Maxon a fabriqué durant des années les pédales d’Ibanez et vole désormais de ses propres ailes dans le monde de l’effet pour guitaristes.

L’entreprise nipponne Maxon ressort les best-sellers de la gamme développée pour Ibanez, avec un look très 70’s. Les pédales sont déclinées en quatre séries, « reissue », « 9 series », « vintage » et « real tube ».

En 1974, la firme japonaise lançait un véritable pavé avec l’overdrive, afin d’imiter les sonorités créées par un ampli à lampes. C’est ce modèle légendaire et précurseur, qui a servi de base à bien des constructeurs, que Maxon rend depuis peu disponible en volume sous le nom de OD808.

Muni de trois potentiomètres (balance, tone et overdrive), la pédale permet d’obtenir le son classique de l’overdrive boostée, tout en respectant le son de l’ampli. Son prix est de 140 euros.

Les amateurs de sons plus tranchants, d’obédience « metal », opteront pour la D&S qui pourvoira une grosse distorsion et un long sustain, avec une épaisseur allant jusqu’à friser le fuzz. La série « reissue » comprend également un phaser, un flanger, un compresseur et un égaliseur graphique aux looks rétro.

Plus psychédélique d’apparence, la série « vintage » offre des simulations de sons analogiques très performant : de la disto pour tout les goûts (Overdrive Pro et Distortion master, 220 euros), un delay entièrement analogique (330 euros) et un phaser pour les afficionados de Leslie (autour de 260 euros).

Quant aux pédales de la série « real tube », elles renferment dans leur carénage en acier brossé de vraies lampes et restituent leur son caractéristique.

La Real overdrive offre une gamme allant du crunch à l’overdrive classique. Sa sœur, la Real overdrive/distortion a cela de particulier qu’elle dissocie la distorsion du boost, que l’on peut activer grâce à un switch dédié (260 euros). Enfin, le Real compressor est un compresseur à lampes authentique et convertit le signal en une onde homogène et doté d’un sustain appréciable. Là encore, un footswitch indépendant permet d’actionner le boost. La bête coûte 240 euros.

Le site du distributeur en France :
http://www.fillingdistribution.com/
Maxon sort de l’ombre d’Ibanez