins que tu ne veuille faire de la prise live avec tout el monde au casque ? Concernant les préamps casque presonus, j’ai trouvé le hp60 très bien, mais j’ai eu des retours pas très flatteur sur le hp4 (venant de personne qui étaient du même avis que moi sur el hp60). Ca vaut ce que ca vaut…. Gaffe quand même. Si tu cherche à faire de la prise live casque, regarde en occase, il y a souvent des modèles sympa chez art SM pro ou samson. Avec el behringer tu n’aura pas un son formidable mais c’est pas chère et c’est costaud.

Par contre le preamp presonus mouairf bof…. c’est gentillet mais franchement tu ne va pas en tirer grand-chose.

En fonction du budget j’investirai dans un bon préamp simple et efficace sur lequel tu pourra faire passer la basse et la voix. Je suppose que pour la batterie tu va rentrer tout en midi et retraiter via un soft style EZ drummer ??
En préamp, tu as le RNP chez FMR ou le focusrite isa one qui sont déjà du très bon préamp pour du home studio. Il y a des modèles cool aussi en dessous mais l’investissement n’est pas aussi justifiable au vu de la différence de qualité entre les préamps de la firestudio et ce que tu pourra avoir avec un préamp externe.

Il te faudra également un micro pour la prise de voix également. Comme cité dans des précédents messahes, un sm7 de shure ou electra voice re20 sont de très bon choix pour de la prise voix en condition home studio

j’espère que ça a put t’aider !
heureux sont les fêlés, ils laissent passer la lumière eux!

Débutant à la basse, guitariste ou pas, c'est ici:
https://www.guitariste.com/for(...).html

A VENDRE :
Tranche de console Symetrix :
https://www.guitariste.com/for(...)42568
bluesyclem
barney42 a écrit :
Oulah, ca bouge ici Déjà, grand merci à bluesyclem pour toutes ces précisions, c'est toujours mieux d'avoir l'avis d'un professionnel. J'avais effectivement survolé pas mal de points (en particulier les bus et auxiliaires je te l'accorde) car je croyais que le topic avait surtout pour but de donner un fil rouge à ceux qui ne savent même pas ce qu'est un DAW ou bien comment s'enregistrer, on parle de gens dans leur garage qui veulent faire une démo, pas de la production d'un album "pro", auquel cas je ne suis effectivement pas la bonne personne pour parler

Bref, vos interventions sont super intéressantes (et je ne vais pas m'en plaindre ) par contre vous risquez de larguer vraiment du monde non?


Bien le principe c'est que pour enregistrer des choses de façon très débutante, il faut comprendre comment les bases fonctionnent.
Je suis resté hyper "basique" dans mes explications, mais en partant du principe que cela s'adresse à des débutant, je pense qu'il vaut clairement mieux expliciter correctement le fonctionnement basique d'une chose avant de rentrer dans des choses plus pointues comme par exemple les notions de phases, des choses du type compression parallèle etc.
Enfin ça me semble dans l'ordre des choses...

Par contre avant de savoir mixer, il est super important de savoir où vas ton signal et comment dans une console.
Car je le rappelle la partie mixeur d'un pro tools ou d'un logic c'est la MEME chose qu'une console analogique, ça s'utilise de la même façon, et si l'on ne sais pas ce qu'un auxiliaire, un bus groupe, master, un sous groupe, un groupe vca/dca, un insert, un pfl, un afl, qu'est ce que faire un niveau, comprendre le cheminement du son et j'en passe...
Je ne vois pas comment on peut essayer d'arriver à mixer quelque chose si tout ceci n'est pas acquis.

De la même façon, quand tu apprends à jouer de la guitare, tu ne commence pas par te pointer dans un studio pour devenir musicien professionnel, tu commence déjà par apprendre tes notes, tes accords, tes gammes et ainsi de suite; bien le son c'est kiff kiff.

Donc je pense qu'il vaut mieux pourquoi pas mieux développer, mettre en forme peut être un peut mieux ce qui a été dis et y'aller progressivement.
Car mise à part ma petite intro un peut freestyle sur les différents postes en studio (ce qui au passage il est important de connaitre, ne serait-ce que pour sa propre culture quand on est musicien, c'est la première étape pour démystifier ce qui se passe pour faire un album) je n'ai fait que reprendre ou préciser ce que j'ai pus lire avant sur le thread.

C'est uniquement pour partir sur de bonne base.
Et encore si on avait vraiment voulus faire cohérent, on aurait pas parler de la dynamique, des filtres et des effets temporels dans un premier temps, mais directement commencer par qu'est ce qu'une console, qu'est ce qu'un signal, que puis-je faire pour m'enregistrer, comment s'utilise un séquenceur (je n'aime pas trop le terme DAW, c'est beaucoup utilisé je suis d'accords, mais quand on parle de DAW, on parle de tout ce qui tourne autours du logiciel aussi, donc de l'informatique, des convertisseurs, des contrôleurs et cie).
Bref, je suis un peut tatillon sur les détails sans doute, mais n'est-ce pas l'important les détails ?

Je peut paraitre un peut audacieux à ramener ma science comme ça, mais c'est pour éviter de retrouver ensuite des zikos qui viennent en studio (ou en live dans mon cas )et qui essayent de m'apprendre mon métier en balançant inépties après inepties... Alors déjà si je peut à mon niveau permettre aux zikos désireux de comprendre un peut plus que ce dont ils ont besoin d'avoir des explications pour le moins pas trop fantaisistes alors je le fait.

D'ailleurs, si je peut me permettre de donner des conseils au niveau relationnel, chose hypra importante dans le milieu du spectacle et de l'art en générale, pour que cela se passe le mieux possible entre ignés et zikos : keep cool.
Dans un premier temps, on ne viens pas expliquer à son ingénieur qu'il faut equaliser sa voix ou comment il faut faire pour sonoriser un concert.
C'est hyper énervant et de base vous aurez un mec qui vas vous pourrir votre séance ou votre concert et surtout qui ne vas pas se fouler pour votre groupe.

De la même façon nous techniciens essayons de faire le maximum pour les musiciens, qu'il soit à l'aise le plus possible et le plus content possible de leur boulot.
Rien de plus gratifiant qu'un mec qui vous fait un clin d'oeil en sortant de scène parceque votre boulot à plut.
Bref, on s'égarre mais si certains d'entre vous accueillent des zikos il faut savoir être patient, et surtout les mettre à l'aise.
Un musicien à l'aise est un mec destréssé et décomplexé, c'est un mec qui vas pouvoir pondre un truc potentiellement dément.
Il faut savoir que quand quelqu'un se pointe derrière un micro, il se fou littéralement à poil devant vous, et il faut respecter ça et rendre la chose "normale".
C'est tout l'art du relationnel...
Et de vous à moi, un zikos content est un zikos qui ne vous emmerde pas, que ce soit sur ses prises, son son, votre vitesse d'exécution ou encore ses théories sur le son à deux ronds cinquante.
Un zikos content c'est un mec qui vous fait confiance et qui vous donne la libertés de vous laisser gérer le truc à votre façon, et il faut que cela se passe ainsi.


D'ailleurs je n'y pense que maintenant, mais pour comprendre tout ce qu'il y a a savoir sur le son du moins au départ, il y'a un site super complet, super pedago, écris par un mec talentueux qui à depuis longtemps rouler sa bosse.
C'est une bible en quelque sorte pour qui veut entrer ou s'initier au milieu du son... C'est très orienté sono, mais dans le fond un compresseur en sono ou en studio c'est stricto sensus la même chose... La seule différence est qu'en sono on se sert plus des outils audio pour résoudre des problèmes sur le signal lui même que pour donner de la couleur aux son, bien qu'on utilise aussi les outils dans ce sens là.

Vous allez dans l'onglet à gauche et il y a tout, des explications, des tutos, des conseils, des tips, des templates, tout.
http://www.ziggysono.com/htm_e(...)x.php

S'il vous plait ne plagiez pas ses écris c'est un boulot monstre de faire ce qu'il a fait, alors laissons lui le crédit de son travail, merci d'avance.

Si vous avez des questions sur des choses lues là dessus, venez les poser ici, on se fera une joie de répondre
xelalex35
bluesyclem a écrit :

D'ailleurs, si je peut me permettre de donner des conseils au niveau relationnel, chose hypra importante dans le milieu du spectacle et de l'art en générale, pour que cela se passe le mieux possible entre ignés et zikos : keep cool.
Dans un premier temps, on ne viens pas expliquer à son ingénieur qu'il faut equaliser sa voix ou comment il faut faire pour sonoriser un concert.
C'est hyper énervant et de base vous aurez un mec qui vas vous pourrir votre séance ou votre concert et surtout qui ne vas pas se fouler pour votre groupe.


100% D'accord!! pour ma part si j'ai commencé à l'intéresser au monde du son c'était à la base pour comprendre comment bossent les sondiers FOH et pour leur simplifier la vie.
Humilité et gentillesse font des miracles.
il y a vraiment des jours ou je suis admiratif des mecs qui arrivent à garder leur sang froid. entre le kevin qui te sort un super riff marshall a burne quand tu es en train de placer les micros, le bassiste qui bosse son slap quand tu fait la balance batterie, le chanteur qui fait le beau devant sa copine "ouai, baisse les 2khz et les 2.6 aussi".... bref, il y a des jours ou on a bien envie de coller des baffes (il faudrait presque faire un topic "les bonnes pratiques pour pas faire chier les sondiers")

Le son et la gratte c'est lié, mais c'est pas le même boulot, c'est bien de savoir un peu ce que font les autres histoire de se comprendre
heureux sont les fêlés, ils laissent passer la lumière eux!

Débutant à la basse, guitariste ou pas, c'est ici:
https://www.guitariste.com/for(...).html

A VENDRE :
Tranche de console Symetrix :
https://www.guitariste.com/for(...)42568
bluesyclem
Et ça vas dans les deux sens, dans les deux mondes il y'a des gens plus ou moins compétent, plus ou moins sérieux et fiable.

Maintenant il ne faut pas oublier qu'on gagne notre pain comme ça, que non c'est pas juste une passion, que oui on sais à quoi serve tous les boutons de notre grosse machine et que oui ça fait chier quand on nous propose un sandwich à bouffer, car pour vous ce put*** de sandwich c'est deux fois par an, pour nous c'est chose quasi quotidienne.

D

Comprendre comment bosse un ingé foh, à la limite ça ce n'est pas grave, dans le son personne ne bosse de la même façon... La chose c'est d'être concentré, professionnel à l'écoute et de faire ce qu'on nous dis de faire.
On a l'habitude on travail dans ce milieu toute l'année donc keep cool pas de stress on est là pour driver tout ça
Plus on est sérieux à ce niveau plus ça vas vite et plus on a de temps pour répéter ses morçeaux sur scène pendant que les sondiers bossent sur notre cas et qu'en découle une bonne face et de bons retours.

Par contre votre contact privilégié c'est d'une part les backliners et d'autre part les techniciens plateaux et l'ingé retour.
C'est à lui qu'il vas falloir expliquer ce qui ne vas pas pour avoir un son de scène au poil.
La plupart des ingénieur surtout en retours sont assez humble mais comme partout y'a des gros melons, des vieux sur la fin qui ne veulent pas se prendre la tête et à qui on a rien le droit de dire, mais ça tout le monde les subit nous techniciens en premier.

Le mec à la face lui il a pas besoin que tu prenne des initiatives, que tu communique avec lui (sauf si il te fais aussi les retours), lui a juste besoin que quand il dis "ok le batteur tu m'envois ton kick stp" tu tape sur ta grosse caisse et uniquement ta grosse caisse jusqu'a ce qu'il te dise d'arrêter.

De la même façons, quand c'est le tour des guitaristes, pas la peine de passer quinze plombes à dire "ah puai attends on vas en profiter pour régler mes pédales" nan.
Le mec n'en aura rien à foutre et il aura bien raison, ça c'est votre boulot et il dois être fait avant que ne commence la balance.
On ne viens pas dire aux zikos "bon mec pendant que j'y suis tiens, je vais caler mes enceintes de façade" nan ça on le fait avant ça ne regarde pas les zikos, alors pareil pour vous messieurs (mesdames ).
Par contre dire "alors j'ai plusieurs pédales j'aimerais ensemble qu'on homogénéise les niveaux de tous mes changements d'effets" c'est être efficace et ne pas faire perdre de temps à tout le monde.
C'est pas au dernier moment que tu te pointe avec ton pedalboard de 3 mètre de long avec 50 effets différents qui quand tu passe de l'un à l'autre te font faire le yoyo dans les niveaux...
C'est le meilleurs moyen pour qu'on vous foute une grosse compression salasse qui vas anéantir votre jeux et rendre votre son craincrain, mais c'est aussi la seule solution pour que le tout reste audible, donc le mec n'aura pas de remords.
Visualdistortion
xelalex35 a écrit :
J’aime beaucoup ce que fait presonus, donc pour moi la firestudio c’est une très bonne idée. (Attention tout de même, c’est du firewire, donc soit tu es sur Mac, soit tu as un PC qui a quelques années et qui est équipé d’un port, soit tu as un PC fixe que tu peux équiper avec une carte firewire )

Les monitors sont sympa, c’est une bonne idée aussi

Le préamp casque c’est très bien, mais pourquoi faire ? tu as déjà une sortie casque sur la firestudio. A moins que tu ne veuille faire de la prise live avec tout el monde au casque ? Concernant les préamps casque presonus, j’ai trouvé le hp60 très bien, mais j’ai eu des retours pas très flatteur sur le hp4 (venant de personne qui étaient du même avis que moi sur el hp60). Ca vaut ce que ca vaut…. Gaffe quand même. Si tu cherche à faire de la prise live casque, regarde en occase, il y a souvent des modèles sympa chez art SM pro ou samson. Avec el behringer tu n’aura pas un son formidable mais c’est pas chère et c’est costaud.

Par contre le preamp presonus mouairf bof…. c’est gentillet mais franchement tu ne va pas en tirer grand-chose.

En fonction du budget j’investirai dans un bon préamp simple et efficace sur lequel tu pourra faire passer la basse et la voix. Je suppose que pour la batterie tu va rentrer tout en midi et retraiter via un soft style EZ drummer ??
En préamp, tu as le RNP chez FMR ou le focusrite isa one qui sont déjà du très bon préamp pour du home studio. Il y a des modèles cool aussi en dessous mais l’investissement n’est pas aussi justifiable au vu de la différence de qualité entre les préamps de la firestudio et ce que tu pourra avoir avec un préamp externe.

Il te faudra également un micro pour la prise de voix également. Comme cité dans des précédents messahes, un sm7 de shure ou electra voice re20 sont de très bon choix pour de la prise voix en condition home studio

j’espère que ça a put t’aider !


Pour le chant je passerais je pense par un SE, je suis pas décidé pour le modèle actuellement. Le truc casque, c'est juste pour que que l'on puisse diviser les sources pour l'écoute, c'est toujours agréable, et par exemple l'utiliser aussi en répétition pour tous jouer au click.
Visualdistortion
Genre quand tu fais une prise en studio, t'aimes bien réécouter au casque si tout est bon et aussi faire partager à tes petits copains autour de toi

Si le studio Chanel de Presonus est bof, qu'est-ce que tu me conseilles comme autre preamp simple?

En ce moment sur home-studio...