Les meilleures répliques de film

Pas plus... Je suis assez allergique à ce cinéma qui met sempiternellement en scène des gens à l'aise, cultivés, dans des appartements parisiens cossus...
Malgré d'évidentes qualités d'écriture, je ne supporte pas l'univers de Jaoui et Bacri.

Sur le même registre, mon fils a voulu qu'on regarde le prénom : un agent immobilier, deux enseignants dont un agrégé, un musicien d'orchestre, un bel appartement dans Paris rempli de livres, des discussions profondes où on se déchire sur fond de prétention littéraire (combien ici ont lu "Adolphe" ?)
Les dialogues ont beau être bons, le propos plutôt bien amené, la vraie vie des vrais gens ne ressemble pas à ça. Et ça me gave que ce soit ce milieu qui apparaisse encore et encore dans le cinéma français.
Comme si on ne savait plus faire que ce cinéma de bourgeois ou de la comédie grasse qui met en scène des beaufs pour un public de beaufs.
Je ne veux pas faire dans la caricature sur le cinéma français, en encore moins avoir l'air de fustiger les intellos-bobos-parisiens (parce que cette locution est crétine), mais bordel, un peu de vraie chair là dedans !

Je comprends mieux... , pourtant, le goût des autres parle justement de ça, qu'on est toujours le con de quelqu'un, et que le plus ouvert d'esprit finalement n'est pas forcément celui qui est cultivé, intellectuel, dans son milieu de l'entre soi élitiste parisien...

Je suis d'accord par contre sur l'exemple du film le prénom (en plus Bruel, non, pas moyen )

Pour moi, en tous cas, Bacri incarnait l'intégrité intellectuelle (en plus d'être un putain d'acteur).

Pour moi on n'a pas mieux fait que ça en terme de comédie, tout est impeccable, le scénario, les acteurs, les dialogues. "Merde on tourne en rond !"

@Moxama

J'ai retrouvé ça...
Il avait pas sa langue dans sa poche le Bacri...

"Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot ! C'est te dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries ! Mais des comme ça, jamais !"
Robert Dalban, dans le rôle de Patouilloux, dans Un idiot à Paris (1967).

Petit film qu'on pourrait prendre a priori pour un navet franchouillard.
En réalité assez drôle et attachant, et très intéressant car tout à fait dans son époque voire l'anticipant légèrement : enfer des villes, retour à la campagne, à la terre, écologie, etc.
Notamment la courte scène avec Yves Robert jouant un type au bout du rouleau sur les quais de Seine est assez poignante.
Film pourtant co-écrit et dialogué par Michel Audiard, que certains incultes sectaires persistent à qualifier d'affreux réac.
Chanson du générique écrite et interprétée spécialement pour le film par Jacques Brel.
La scène du taxi parisien typique joué par André Pousse est tordante.
Pour les nostalgiques du quartier à cette époque, on voit encore les Halles en activité à plusieurs reprises dans le film.

Lui : 'tu veux que je t'encule' ?
Elle 'non pas tout de suite '
Rocco Siffredi et Carole Ducet dans 'Romance' de Catherine Breillat
Ici, l'auteur pose très bien la problématique de l'entente sexuelle qui est primordiale pour l'équilibre d'un rapport, voire du couple.
C'est un film, donc là c'est verbalisé pour permettre au spectateur de comprendre ce qui se trame, alors que dans la vie, l'intimité peut se dérouler avec du non dit.

Caroline Ducey que je connais un peu.
Bonne comédienne, mais on ne se souvient d'elle (enfin même plus de son nom) que pour cette scène à la con avec Siffredi.
Dommage ça a bien flingué sa carrière et ça lui a fermé la porte de pas mal de casting (c'est la fille de la scène avec Rocco, c'est pas possible)

Ha oui effectivement certains choix peuvent obliterer tout le reste
Cependant cette scène est magnifique

'on n'est pas bien là ? A la fraîche... décontractés du gland...et on bandera quand on aura envie de bander'
Gérard DEDIEU, 'Les valseuses '

Allez, un petit pastiche de notre Gégé national et de Josée Dayan:

Ce flim est un chef-d'œurve