LaGriffe a écrit :
numero27 a écrit :
Bien sur que les autistes sont plus ou moins gravement déconnecté du monde qui les entourent, ce n'est pas une insulte que d'utiliser cette formule qui est de toutes façons imagée. La y'a toute la team 1er degrès qui lui tombe dessus, c'est ridicule, comme dit plus haut, il aurait dit "je suis pas sourd" ou "je suis pas aveugle" ça aurait fait le même tollé.
Réponse typique de l'individu qui n'a pas la moindre notion de se que recouvre l'autisme et la complexité de le définir tellement le spectre est large.
A partir d'aujourd'hui, je dirai "j'ai compris, je ne suis pas numero27".
précise non, mais les 3 cas que j'ai cotoyé , tout en étant certes très différent les uns des autres (le premier etant quasiement autonome, le dernier très gravement atteint) étaient des enfants trés attachants mais je te jure que t'aura pas envie de les avoir comme Président, c'est pas une insulte , il y a même des gens non autistes très attachants que t'aurai pas envie d'avoir comme président (Melenchon ou Poutou par exemple) ...
bref comme j'ai pas une idée précise de ce que c'est je me suis renseigné et donc en 1er lieu ce qui caractérise les troubles autistique c'est :
"Altération qualitative des interactions sociales"
Fillon aurait pu dire "je ne souffre pas d'altération qualitatives des interactions sociales " mais il a préféré dire "je suis pas autiste" ce qui revient au même.
Il n'y a aucune insulte, aucun mépris là dedans, et aucun déni des difficultés ou des douleurs des familles touchées par ce problème, si j'avais un gosse autiste, ce qui me ferait chier ce n'est pas qu'on dise "je suis pas autiste" ce qui me ferait chier c'est d'avoir un gosse autiste et ça c'est la faute de personne, et surtout pas celle de Fillon, même si en tant que président j'attendrai de lui qu'il prenne des mesures d'aide et d'accompagnement des malades et des familles , mais ça c'est une autre histoire ....