Qu'attendez vous d'un studio de répétition ?

Oui, c'est crucial car la démarche engage de la déontologie,
sinon le mélange des deux s'appelle une dictature pour résoudre
les problèmes de mauvaises volontés.
Bon, je vais voir. Merci.

Hello Jud' !
Ouah mais elles sont comment vos salles de répètes ? C'est le paradis ! Quoique..
Je vais juste te dire comment est la salle de répètes où je suis et ce qu'il me plaît :

On a de la sono pour les micro, des enceintes avec une table de mixage. En fait, on a pas tellement de matos sur place, ça en manquerait même mais le truc que je trouve vraiment sympa c'est que la salle on l'a pour une période.
Par exemple avec mon groupe on a demandé le vendredi soir, le groupe juste avant nous finit à 19h, on vient à 21h et on peut y rester jusqu'à 2 ou 3h du matin. Ce n'est pas à l'heure mais à la période par semaine où la salle est libre (le gérant nous prévient quand même pour les horaires et quand le prochain groupe vient). Par contre il doit bien faire confiance aux groupes, on a les doubles des clefs, personne n'est là pour nous surveiller et c'est sûrement pour ça qu'il n'y a pas de matos. Personne pour nous couper la sono 10 minutes avant
Du coup, chaque groupe gère son propre matos, son temps... S'il y a un soucis avec un autre groupe qui reste trop longtemps on le dit directement au gérant, mais c'est jamais arrivé !
Bon, tout ce petit paragraphe pour dire que des répètes à l'heure c'est vraiment chiant, à la période c'est moins cher (en tout cas par rapport aux salles de répètes où on était) mais faut faire confiance aux musiciens).

Et le truc qui est aussi bien c'est qu'on a une salle où on peut fumer, se poser avec des vieux canapés, une vieille table basse et une grosse poubelle pour les canettes !
J'ai vraiment apprécié le fait que les horaires soient souples et qu'il n'y a pas le stress du "'tain il est quelle heure ?', ça compense le fait qu'on ait pas beaucoup de matos, juste pour le chant (y a aussi pas mal de matos d'autres groupes qui les laissent, mais tout se joue sur la confiance).

Et je suis bien d'accord que pour des groupes hyper sérieux qui sont pointilleux sur le son, qui veulent qqch de parfait c'est pas si cool que ça...

PS : Désolée pour le roman, prochaine fois j'appelle.
PS (bis) : je sais pas si ça peut t'aider mais c'est une assos qui organise ça.

Salut grande, merci pour ton retour.
En fait ce que je vois c'est qu'au final les groupes en province ont quand-même
besoin de studios de répétitions, n'étant pas coutumier de l'endroit
et ayant passé la moitié de ma vie en studio mais à Paris ou le manque de place
et la nuisance sonore sont des problèmes, je pensais que les groupes
répétaient dans le garage des parents en province.
Manifestement ce n'est pas le cas, les parents n'ont pas forcément
envie de voir une bande de yéyés à crète débarquer chez eux et jouer du
trash-métal-punk-core jusqu'à 1h du mat. Il faut donc une réponse à cette demande,
mais pas n'importe-quoi, une réponse adaptée.

Eh non. On a besoin de salles insonorisées ! Et le garage c'est pas top pour les voisins... oui même si la vieille du coin est à moitié sourde et que ses gosses ont ton âge, jud' !

(Bon, après faut avouer qu'il y a énormément de fêtes avec des gros murs plein d'enceintes qui se font dans des champs, personne pour dire de baisser le son ! Mais les repetes en plein champ le soir ça doit pas être cool...)

Un guitariste tape l'incruste une fois de plus, veuillez ne pas me flageller (trop fort. Un peu, ça peut être sympa...).

J'ai connu principalement deux types de lieux, tous les deux via une structure municipale :

1- le lieu avec des créneaux horaires larges (18h - 24h), une salle vide, au calme sous une caserne des pompiers
2- le lieu avec des créneaux horaires stricts (tu paies à l'heure), du matos sur place, dans un lieu avec salle de concert et bar.

Verdict : le cas #2 est préférable. On gagne en efficacité ce qu'on perd en dispo temporelle, d'autant plus si on tient compte du temps de montage/démontage du matos, sans parler des douleurs lombaires à le trimballer.
Et parfois, dans des salles équipées, on peut tomber sur du bon matos au milieu de trucs pas terribles : par exemple, la salle où on répète actuellement est équipée d'un vieux caisson Ampeg en 8x10 qui projette le son de la Gretsch de Madame de façon incroyable. Et j'ai réussi à leur faire sortir du stock un Roland JC-120 pour mes grattes, un vrai bonheur incomparable au pauvre Fender 212 transo qui m'était normalement destiné.
C'est peut-être un coup de bol, mais c'est fort appréciable, et c'est le genre de truc qui me fait réfléchir à deux fois avant de changer de lieu.
Et puis le bar a de la Kwak pression, ça compte aussi.

Ah, votre voisine est une très jeune maman alors !
Edit :
Je répondais à PB, pas de confusion hein.
Mais tu es bienvenu ici Fab.
Fin edit

En fait je ne me fais pas de souci concernant le choix du matos
et je reviendrais quand-même vous consulter. Non, là ou il faut mettre le paquet
c'est la qualité de l'insonorisation et la sécurité, matériaux ignifugés, signalétique etc.
Mucho brozoufs.

Et aussi, ce qui d'après ce que je vois semble être la plaie du taulier de mon local de répète : le renouvellement du matériel périssable : pieds de micros, footswitchs, pupitres, accastillage de batterie, etc.

C'est certainement pas négligeable en termes d'emmerdement pour renouveler et de frais aussi. Plus l'entretien et la maintenance du parc d'amplis, (beaucoup) plus (et mal) utilisé que quand c'est juste pour soi.

Oui Fab et Kyu, ça engage des réflexions de fond, à savoir, si les groupes
veulent répéter là plutôt qu'ailleurs, en terme de matos c'est sûrement pour
en trouver du qui soit à la hauteur, (en plus des autres prestas)
je ne sais par exemple si je peux trouver
un vieux Roland JC120 en état de marche
Pour les batteries, je me serais bien lancé sur du Pearl par exemple.

De l'utilisation correcte du matos, des instructions (et de la pédagogie à coup de pieds au cul)
plus qu'une limitation à coup de vis sur le potard master d'un ampli.
Si sur sono il y a un EQ, une plaque de protection >> non accès est de rigueur,
du genre "touche pas à ça".
En bref, je crois qu'il faut de vrais plus de base en plus de plus de plus,
et sûrement du partenariat mais c'est une autre histoire. Réfléchir.
On y arrive mieux ensemble, c'est cool.

Le truc sur lequel tout les gérants de locaux de répèts semblent d'accord, c'est sur la ruine qu'impose le fait de proposer des amplis à lampes. Là où je répète actuellement, le gars me disait qu'un ampli de ce type partait 3 fois par mois en "révision", en moyenne, et que c'était la raison pour laquelle ils n'en proposaient plus. Car ça nécessite d'avoir un stock important pour remplacer ceux qui sont en réparation, et que pour le coup c'est le cycle infernal, car les amplis en spare se retrouvent soumis aux même cadences infernales de réparation, etc, etc... La ruine.

Petite anecdote : je dois être le seul à jouer sur le JC-120, visiblement tout le monde préfère les Fender Frontman et autre Marshall transistors.
Ils sont fous.

C'est vrai que les lampes pour un local de répète, c'est l'horreur, sauf si le gérant sait les changer et les régler. Question Transistors, j'ai souvent vu des Marshall MG100 DFX (qui est une merde absolue), mais les meilleurs restent les Roland JC-120 (quel son clair, bon sang de bois) et certains Randall dont la réputation de puissance, de graoûh et de fiabilité n'est plus à faire.

Pour la batterie, n'importe quelle entrée de gamme à 500 balles fera l'affaire, l'important, c'est que le batteur frappe dessus (et d'avoir pas mal de spare de peaux, de timbres et de cymbales).

Pour la sono, des enceintes amplifiées Yamaha MSR250 ou 400 feront très bien l'affaire, l'actif, ça évitera pas mal de galères en termes d'amplis qui claquent, et les Yam ont une super solidité (testée et approuvée). Le tout servi par une table huit pistes, amplement suffisant. Bien entendu, on garde les mêmes enceintes en façade et en retour (elles s'en sortent très bien dans les deux domaines).

sur la sono, je serai justement plutôt partisan du passif. les modèles actifs ont généralement une amplification faiblarde et si tu as du matos qui claque (et en dites pas que ca n'arrive jamais dans un local de répé ) mieux vaut changer un amp si il est naze qu'une enceinte active si la diffusion est encore bonne.

non, pour moi sur la diffusion la vraie question c'est est ce que tu prends du jetable (mackie, behringer...) ou du plus haut de gamme réparable (apg, rcf...)

Et bien de toute façon, le poste entretien/maintenace représente un budget,
faire de la pédagogie sur la bonne utilisation du matos est important,
ou mettre des garde fous pour les inconscients.
C'est pourquoi partitionner est préférable, de fait si c'est un bloc de puissance
qui tombe en rideau c'est simple à remplacer s'il y en à un de rechange en backup.
Un element qui claque n'engage pas toute la chaîne.
Mettre des lampes à dispo pourquoi pas, mais sur option uniquement, donc de la loc.
Je sais ce que valent les lampes, mais je sais aussi combien elles coûtent,
c'est juste ingérable en utilisation intensive, et puis tout le monde ne sait pas
s'en servir correctement.

Concernant l'entretien et l'utilisation des lampes, l'idéal est d'avoir du personnel qualifié capable de s'occuper de l'entretien et de la réparation du matériel de façon régulière.

Je répète généralement dans deux studios parcequ'ils ont du matériel impeccable qui fonctionne toujours (Markabass et Ampeg à la basse et ampli à lampes pour les guitares). Chacun à sa stratégie:
- Le premier est une usine donc ils ont des mecs compétents qui réparent le matos régulièrement.
- Le second est plus petit, et ils s'arrangent pour accompagner les groupes qu'ils ne connaissent pas dans le studio et leur brancher le matos (quitte à expliquer comment ça marche). Sur place ya du Fender Hot Rod, des Vox AC30, etc. et tout fonctionne bien puisqu'ils surveillent et forment les utilisateurs.

Fournir du matos de qualité est tout à fait possible, c'est surtout une question d'implication.

Entièrement d'accord. C'est une marque de qualité de presta importante,
pas simple à gérer pour les loupiotes.
Les lampes se gèrent avec Pédagogie, une vieille amie.