Beautiful Badness, coup de cœur, vous êtes prévenus. Un rock classe, riche, mélodique, soutenu, inspiré. Oui, des superlatifs en veux-tu, en voilà, mais quand les frissons traversent votre corps et votre esprit, difficile d’en parler finalement… C’est comme vouloir écrire sur le bonheur, les mots semblent minuscules et dérisoires, quand les phrases glissent d’elles-mêmes quand on est torturé, blessé, meurtri. Alors non, je ne dirai rien de plus sinon que je suis transportée à l’écoute de No more chains for me, et que la voix de Gabriel sur Wasting our time touche à une autre sphère, pour ne citer que deux des six titres. Beautiful Badness se développe en Belgique, espérons qu’ils passent la frontière très vite. Un p’tit dernier pour la route… grandiose !

C’est toi Gabriel qui a fondé Beautiful Badness, je crois. A-t-il été difficile de croiser les bonnes personnes pour t’accompagner dans ce projet ? Comment s’est-il monté ?
Pas très simple au début de faire les bonnes rencontres quand on débarque dans une nouvelle ville où l’on ne connaît strictement personne… Le groupe est passé par plusieurs formes et plusieurs noms avant d’aboutir à la configuration d’aujourd’hui. J’ai rencontré d’abord Olivier (guitare) au sein d’un autre groupe dans lequel nous avons tous les deux fait un essai. Gilles (batterie) était un ami d’ami… Enfin, j’avais connu Guylain (basse) via une annonce de cours qu’il donnait.

Tu es français, alors pourquoi la Belgique (je précise qu’on n’a rien contre hein…) ?!! La Belgique te semble-t-elle plus ouverte musicalement ?

Plus ouverte… difficile à dire. Mais en tout cas plus petite, et il y est donc plus facile de rapidement rencontrer les bonnes personnes. Enfin, je crois que surtout, il y a une culture beaucoup plus rock qui correspond peut-être un peu plus à notre créneau. En France, les groupes qui font en quelque sorte la fierté nationale sont plus axés vers une musique « type » Electro alors qu’en Belgique, si on prend les groupes qui tournent bien, la plupart d’entre eux évoluent dans un style soit pop soit rock.

Le mieux, c’est de l’écouter, on est tous d’accord, mais avec quels mots définiriez-vous votre musique ? Quelles sont vos influences ?
Nos influences sont assez diverses. En ce qui me concerne, je suis fan depuis toujours de Queen, Pink Floyd ou encore Radiohead et Muse. Du côté d’Olivier, on pourrait citer les Rolling Stones, Hendrix, Red Hot Chilli Peppers ou encore Incubus. Guylain, lui, vient d’un univers plus Jazz.

Qui fait quoi ?
Je suis systématiquement à l’origine des compositions et des paroles. J’arrive généralement en répétition avec une maquette assez aboutie dans laquelle j’ai une structure, des paroles et un arrangement de base pour tous les instruments. Cela permet de donner une idée au reste du groupe de l’idée globale du morceau, de sa couleur et de sa cohérence. Ensuite, on le retravaille collectivement, et parfois on arrive à un résultat profondément différent et mieux lorsque chacun y a mis sa touche. Mais cette étape préalable est nécessaire pour permettre de fixer une direction et que le travail ne parte pas dans tous les sens. Le fait qu’Olivier soit ingénieur du son nous aide énormément et permet de gérer nous même la phase de prise de son des enregistrements. Pour le live, le line-up est le suivant :
Gabriel : Voix, piano, guitare
Olivier : Guitares, backing vocals
Guylain : Basse et clavier
Gilles : Batterie

Où et dans quelles conditions a été enregistré l’EP; avec qui ?

L’EP a été enregistré et produit au Studio SIX à Bruxelles (Saule, Puggy, Joshua, Pleymo….) par Olivier et moi-même. Il a été mixé au studio Piste Rouge par Eric Renwart et masterisé en Hongrie par Tamas Gresicki

Côté guitares, amplis, effets, quel matériel a été utilisé ?
Les guitares : Fender Stratocaster US, Gibson Nighthawk Fireburst 2 pick ups de 1996, Takamine acoustique Jumbo Natural E 15 C de 1998.
Les amplis : Fender Twin, Tête MusicMan , Tête Peavey et cab Marshall (4x12).
Les effets : Overdrive MXR Zakk Wylde, Jekyll&Hyde , un delay Line6 DL6.
La guitare principale est une Fender Strat jouée sur un ampli Fender Twin. Olivier et moi nourrissons tous les deux un goût assez fort pour le son Fender. Personnellement, j’ai toujours trouvé qu’une Fender Telecaster ou Stratocaster sur un bon ampli Fender également sonnent déjà de façon géniale sans le moindre réglage ni effet… C’est immédiat. Un artiste qui nous a beaucoup influencés dans ce type de choix est Jeff Buckley. Le son a sa couleur et son identité sans qu’on passe des jours à fignoler un réglage d’ampli…
Cela dit pour certains morceaux, on avait besoin d’une guitare qui joue un rôle différent, un rôle de tapis sonore (arpège ou accords en overdrive), une grosse couche de son medium à la Oasis… Pour ça, une Gibson convenait mieux. Enfin la Takamine est tout simplement parmi ce qui se fait de mieux en guitares folk, et il se trouve qu’on avait la chance d’en avoir 2 à disposition.

 Quels sont les actus et projets ?
Après une série de concerts au printemps et en été pour accompagner la sortie de l’EP, le groupe prépare actuellement de nouveaux morceaux en vue d’un album qui sortira en 2014. Une résidence est également prévue cet été afin de travailler nos spectacles à l’avenir.

Quel a été l’impact de vos participations aux concours PureDemo et Franc’Off, tant sur le travail que sur le moral du groupe ? En quoi est-ce important de s’y présenter ?
PureDemo, nous a permis de passer pour la première dois sur une grande radio bruxelloise et de ce fait, nous faire entendre par un public fan de rock en général. Notre 2ème place au concours des Franc’Off a été l’occasion pour le groupe, d’une part, de se faire remarquer alors que le groupe n’existait que depuis 6 mois et, d’autre part, de jouer à 2 reprises sur des belles scènes et dans de très bonnes conditions techniques.


De qui, de quoi auriez-vous besoin pour le bon développement de Beautiful Badness ? Comment êtes-vous accompagnés ?
La visibilité est, je pense, une chose important pour l’évolution et la reconnaissance du groupe. Nous avons déjà eu des belles expériences en peu de temps (Botanique, Twizz radio, Francofolies, festivals…). Il n’en reste pas moins que la route est encore longue et nous avons besoin d’avantage du soutien des grandes radios, programmateurs et autres professionnels de la profession.

Pas de question, la voie est libre pour dire ce que vous voulez ! Welcome…

Merci pour votre invitation à faire connaitre Beautiful Badness.
L’EP, les dates de concerts et toutes les autres informations sur le groupe (photos, vidéos, téléchargements…) se trouvent sur notre page Facebook
A très bientôt, on l’espère, pour un concert en France



Le site du groupe :
http://www.beautifulbadness.com
Page Facebook du groupe :
http://www.facebook.com/beautifulbadness
[Scène Ouverte] Beautiful Badness