Line6 sort la nouvelle mouture de son Pod pour les bassistes : le Bass Pod XT Live. Ce simulateur d’ampli est fait pour brûler les planches mais reste très intéressant pour le studio, terrain d’origine de toute la gamme. Sa sortie est l’occasion de faire un point sur le Pod avec Henry Froelich, responsable du marketing de Line6, et d’évoquer les projets la firme californienne.
Guitariste.com : La série Pod a créé un engouement pour la modélisation d’ampli. Quel est le volume d’appareils vendus ?
Henry Froelich : Le succès a été hallucinant dès la sortie de l’appareil, bien supérieur à nos espérances. Le Pod II pour les guitaristes, par exemple, a été vendu à plus de 100 000 exemplaires. C’est un best-seller et les ventes sont importantes et régulières. C’est devenu un véritable standard.
Guitariste.com : Line6 éprouverait-il des difficultés à fournir le marché français ? La Variax n’a pas toujours été facile à trouver. Et on a longtemps attendu le Workbench qui permet de customiser la guitare Variax...
Henry Froelich : Non, nous avons un réseau de 120 revendeurs dans l’Hexagone. Donc il n’y a pas de problème pour se procurer nos produits en France, à part à de rares exceptions, s’il y a un rush à Noël par exemple. Sur notre site web Line6.com, il est très facile de trouver ce que vous voulez. Pour ce qui est du Workbench, nous avons eu du retard, effectivement. Au départ, nous prévoyions sa sortie commerciale pour le salon de Francfort, l’an dernier. Mais il y a eu plus de travail que prévu et beaucoup de temps consacré aux essais. Donc, plutôt que de sortir un produit plein de bugs, nous avons préférer différer la commercialisation jusqu’au mois dernier.
Guitariste.com : Sur quels projets Line6 planche-t-il pour les prochains modèles ?
Henry Froelich : Nous voulons développer toujours plus notre spécialité : la modélisation d’effets, d’ampli et de guitares. Nous allons continuer à élargir la gamme de nos guitares et basses disponibles avec le Workbench, pour faire de la Variax une guitare universelle qui permette de retrouver les sons d’une Stratocaster comme d’une Les Paul. Sur ce secteur, la technologie évolue très rapidement. Nous voulons également mettre l’accent sur l’interactivité : permettre de télécharger des packs sur le web, afin de faire évoluer les produits. Par exemple, un pack « metal », un pack « vintage », avec une vingtaine d’amplis pour 50 euros, avec des effets inédits : des sortes de mises à jour, en somme. Nous travaillons aussi sur des modélisations de micros et de préamplis. Line6 veut en outre développer des technologies qui permettrait aux guitaristes d’échanger leurs sons ou leurs enregistrements via Internet, grâce à des serveurs et à des logiciels de plus en plus simples et grand public. On peut aussi envisager des échanges par SMS, avec un format de compression comme le .ogg qui est très léger. Bref, nous allons développer l’interactivité et l’évolutivité de nos produits.
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