Novitche_Sama a écrit :
2 options semblent s'offrir:
- penser aux notes qu'on peut jouer parce qu'on sait en quelle tonalité on est, on connait les modes, on connait les effets de telle ou telle note s'enchainant sur telle ou telle accord...
- penser à rien et laisser les notes venir.
xelalex35 a écrit :
entre les deux mon colonel
En tout cas c'est comme ça que je fais
C'est aussi comme ça que je fais.
J'ajoute que je me sert des modes et gammes comme "vocabulaire". Pour construire mon impro, j utilise souvent soit des oppositions simples en alternance : par phrase rythmique, phrase mélodiques, ou phrase(s) dans le grave phrase(s) dans l’aiguë, etc... l'idée est d'utiliser ces oppositions pour dynamiser l'impro
Ou jouer avec un/des motifs (1) dont on se sert pour construire les phrases. Par ex commencer ces phrases toujours par le même motif. On peut aussi transformer ces motifs : allonger, tronquer, renverser.
Ou une structure évolutive (chemin de notes)
(1) à 8:51, exemple de chorus qui utilise un/des motif(s)
Le chorus est construit sur motif et modulation
http://youtu.be/pgQQ7k30Ti4
Novitche_Sama a écrit :
Y a vraiment aucun jazzeux qui aurait cette approche intuitive de la musique?
Je pense qu'au fond, chacun a sa manière.
Chacun trouve la sienne en se confrontant à celle des autres. L'erreur me semble de vouloir s'approprier (ou se faire imposer) une technique avec laquelle on est mal à l'aise.