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RFM
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    le 26 Jan 15, 18:35
micmacfr a écrit :
Ne croire en aucune religion ou aucune idéologie ne veut pas dire "croire en rien"

Croire à la beauté d'une femme nue par exemple, c'est très proche de la foi, de l'adoration, voire de l'extase.

Comme disait Voltaire, il y a la religion qu'on adore du matin au soir, et celle qu'on adore du soir au matin.


En fait je parlais plutôt de ceux qui disent ne croire en rien...
Mais du coup, pour toi, la croyance serait un truc d'ordre structural?8O
Kandide
Jolie mise au point :

« C'est à l'islam de s'adapter à l'Europe »

Par Hind Meddeb, journaliste et réalisatrice franco-tunisienne, fille du grand intellectuel Abdelwahab Meddeb, récemment disparu.



L'innommable s’est produit ce mercredi 7 janvier à Paris. J’aurais voulu que mon père, Abdelwahab Meddeb, soit là pour partager ma douleur, et entendre sa voix s’élever contre la barbarie, déconstruire encore et encore le discours de propagande islamiste. Une fois de plus, depuis sa disparition le 6 novembre dernier, je réalise qu’il nous a laissés orphelins.

La mort de Wolinski, Charb, Cabu, Tignous, leurs collègues et les policiers qui assuraient leur protection, me replonge dans le souvenir douloureux des années noires en Algérie, de 1992 à 1998, quand des militants djihadistes assassinaient des centaines d’intellectuels, d’artistes et d’hommes politiques. J’étais enfant. Chaque jour, mes parents apprenaient le décès d’un ami, assassiné par les fous de Dieu.

Je me souviens de la peine immense que nous avions eue à l’annonce de la mort de l’écrivain Tahar Djaout qui était venu dîner à la maison quelques mois plus tôt. Dans l’une de ses chroniques, il avait écrit : « Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors dis et meurs ! » Le 26 mai 1993, deux jeunes lui tirent deux balles dans la tête avant de prendre la fuite.

« Les journalistes qui combattent l’islam par la plume périront par la lame. » C’est ce que Jaafar el-Afghani, l’un des premiers émirs du GIA, déclarait à la presse en 1993. Vingt ans après, le discours djihadiste n’a pas changé.



Islam politique, islam hégémonique


Dès l’instant où l’islam devient politique, il devient hégémonique, ne souffrant aucune critique, puisque toute critique devient blasphème. Dès l’instant où la religion sort de la sphère privée pour régir la sphère publique, elle devient une idéologie totalitaire. Et même lorsque les partis islamistes arrivent au pouvoir par les urnes, ils finissent toujours par nier le système démocratique qui leur a permis d’y accéder. Comme Erdogan aujourd’hui montre son vrai visage de despote, en emprisonnant tout opposant.


La tuerie perpétrée à la rédaction de « Charlie Hebdo » nous rappelle d’autres événements macabres survenus sur le sol européen. Au lendemain de l’assassinat du cinéaste Theo Van Gogh, le mardi 2 novembre 2004, après la sortie de son film « Soumission », Abdelwahab Meddeb déclarait :

« Ce n’est pas à l’Europe de s’adapter à l’islam, c’est à l’islam de s’adapter à l’Europe, à l’islam d’apprendre à subir la critique même la plus offensante sans en venir au crime de sang pour se défendre […]. C’est en Europe que le sujet d’islam doit sentir la part manifestement obsolète de son héritage. Ici, il doit savoir que le respect de la croyance n’a pas à entraver l’expression des opinions. »

N’attendons plus que l’horreur arrive jusqu’à Paris pour réagir. Nous sommes tous concernés par les assassinats perpétrés au nom de l’islam à travers le monde et dont les musulmans sont les premières victimes. Chaque jour, à Bagdad, à Karachi, à Kaboul, à Alep, à Homs, à Kobané, à Tripoli, à Beyrouth, des hommes et des femmes meurent dans l’indifférence, assassinés par des terroristes financés par les fortunes du Golfe qui restent pourtant les meilleurs alliés de l’Occident.

Comment cette folie est-elle possible ? Comment pouvons-nous continuer à considérer l’Arabie saoudite comme un pays « ami » alors qu’elle rémunère depuis les années 1960 des prêcheurs qui vident l’islam de sa spiritualité et réduisent le Coran à un mini-kit « halal/haram » de lois à respecter, au mépris de sa civilisation et de son histoire ?


« Je suis Charlie » signifie aujourd’hui qu’il est de notre responsabilité de défendre la liberté d’expression partout et de refuser les partis politico-religieux qui usent des élections « démocratiques » pour mieux asseoir la censure.



Soutenir ceux qui osent défier les régimes islamistes


Sur le terrain, le combat est inégal : les militants de la liberté en terre d’islam manquent cruellement de soutien, là où les djihadistes et les prêcheurs fanatiques, ces ennemis de la culture et de la vie, croulent sous les pétrodollars et profitent de tous les réseaux d’une internationale islamiste. Les attentats djihadistes ne devraient pas être les seuls à faire la une des médias occidentaux. Les résistances citoyennes à l’hégémonie islamiste sont nombreuses : elles sont trop peu relayées. Il faut soutenir ceux qui osent défier les dictatures militaires et les régimes islamistes.

Nous avons laissé seuls les millions d’Iraniens qui manifestaient dans la rue en 2009 pour la démocratie. Deux ans après, nous nous enthousiasmions pour le « printemps arabe » en ayant oublié cette « révolution verte » réprimée dans le sang par les milices d’Ahmadinejad.

Puis ce fut le tour de la révolution syrienne, écrasée par Bachar al-Assad, avec l’aide de l’Iran et de la Russie. En ne soutenant pas les citoyens descendus dans la rue en Syrie tout au long du printemps 2011, nous avons laissé les extrémistes s’emparer d’une cause qui n’était pas la leur.


Toute sa vie, Abdelwahab Meddeb nous a rappelé que pour contrer l’islamisme sur son sol, l’Europe devait reconnaître son héritage arabo-musulman :

« A l’origine de l’Europe, il y a certes Athènes et Jérusalem, mais il y a aussi Rome, Bagdad, Cordoue. Telle est notre réponse sereine à ceux qui diffusent la haine par leurs appels belliqueux au nom de l’irréductibilité de l’histoire, des récits, des motifs, des figures et des concepts »,

écrivait-il dans ses « Contre-prêches ». Abdelwahab Meddeb combattait avec la même force ceux qui refusaient de reconnaître l’apport civilisationnel de l’Islam en Occident et ceux qui rejetaient l’héritage des Lumières au nom de la supériorité du dogme religieux sur la raison. Aujourd’hui, sa voix nous manque cruellement.[/size]

Hind Meddeb
[/quote]

PEACE & LOVE
RFM
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    le 26 Jan 15, 18:40
_Hazard_ a écrit :
Un truc tordant parmi mille ; écouter ceux qui croient en des chimères
penser que tout le monde a le même travers...


Tout à fait. Et ça laisse d'ailleurs encore pas mal de marge.
En quoi je ne suis pas si mécontent, tout comme toi, de faire partie des autres.

_Hazard_ a écrit :
Même en étant sur un "rail" scientifique, cartésien, matérialiste, etc.....


En es-tu bien certain?

Citation:
Verumtamen infixa quaedam est meae menti vetus opinioio, Deum esse qui potest omnia, tertiam qui ipsorum lingua Celtae...
Biosmog
Juste un mot pour dire que tout comme ceux qui ne prétendent croire en rien, ceux qui prétendent vivre sans identité ou au-delà, m'effraient. On est au degré zéro de l'humanité là. L'existence ne peut reposer que sur un pari et l'affirmation d'une identité. On paie depuis le XIXème notre croyance en l'universalisme, ce rouleau-compresseur de la pensée (combien de morts depuis? combien de cultures éradiquées? combien de temps encore reste-il à la terre?). Imbécile prétention! Il ne reste bientôt plus rien à coloniser, réjouissons-nous on n'aura plus qu'à gérer un monde gratuit et infiniment disponible. Le meilleur des mondes dans lequel on ne saura même plus quoi faire de nos propres parents vieillards... quel bel homme on a là, qui n'a même plus les réponses aux questions les plus fondamentales!
Vous battez pas, je vous aime tous
Kandide
Biosmog a écrit :
Juste un mot pour dire que tout comme ceux qui ne prétendent croire en rien, ceux qui prétendent vivre sans identité ou au-delà, m'effraient. On est au degré zéro de l'humanité là. L'existence ne peut reposer que sur un pari et l'affirmation d'une identité. On paie depuis le XIXème notre croyance en l'universalisme, ce rouleau-compresseur de la pensée (combien de morts depuis? combien de cultures éradiquées? combien de temps encore reste-il à la terre?). Imbécile prétention! Il ne reste bientôt plus rien à coloniser, réjouissons-nous on n'aura plus qu'à gérer un monde gratuit et infiniment disponible. Le meilleur des mondes!


En théorie encore presque 5 milliards ensuite le soleil sera tellement gros que la terre disparaîtra en fumée... (reste le voyage galactique...)
Mais à priori, au vu des actus, l'Homme va considérablement raccourcir ce temps que la Dame Nature nous confie.
PEACE & LOVE
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    le 26 Jan 15, 19:00
aksak
Redstein a écrit :
Vous nous faites un ptit topic « Je suis Friedrich » ?

Jolie mise au point :

« C'est à l'islam de s'adapter à l'Europe »

Par Hind Meddeb, journaliste et réalisatrice franco-tunisienne, fille du grand intellectuel Abdelwahab Meddeb, récemment disparu.



L'innommable s’est produit ce mercredi 7 janvier à Paris. J’aurais voulu que mon père, Abdelwahab Meddeb, soit là pour partager ma douleur, et entendre sa voix s’élever contre la barbarie, déconstruire encore et encore le discours de propagande islamiste. Une fois de plus, depuis sa disparition le 6 novembre dernier, je réalise qu’il nous a laissés orphelins.

La mort de Wolinski, Charb, Cabu, Tignous, leurs collègues et les policiers qui assuraient leur protection, me replonge dans le souvenir douloureux des années noires en Algérie, de 1992 à 1998, quand des militants djihadistes assassinaient des centaines d’intellectuels, d’artistes et d’hommes politiques. J’étais enfant. Chaque jour, mes parents apprenaient le décès d’un ami, assassiné par les fous de Dieu.

Je me souviens de la peine immense que nous avions eue à l’annonce de la mort de l’écrivain Tahar Djaout qui était venu dîner à la maison quelques mois plus tôt. Dans l’une de ses chroniques, il avait écrit : « Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors dis et meurs ! » Le 26 mai 1993, deux jeunes lui tirent deux balles dans la tête avant de prendre la fuite.

« Les journalistes qui combattent l’islam par la plume périront par la lame. » C’est ce que Jaafar el-Afghani, l’un des premiers émirs du GIA, déclarait à la presse en 1993. Vingt ans après, le discours djihadiste n’a pas changé.



Islam politique, islam hégémonique


Dès l’instant où l’islam devient politique, il devient hégémonique, ne souffrant aucune critique, puisque toute critique devient blasphème. Dès l’instant où la religion sort de la sphère privée pour régir la sphère publique, elle devient une idéologie totalitaire. Et même lorsque les partis islamistes arrivent au pouvoir par les urnes, ils finissent toujours par nier le système démocratique qui leur a permis d’y accéder. Comme Erdogan aujourd’hui montre son vrai visage de despote, en emprisonnant tout opposant.


La tuerie perpétrée à la rédaction de « Charlie Hebdo » nous rappelle d’autres événements macabres survenus sur le sol européen. Au lendemain de l’assassinat du cinéaste Theo Van Gogh, le mardi 2 novembre 2004, après la sortie de son film « Soumission », Abdelwahab Meddeb déclarait :

« Ce n’est pas à l’Europe de s’adapter à l’islam, c’est à l’islam de s’adapter à l’Europe, à l’islam d’apprendre à subir la critique même la plus offensante sans en venir au crime de sang pour se défendre […]. C’est en Europe que le sujet d’islam doit sentir la part manifestement obsolète de son héritage. Ici, il doit savoir que le respect de la croyance n’a pas à entraver l’expression des opinions. »

N’attendons plus que l’horreur arrive jusqu’à Paris pour réagir. Nous sommes tous concernés par les assassinats perpétrés au nom de l’islam à travers le monde et dont les musulmans sont les premières victimes. Chaque jour, à Bagdad, à Karachi, à Kaboul, à Alep, à Homs, à Kobané, à Tripoli, à Beyrouth, des hommes et des femmes meurent dans l’indifférence, assassinés par des terroristes financés par les fortunes du Golfe qui restent pourtant les meilleurs alliés de l’Occident.

Comment cette folie est-elle possible ? Comment pouvons-nous continuer à considérer l’Arabie saoudite comme un pays « ami » alors qu’elle rémunère depuis les années 1960 des prêcheurs qui vident l’islam de sa spiritualité et réduisent le Coran à un mini-kit « halal/haram » de lois à respecter, au mépris de sa civilisation et de son histoire ?


« Je suis Charlie » signifie aujourd’hui qu’il est de notre responsabilité de défendre la liberté d’expression partout et de refuser les partis politico-religieux qui usent des élections « démocratiques » pour mieux asseoir la censure.



Soutenir ceux qui osent défier les régimes islamistes


Sur le terrain, le combat est inégal : les militants de la liberté en terre d’islam manquent cruellement de soutien, là où les djihadistes et les prêcheurs fanatiques, ces ennemis de la culture et de la vie, croulent sous les pétrodollars et profitent de tous les réseaux d’une internationale islamiste. Les attentats djihadistes ne devraient pas être les seuls à faire la une des médias occidentaux. Les résistances citoyennes à l’hégémonie islamiste sont nombreuses : elles sont trop peu relayées. Il faut soutenir ceux qui osent défier les dictatures militaires et les régimes islamistes.

Nous avons laissé seuls les millions d’Iraniens qui manifestaient dans la rue en 2009 pour la démocratie. Deux ans après, nous nous enthousiasmions pour le « printemps arabe » en ayant oublié cette « révolution verte » réprimée dans le sang par les milices d’Ahmadinejad.

Puis ce fut le tour de la révolution syrienne, écrasée par Bachar al-Assad, avec l’aide de l’Iran et de la Russie. En ne soutenant pas les citoyens descendus dans la rue en Syrie tout au long du printemps 2011, nous avons laissé les extrémistes s’emparer d’une cause qui n’était pas la leur.


Toute sa vie, Abdelwahab Meddeb nous a rappelé que pour contrer l’islamisme sur son sol, l’Europe devait reconnaître son héritage arabo-musulman :

« A l’origine de l’Europe, il y a certes Athènes et Jérusalem, mais il y a aussi Rome, Bagdad, Cordoue. Telle est notre réponse sereine à ceux qui diffusent la haine par leurs appels belliqueux au nom de l’irréductibilité de l’histoire, des récits, des motifs, des figures et des concepts »,

écrivait-il dans ses « Contre-prêches ». Abdelwahab Meddeb combattait avec la même force ceux qui refusaient de reconnaître l’apport civilisationnel de l’Islam en Occident et ceux qui rejetaient l’héritage des Lumières au nom de la supériorité du dogme religieux sur la raison. Aujourd’hui, sa voix nous manque cruellement.[/size]

Hind Meddeb


Merci Redstein d'avoir posté ce témoignage.
Et ça permet de sortir un peu du café philosophique et de revenir les pieds sur terre.
Une p'tite csardas à l'électrique ?

C'est mieux d'être éclectique quand on est électrique !

Un quote de Flea (Bassiste des RHCP) le 27.09.2012 : "MP3s suck. It's just a shadow of the music".

Conclusion, retrouvez le vrai son de la musique

All we are is dust in the wind... R.I.P., Gin ! Et joue bien de la musique là-haut !

Je suis Charlie, je suis les victimes du Club Collectiv de Bucarest, je suis Paris, je suis Istanbul, je suis Bruxelles, je suis Nice, je suis Berlin, je suis de nouveau Istanbul.... Putain de liste qui ne cesse de s'agrandir...
olivier064
aksak a écrit :
Redstein a écrit :
Vous nous faites un ptit topic « Je suis Friedrich » ?

Jolie mise au point :

« C'est à l'islam de s'adapter à l'Europe »

Par Hind Meddeb, journaliste et réalisatrice franco-tunisienne, fille du grand intellectuel Abdelwahab Meddeb, récemment disparu.



L'innommable s’est produit ce mercredi 7 janvier à Paris. J’aurais voulu que mon père, Abdelwahab Meddeb, soit là pour partager ma douleur, et entendre sa voix s’élever contre la barbarie, déconstruire encore et encore le discours de propagande islamiste. Une fois de plus, depuis sa disparition le 6 novembre dernier, je réalise qu’il nous a laissés orphelins.

La mort de Wolinski, Charb, Cabu, Tignous, leurs collègues et les policiers qui assuraient leur protection, me replonge dans le souvenir douloureux des années noires en Algérie, de 1992 à 1998, quand des militants djihadistes assassinaient des centaines d’intellectuels, d’artistes et d’hommes politiques. J’étais enfant. Chaque jour, mes parents apprenaient le décès d’un ami, assassiné par les fous de Dieu.

Je me souviens de la peine immense que nous avions eue à l’annonce de la mort de l’écrivain Tahar Djaout qui était venu dîner à la maison quelques mois plus tôt. Dans l’une de ses chroniques, il avait écrit : « Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors dis et meurs ! » Le 26 mai 1993, deux jeunes lui tirent deux balles dans la tête avant de prendre la fuite.

« Les journalistes qui combattent l’islam par la plume périront par la lame. » C’est ce que Jaafar el-Afghani, l’un des premiers émirs du GIA, déclarait à la presse en 1993. Vingt ans après, le discours djihadiste n’a pas changé.



Islam politique, islam hégémonique


Dès l’instant où l’islam devient politique, il devient hégémonique, ne souffrant aucune critique, puisque toute critique devient blasphème. Dès l’instant où la religion sort de la sphère privée pour régir la sphère publique, elle devient une idéologie totalitaire. Et même lorsque les partis islamistes arrivent au pouvoir par les urnes, ils finissent toujours par nier le système démocratique qui leur a permis d’y accéder. Comme Erdogan aujourd’hui montre son vrai visage de despote, en emprisonnant tout opposant.


La tuerie perpétrée à la rédaction de « Charlie Hebdo » nous rappelle d’autres événements macabres survenus sur le sol européen. Au lendemain de l’assassinat du cinéaste Theo Van Gogh, le mardi 2 novembre 2004, après la sortie de son film « Soumission », Abdelwahab Meddeb déclarait :

« Ce n’est pas à l’Europe de s’adapter à l’islam, c’est à l’islam de s’adapter à l’Europe, à l’islam d’apprendre à subir la critique même la plus offensante sans en venir au crime de sang pour se défendre […]. C’est en Europe que le sujet d’islam doit sentir la part manifestement obsolète de son héritage. Ici, il doit savoir que le respect de la croyance n’a pas à entraver l’expression des opinions. »

N’attendons plus que l’horreur arrive jusqu’à Paris pour réagir. Nous sommes tous concernés par les assassinats perpétrés au nom de l’islam à travers le monde et dont les musulmans sont les premières victimes. Chaque jour, à Bagdad, à Karachi, à Kaboul, à Alep, à Homs, à Kobané, à Tripoli, à Beyrouth, des hommes et des femmes meurent dans l’indifférence, assassinés par des terroristes financés par les fortunes du Golfe qui restent pourtant les meilleurs alliés de l’Occident.

Comment cette folie est-elle possible ? Comment pouvons-nous continuer à considérer l’Arabie saoudite comme un pays « ami » alors qu’elle rémunère depuis les années 1960 des prêcheurs qui vident l’islam de sa spiritualité et réduisent le Coran à un mini-kit « halal/haram » de lois à respecter, au mépris de sa civilisation et de son histoire ?


« Je suis Charlie » signifie aujourd’hui qu’il est de notre responsabilité de défendre la liberté d’expression partout et de refuser les partis politico-religieux qui usent des élections « démocratiques » pour mieux asseoir la censure.



Soutenir ceux qui osent défier les régimes islamistes


Sur le terrain, le combat est inégal : les militants de la liberté en terre d’islam manquent cruellement de soutien, là où les djihadistes et les prêcheurs fanatiques, ces ennemis de la culture et de la vie, croulent sous les pétrodollars et profitent de tous les réseaux d’une internationale islamiste. Les attentats djihadistes ne devraient pas être les seuls à faire la une des médias occidentaux. Les résistances citoyennes à l’hégémonie islamiste sont nombreuses : elles sont trop peu relayées. Il faut soutenir ceux qui osent défier les dictatures militaires et les régimes islamistes.

Nous avons laissé seuls les millions d’Iraniens qui manifestaient dans la rue en 2009 pour la démocratie. Deux ans après, nous nous enthousiasmions pour le « printemps arabe » en ayant oublié cette « révolution verte » réprimée dans le sang par les milices d’Ahmadinejad.

Puis ce fut le tour de la révolution syrienne, écrasée par Bachar al-Assad, avec l’aide de l’Iran et de la Russie. En ne soutenant pas les citoyens descendus dans la rue en Syrie tout au long du printemps 2011, nous avons laissé les extrémistes s’emparer d’une cause qui n’était pas la leur.


Toute sa vie, Abdelwahab Meddeb nous a rappelé que pour contrer l’islamisme sur son sol, l’Europe devait reconnaître son héritage arabo-musulman :

« A l’origine de l’Europe, il y a certes Athènes et Jérusalem, mais il y a aussi Rome, Bagdad, Cordoue. Telle est notre réponse sereine à ceux qui diffusent la haine par leurs appels belliqueux au nom de l’irréductibilité de l’histoire, des récits, des motifs, des figures et des concepts »,

écrivait-il dans ses « Contre-prêches ». Abdelwahab Meddeb combattait avec la même force ceux qui refusaient de reconnaître l’apport civilisationnel de l’Islam en Occident et ceux qui rejetaient l’héritage des Lumières au nom de la supériorité du dogme religieux sur la raison. Aujourd’hui, sa voix nous manque cruellement.[/size]

Hind Meddeb


Merci Redstein d'avoir posté ce témoignage.
Et ça permet de sortir un peu du café philosophique et de revenir les pieds sur terre.


La philosophie c est la vie . Donc terre à terre pour peu qu'on la comprenne

Allez , je me lance : Comme a dit un médecin intègre dernièrement : "on a créé la religion pour les idiots et la philosophie pour les gens intelligents " .

Demerdez vous avec ça je me casse!



PS: après évidemment , plaisanterie mise à part et c est là où , contrairement à ce qui vient d'etre dit par notre ami , religion et philosophie peuvent se rejoindre c est qu'elles peuvent être sujettes toutes les deux à ( de mauvaises ) interpretations ( cf : Nietzsche pour les nazis et la philosophie marxiste par staline entre autres pour la philosophie . Pour la religion je pense qu'elles sont toutes plus ou moins provoquées des massacres de masse .....)
"The Dude Abides!"

Mes ventes actuelles:
aksak
olivier064 a écrit :
aksak a écrit :


...


Et ça permet de sortir un peu du café philosophique et de revenir les pieds sur terre.


La philosophie c est la vie . Donc terre à terre pour peu qu'on la comprenne

Allez , je me lance : Comme a dit un médecin intègre dernièrement : "on a créé la religion pour les idiots et la philosophie pour les gens intelligents " .

Demerdez vous avec ça je me casse!



PS: après évidemment , plaisanterie mise à part et c est là où , contrairement à ce qui vient d'etre dit par notre ami , religion et philosophie peuvent se rejoindre c est qu'elles peuvent être sujettes toutes les deux à ( de mauvaises ) interpretations ( cf : Nietzsche pour les nazis et la philosophie marxiste par staline entre autres pour la philosophie . Pour la religion je pense qu'elles sont toutes plus ou moins provoquées des massacres de masse .....)


OK, désolé j'y suis allé un peu fort avec les pieds sur terre....


Et je suis d'accord avec la philosophie et ses mauvaises interprétations, voir ses aberrations. Il suffit de voir l'aveuglement depuis 1945 des philosophes français vis à vis du philosophe allemand nazi Martin Heidegger, un aveuglement qui leur a fait oublier les écrits, la mentalité anti-sémites de Heidegger.
Contraste énorme entre la manière dont Heidegger est perçu outre-Rhin et celle dont il est encensé en France. Y compris par Sartre.

Il est étonnant de voir par ailleurs comment en France au lendemain de la 2ème Guerre Mondiale, on a eu tendance à absoudre des écrivains, des artistes, des philosophes pourtant plus que "limite" au niveau de leurs idées et de leurs comportements sous l'Occupation avec l'occupant et/ou le régime de Vichy. Par exemple, un Céline a été peu embêté finalement. Seul Brasillach a été puni, probablement exécuté un peu "pour l'exemple".
Une p'tite csardas à l'électrique ?

C'est mieux d'être éclectique quand on est électrique !

Un quote de Flea (Bassiste des RHCP) le 27.09.2012 : "MP3s suck. It's just a shadow of the music".

Conclusion, retrouvez le vrai son de la musique

All we are is dust in the wind... R.I.P., Gin ! Et joue bien de la musique là-haut !

Je suis Charlie, je suis les victimes du Club Collectiv de Bucarest, je suis Paris, je suis Istanbul, je suis Bruxelles, je suis Nice, je suis Berlin, je suis de nouveau Istanbul.... Putain de liste qui ne cesse de s'agrandir...
Biosmog
Mouais, sur Heidegger, ou Nietzsche, je crois qu'il faut essayer d'être honnête: un jugement dans un sens comme dans l'autre est partial. Le problème de Bourdieu (je ne sais pas si c'est à son travail que tu fais allusion) c'est qu'il est extrêmement partial. Philosopher, c'est comme jeter une poignée de plumes, on ne sais jamais où elles vont atterrir.
Pour revenir à Heidegger, il y a une compatibilité de sa pensée avec le national-socialisme, mais on peut le dire de pratiquement les trois quart de la philosophie continentale.

edit: sur la pensée anti-sémite de Heidegger, je veux bien des sources claires, je l'ai souvent entendu, je n'ai jamais vu un texte qui accréditerait cela.
Vous battez pas, je vous aime tous
olivier064
Biosmog a écrit :
Mouais, sur Heidegger, ou Nietzsche, je crois qu'il faut essayer d'être honnête: un jugement dans un sens comme dans l'autre est partial. Le problème de Bourdieu (je ne sais pas si c'est à son travail que tu fais allusion) c'est qu'il est extrêmement partial. Philosopher, c'est comme jeter une poignée de plumes, on ne sais jamais où elles vont atterrir.
Pour revenir à Heidegger, il y a une compatibilité de sa pensée avec le national-socialisme, mais on peut le dire de pratiquement les trois quart de la philosophie continentale.

edit: sur la pensée anti-sémite de Heidegger, je veux bien des sources claires, je l'ai souvent entendu, je n'ai jamais vu un texte qui accréditerait cela.


Entierement faux pour Nietzsche. Je suis désolé mais son discours est LIMPIDE et ne souffre d'aucune erreur d'interpretation sauf si on est STUPIDE (ou / et si on ne prend pas le temps de REFLECHIR , logique imparable lol )

C'est aussi simple que ça

EDIT: Et si doute pour certains il y a , lire la biographie monumentale de Curt Paul Janz dont j'ai déjà parlé avec beaucoup d'échange de correspondances , notamment avec Wagner qu'il a quitté avec violence critique justement car il était (Wagner) antisémite et entouré d'antisémite par exemple ( car il est "celebre" ) au festival de bayreuth .
"The Dude Abides!"

Mes ventes actuelles:
Biosmog
olivier064 a écrit :
Biosmog a écrit :
Mouais, sur Heidegger, ou Nietzsche, je crois qu'il faut essayer d'être honnête: un jugement dans un sens comme dans l'autre est partial. Le problème de Bourdieu (je ne sais pas si c'est à son travail que tu fais allusion) c'est qu'il est extrêmement partial. Philosopher, c'est comme jeter une poignée de plumes, on ne sais jamais où elles vont atterrir.
Pour revenir à Heidegger, il y a une compatibilité de sa pensée avec le national-socialisme, mais on peut le dire de pratiquement les trois quart de la philosophie continentale.

edit: sur la pensée anti-sémite de Heidegger, je veux bien des sources claires, je l'ai souvent entendu, je n'ai jamais vu un texte qui accréditerait cela.


Entierement faux pour Nietzsche. Je suis désolé mais son discours est LIMPIDE et ne souffre d'aucune erreur d'interpretation sauf si on est STUPIDE (ou / et si on ne prend pas le temps de REFLECHIR , logique imparable lol )

C'est aussi simple que ça



Quelle fougue

Le problème c'est qu'il n'y a pas un seul Nietzsche. Dans la Naissance de la Tragédie, Nietzsche oppose l'arien et le sémite explicitement, c'est-à-dire dans le texte. Vu d'un autre angle: comment quelqu'un d'aussi intelligent que Nietzsche aurait pu rester aussi longtemps dans le voisinage philosophique de Wagner qui lui, de l'antisémitisme, en faisait le socle de sa pensée. C'est simplement parce qu'il y a bien un virage dans la pensée de Nietzsche qui s'est construit progressivement une philosophie contre le germanisme qu'il exécrait et a donc érigé l'antisémitisme (un des pilier du germanisme) en repoussoir. En parlant de l'œuvre de Nietzsche, je pense que juger a posteriori des auteurs qui baignaient dans un climat de pensée bien différent du nôtre, mais selon nos critères, c'est très compliqué.
Mais surtout, je ne crois pas que la pensée de Nietzsche soit limpide, déjà rien que parce qu'on ne peut pas réduire Nietzsche à une seule pensée, il a eu plusieurs périodes. C'est des philosophes de lycée, comme Onfray ou Ferry qui parlent de la limpidité des écrits de Nietzsche et expose LA PENSEE de Nietzsche. Note, je suis peut-être stupide, mais je me suis pas mal frotté à Nietzsche et je trouve cet auteur très difficile.
Vous battez pas, je vous aime tous
olivier064
Je suis sorti du lit au cas ou lol je développerai demain.

Tu n as sûrement pas lu mon édit.

Moi je me base aussi sur le contexte de l époque, son éducation et enfance sans on pere, pasteur, qu il retrouvera ( un "père ") chez wagner, ses correspondance avec Wagner donc , son époque bien sur et son horreur du germanisme tu as raison sur ce point , ses amours déçues et surtout un avec loup von salomé , et j en passe dans le désordre désolé

Juste connaître sa vie dans le détail est important. Et SURTOUT on sait maintenant de manière certaine que Nietzsche était bipolaire, je l ai compris avant même que je l apprenne, facile je le suis aussi et certains " symptômes " se voient dans ses écrits.

Ses " contradictions" qui n en sont pas en sont une preuve parmi d autres.

C est parfois cela entre autre je répète qui fait penser à une dualité , une double personnalité presque si j ose dire.
Mais il n en est rien à mon sens .
Si il y a une chose qu il a toujours combattu et essayé de transcender c est la morale judéo-chrétienne. D où est né en partie le surhomme. Qui s affranchit de cette dernière, entre autre.
Aucun lien avec ce que les nazi y ont vu .
Desolé je pars dans tous les sens mais je me reveille en pleine nyit , te lis, ne suis pas d'accord et essaye d argumenter , pas forcément une bonne idée lol

On verra demain j aurais les idées plus claires

je me permets juste d insister à nouveau sur la nécessité à min sens ABSOLUE d apporter à la lecture des œuvres de Nietzsche la lecture de la biographie dont j ai parlé plusieurs fois ici, ça mettrait j en suis sur beaucoup de monde d accord ou presque.

Bonne nuit



Édit : j ai écrit tout et n imporre quoi, je voulais argumenter sur la fausse ambiguïté des écrits de part sa maladie, sa vie , le contexte de l époque etc... Mais c était pas le moment
J efface pas pour autant ça me servira de base de correction demain.

A ++
"The Dude Abides!"

Mes ventes actuelles:
Biosmog
olivier064 a écrit :
J'efface pas pour autant ça me servira de base de correction demain


Non mais je crois que ce n'est pas utile. Tu m'as insulté alors que tu n'as pris la peine de me lire correctement. Tu n'as rien compris à mon propos et tu essaies de me contredire sur quelque chose que je n'ai jamais dis.

Quelque part, je m'en fiche de la vie de Nietzsche. Mon propos, c'est juste au départ de dire qu'on ne peut pas discréditer une pensée de la complexité de celle d'Heidegger, simplement en disant que sa pensée était nazie. Après j'ai pris l'exemple de Nietzsche, parce qu'il y a aussi eu débats autour du caractère pré-fasciste de sa pensée, avec fouille des poubelles, exégèse orientée de l'oeuvre, etc... J'ai essayé d'expliquer que tu peux trouver chez Nietzsche (comme chez Heidegger) des éléments qui sont communs aux théories antisémites, mais que ça n'en fait pas un penseur fondamentalement raciste, antisémites ou fascistes. Ces hommes baignaient dans un climat intellectuel, utilisaient une grammaire, partageaient quelques stéréotypes faisant partie de ce même post-romantisme allemand qui a donné naissance au nazisme. Ils ont réfléchis aux mêmes questions ontologiques, avec les mêmes concepts (la constitution d'une pseudo-élite mondialisée / un peuple authentique). Mais ils n'ont pas créé de théories antisémites. En tout cas, Bourdieu a essayé de le prouver avec Heidegger sans réussir à être convainquant: son ouvrage est juste une salve contre la phénoménologie continentale. Depuis quelques temps, on a retrouvé et on est en train de publier des carnets de notes d'Heidegger où il exprime des sympathies plus explicites que dans ses écrits connus. Mais qu'est-ce que ça veut-dire? Je vais te le dire (même si tu ne me le demande pas). Le fond de ces controverses est souvent l'acquisition de prestige à peu de frais pour des gens incapables de rentrer dans l'oeuvre elle-même. Une autre motivation, c'est des querelles de chapelles: tirer sur Heidegger permet de discréditer tout un pan de la pensée occidentale, celui qui se préoccupe de l'être, sous prétexte qu'un régime atroce a fait beaucoup de mal en partageant les mêmes questionnements. Mais il se trouve que le positivisme scientiste a tué bien davantage de gens: on devrait cesser de lire la science économique car on trouve chez Ricardo, l'un de ses pères fondateurs et grand inspirateur de Marx, les prémisses des purges staliniennes, viet-cong, etc...

Tout ceci est très stupide, comme tu disais. Il faut lire les œuvres, oui, mais ce n'est jamais limpide, noir ou blanc, mal ou bien. Ces grands penseurs ne sont pas venus jusqu'à nous pour leur contenu, mais bien parce qu'ils avaient un pouvoir d'évocation et de créativité intellectuelle qui dépasse largement ce qu'ils avaient pu concevoir en leur temps, au moment de rédiger leur oeuvre.
Vous battez pas, je vous aime tous
FAB8200
Nos amis ayant fini de "s'insulter philosophiquement"

Je revient sur le sujet du topic :

3000 euros par mois : le coût du mentor des frères Kouachi et de Coulibaly pour le contribuable

http://www.observatoiredesgasp(...)able/

Citation:
Coût pour les Français : 3000 euros par mois. La plaisanterie s’est interrompue en mai 2010 lorsqu’il a été découvert que Beghal projetait avec les frères Kouachi et Coulibaly de faire évader l’Algérien Smaïn Aït Ali Belkacem, auteur des attentats de 1995 qui avaient fait 8 morts en France.


Mais alors les frères Kouachi et Coulibaly n'en étaient pas à leur premier coup d'essai

Cette source est elle fiable ?

Bien sur puisque d'autres sources le confirment également :

http://www.liberation.fr/socie(...)81425

Citation:
En réalité, les trois hommes se sont bien trouvés en même temps dans la maison d’arrêt de l’Essonne. Amedy Coulibaly, qui enchaîne depuis 1997 les condamnations pour vols à main armée, se retrouve à Fleury le 31 janvier 2005, jusqu’au 25 août de la même année. Pendant cette période, Djamel Beghal (pour le projet d’attentat contre l’ambassade américaine) et Chérif Kouachi (pour la filière des jihadistes du XIXe arrondissement) purgent également leur peine dans le même établissement.


Ou encore ici :

http://www.lefigaro.fr/actuali(...)l.php

Citation:
Il était aimable, discret et poli», ajoute l'hôtelière qui affirme n'avoir jamais vu d'autres personnes que sa famille lui rendre visite. Pourtant Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly avaient fait plus d'une fois le déplacement dans le Cantal jusqu'à Murat pour voir Beghal.


Ou encore là :

http://www.marianne.net/freder(...).html

pour résumer la situation simplement :

A partir de 2005, Djamel Beghal (pour le projet d’attentat contre l’ambassade américaine) et Chérif Kouachi (pour la filière des jihadistes du XIXe arrondissement) purgent leur peine dans la même prison.

Ils sont clairement identifié comme terroriste.

Ils rencontrent en prison Amedy Coulibaly (pour des peines de droit commun)

Djamel Beghal est "censé etre" à l'isolement mais cela n'est apparemment pas un problème

En mai 2009, Beghal arrive à Murat en residence surveillé

Et là on apprend que Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly font plus d'une fois le déplacement dans le Cantal jusqu'à Murat pour voir Beghal.

La surveillance de Beghal semble alors fonctionner puisque la police soupçonnait tout ce petit monde de préparer l'évasion du poseur de bombes des attentats de 1995, Smaïn Aït Ali Belkacem.

En mai 2010, Beghal a été arrêté au petit matin pour son rôle dans ce projet

Et les autres ? plus d'infos

Et apparemment plus de surveillance non plus jusqu'aux événements que l'on connais cette année.

Ce qui me surprend, quand on résume ainsi les faits indiscutables, c'est que l'on est loin du simple profil de jeunes des citées ayant sombré subitement dans l'intégrisme.
On est loin également du profil "loup solitaire" que certains média ont diffusé.
Et vus sous ce nouveau profil , la question de la surveillance prend alors tout son sens

En ce moment sur backstage...