Doc Loco a écrit :
Ah, un marronnier de G.com
.
Déjà, je précise que je n'ai pas accès au son de ta vidéo au boulot mais vu les guitares utilisées, j'imagine qu'on est dans un contexte metal (si erreur, sorry).
Ce qui est un contexte qui par définition "gomme" déjà une grande partie des caractéristiques acoustiques d'une gratte - les micros font le gros du boulot (il persistera évidemment une différence entre une
très bonne et
très mauvaise lutherie, mais c'est tout).
Les différences seraient plus marquées dans un contexte moins chargé en gain et compression, avec des guitares à micros à plus faible niveau de sortie (PAF-like ou single coils), où la lutherie peut mieux s'exprimer.
Cependant, on connaît mon goût pour les petites pelles pas chères qui sonnent très bien, et ce n'est donc pas moi qui vais dénigrer ces modèles (encore qu'il y'a à manger et à boire: ce n'est pas parce qu'il y'a certaines pelles cheap qui sonnent que toutes sont à mettre dans le même sac, loin de là).
Sur pas mal de guitares "entrée de gamme", la lutherie (et les micros) ont fait de gros progrès ces derniers temps, et n'importe quel guitariste décent pourra bluffer un auditoire avec une Squier Classic Vibe ou certaines Harley Benton.
Est-ce que ça en fait des guitares aussi bonnes que celles coûtant dix fois leur prix? non.
Est-ce que la différence sonore est en relation avec la différence de prix? non
Est-ce que cette différence de prix est exagérée? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non
.
Le problème est que la qualité se joue sur des détails, mais que ce sont ces détails (chers - et je ne parle pas seulement d'esthétique) qui font la différence entre une gratte à 150-500€ et une à 1200-4000€. La première sonnera 80% aussi bien que la deuxième, mais coutera 10 à 20% du prix. Je vois la qualité comme une courbe exponentielle inverse: le gros gain de qualité se fait dans le début de la courbe et on arrive vite à un degré de 80-90% de qualité (en plaçant le maximum de qualité au prix le plus cher, ce qui est une vue de l'esprit par ailleurs, souvent démentie) et ensuite pour gagner chaque pourcent de qualité on doit dépenser de plus en plus.
Et ça, c'est sans compter sur tout le contexte, indissociable de la guitare: la chaîne sonore ... et le guitariste.