Josh43 a écrit :
mmmh je crois que j'entrevois ce que tu veux dire...
En ce qui me concerne, par exemple, j'essaie( sans trop me poser de question) de jouer sur des positions qui "se ressemblent"et me fier à l'oreille: Ionien/Mixolydien
Mineure naturel/ harmonique/locrien
mineure relative/ dorien/phrygien ce genre de trucs.. C'est une bonne démarche a votre avis ou ca me fais prendre de mauvaises habitudes?
Re Josh,
Maintenant, je te dirai simplement que les gammes, c'est bien, mais il ne faut pas se laisser emprisonner par elles.
Tu ne joueras jamais des gammes brutes, sauf des gammes particulières,
comme les diminuées,altérées ou par tons par exemple.
Tu dois les travailler, et les digérer progressivement.
Dans le feu de l'action, il faut faire avec, et là, avoir développé plusieurs qualités primordiales.
Je te dirai simplement ceci:
1) Toujours écouter activement la ligne de basse, fondation de toute superstructure cohérente.
2) Jouer en adéquation avec la rythmique, et pas "contre" elle.
3) Savoir évaluer en permanence son jeu, et, par extension, se dire que si on est completement à côté de ses pompes, la vérité ne se trouve pas en cherchant une autre "gamme", mais en jouant simplement un demi-ton plus haut ou plus bas...toute dissonance ingrate est immédiatement effacée de la sorte.
4) Ne pas faire sentir que l'on se trompe. Tout le monde joue des fausses notes.
Parfois, mieux vaut insister sur une note qui sonne "out" que de chercher à la fuir à toute fin.
Cette action donne du crédit et un effet "voulu" qui passera sans problème.
5) Une avalanche de notes n'a jamais été à la base d'une musique solide.
Les silences, oui. Il faut laisser respirer la musique et ne pas avoir peur
"du vide".
En résumé, les gammes, c'est bien, mais ce n'est pas une finalité en soi, ce n'est que du vocabulaire à étudier. C'est un outil.
Ne néglige surtout pas l'essentiel. Le son. Ainsi que la variété rythmique,
etc.
Avec l'espoir d'avoir été d'une certaine utilité, bonne musique !
Max
"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible." Paul Klee (1879-1940)