Bon vous restez dans des lieux communs inutiles, à sortir des noms de groupes, ça sert strictement à rien.
Bon ce qu'il ya en France, mais j'ai pas beaucoup eu le temps encore de comparer ça au Québec, mais il ya une capacité phénoménale à démarrer un projet pour ensuite le mettre dans une case.
Je m'explique suivant mon experience.
Quand on démarre un groupe en France, la mentalité fait qu'il faille de suite trouver un style; Si on démarche par petites annonces, on trouve plus facilement - "Je veux faire du Beatles en plus bourrin" ou "je veux faire du jazz-pop-symphonique-acoustique" - exemples inventé pour illustrer mon propos.
C'est à dire que culturellement, le rock ou la pop (ou la musique à guitare en général) ont toujours été indexés sur ceux des pays anglo-saxons. C'est rare que les français ré-inventent une forme, en général on reprend le même type d'instrumentation ou parfois même juste le même type de fringues pour coller des paroles en français ou pire dans un anglais de bidet. Mais dans le cas contraire, il faut que les musiciens aient de sacrées ressources et une certaine inventivité pour interesser les Européens en général (pour que la musique sortent des frontières en gros).
Je crois que c'est pas le plus de trouver des très bons musiciens, et encore moins dur de trouver un groupe, mais trouver des gens "ouverts" pour "inventer" quelque chose... Il faut avoir énormément de chance, trainer dans les bons cercles, ou avoir une personnalité suffisament forte pour que des musiciens suivent derrière.
Ensuite en France on a une chape de plomb qui vient de l'Angleterre, tout le monde veut essayer de plaire au brittons ou de faire comme eux quand il s'agit de rock, l'influence de Pete Doherty ici à Montréal est anecdotique en comparaison de l'Europe.
Mais pour parler de l'Europe en général, je me rends compte que c'est un peu la mecque des Québécois pour percer le marché francophone, ou un public plus concentré en Europe (60 millions d'auditeurs potentiels pour un américain francophone, c'est très souvent alléchant, mais ça reste largement utopique quand on veut faire de la musique hors-mainstream) Le mieux est encore de percer dans son pays d'origine, et ensuite de s'exporter, mais tout recommencer à zéro dans un nouveau continent, c'est quelque chose de très délicat.
En ce qui concerne l'Etat de la musique en France, je le confirme c'est assez desastreux. Les dénichages sur Myspace ni changeront rien.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"