Faites une chronique d'album..

mesalu
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    mesalu
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Je vous propose de vous prendre pour les chroniqueurs de vos magazines en essayant de vendre un album, qui forcément vous à plu.
Qu’il soit récent ou très vieux, donnez nous envie de l’écouter.
Car malgré une discothèque fournie, nous espérons toujours découvrir un artiste à coté duquel nous serions passés. Merci de préciser le genre.
Il ne sera pas nécessaire de descendre l'album qu'un forumeur aura mis en avant, car si lui a été touché probablement d'autres pourront l'être.

J’ouvre le débat avec un album controversé…. Je me fait donc l’avocat de ce qui me semble être un bon album

Rock
Gun’s N’ Roses
Chinese democracy 2008

15 années d’attente et voici la nouvelle galette d’Axl, accompagné d’un nouveau guitariste (Ron Thal) qui a la lourde tâche de succéder à Slash.
Le titre éponyme nous projette après une longue minute d’intro dans un univers connu, riff simple et voix rauque 100 % Axl, c’est ensuite que cet album varie des opus précédents, sons de guitares parfois « électronique » et solos abordés différemment, la gamme penta mineure n’est plus la seule utilisée. Avec le départ de Slash nous regretterons les riffs et gimmicks du style « sweet child ».
Les compositions sont efficaces et devraient permettre à Guns de se hisser parmi les groupes en vue, et de sortir du tunnel. Le leader à su emmener le groupe là ou il l’avait prévu, oui, définitivement il sera le seul maitre à bord.
Quelques ballades trop ornées de piano, une guitare acoustique aurait été parfois plus convaincante.
Gun’s voudrait rééditer le succès de November rain.
Il n’en reste pas moins que les refrains sont mélodiques et accrocheurs, Axl pose mieux que jamais sa voix, il déploie ici toute ses capacités mais toujours dans un registre bien maitrisé.
Les rythmes de batterie restent à mi chemin entre le rock et la variété, cet album s’adresse à un public de tous horizons.
Nuls doutes, cet album devrait figurer en bonne place dans les discothèques des rockeurs et de ceux qui tentent à en faire partie.
Quand je m'osculte je m'inquiète, quand je me compare je me rassure !
www.coldsweet.fr
(JeluSia)
Excellent!
Je l'ai écouter très brièvement cette album sur leur myspace je crois!Il faudrais que je l'achète,mais je suis pas pressé
Bon j'essaie d'en préparer une de chronique!(essaie... )
Est-il possible de poster la pochette,est-ce interdit,pas bien,pas gentil?
Moi ca me parait plus sympa de poster une image de la pochette!Quand je connais pas un album,je regarde toujours la pochette!En croyant pouvoir faire un lien avec la musique plus tard
biz
hyperfrench
juste d'un point de vue "écriture journalistique" j'ai justement entendu dire hier soir dans une émission de musique et par des critiques musicaux, que l'expression "album éponyme" ou "titre éponyme" était proscrite au sein des critiques d'albums...

je pinaille... bonne chronique, ça me donne envie d'essayer de l'écouter.
Jimmy W
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    Jimmy W
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Un truc que j'avais écrit sur le dernier Mötley Crüe. Bourré de redondances qu'il faudra que je corrige.
Il est de ces retours que nous n'espérions plus. Le Crüe fraichement reformé pour la dantesque tournée Carnival Of Sins pouvait en effet se reposer sur ses lauriers, et devenir un groupe avachi sur son égo, comme tant de ses semblables le furent (nous ne visons absolument pas Kiss, non non !). Mais pas Mötley. Le gang de Los Angeles avait une mission : enregistrer le meilleur album de Sleaze Metal de l'année. Pari réussi.
L'intro, L.A.M.F nous plonge dans l'ambiance. Bruitages malsains, voix sépulcrale et apocalyptique énonçant la perdition de la ville natale du groupe. Mort, damnation, aigreur. Un album autobiographique. En effet, Saints Of Los Angeles est inspiré de The Dirt, le récit à plusieurs mains de la vie de Mötley Crüe. Dès la fin de la première piste, on embraye sur le riff de basse du sale et magique Face Down In The Dirt, véritable credo de la bande de Nikki Sixx. "Je préfèrerais être crevé dans la saleté avec une balle dans la tête plutôt que d'être comme toi". Le ton est donné. Ici point de rockstars aseptisées ou de teutons épilés. Le crüe nous refourgue de la sueur, de la mort et du danger, du vrai. Pas l'ersatz de rock and roll que nous proposent les groupes actuels.
Ils nous confient ensuite leurs doutes sur l'entraînant What's It Gonna Take, l'ennui sur Down At The Whisky, mais l'album prend son envol à partir de la piste titre Saints Of Los Angeles, pièce d'orfèvrerie sur une cité qui les a tour à tour choyés et maltraités. Le second single, Motherfucker Of The Year insiste sur la noirceur des âmes composant le groupe, qui les transforme peu à peu en démons. Thème d'ailleurs abordé par le morceau suivant, The Animal In Me, petite ballade sympathique qui, avec Welcome To The Machine (qui fait écho à un hilarant et déprimant chapitre du livre), font un sympathique break avant l'apothéose finale, composée du très noir Just Another Psycho, qui traite des problèmes d'alcool de Vince Neil, mais évoque aussi la solitude de Nikki Sixx. Un morceau qui arrache des larmes. Heureusement, le jovial Chicks=Trouble, abordant un thème qui fit la célébrité de Mötley Crüe, à savoir les gonzesses, fait mouche dès son titre et son refrain "Les gonzesses, c'est des emmerdes, faut toujours que je mette le pied dedans". Effecitvement, elles ne leur ont pas fait de cadeau. This Ain't No Love Song évoque quant à lui la baise, la vraie, avec deux grammes de coke et du rock and roll dans un excellent morceau. Just a fuck song... Et la fin, les deux derniers morceaux, les géniaux White Trash Circus et Goin' Out Swingin achèvent de faire rentrer l'auditeur dans la psyché du groupe : ils vont se barrer avec ta nénette, mais ils s'en tireront, comme ils l'ont toujours fait.
Un groupe de miraculés, qui sort donc un album miraculeux. Et on en redemande.
"I'm a rock'n'roll clown, I do a lot of cocaine"
Dr Rockzo.
Guillaumemagen
hyperfrench a écrit :
juste d'un point de vue "écriture journalistique" j'ai justement entendu dire hier soir dans une émission de musique et par des critiques musicaux, que l'expression "album éponyme" ou "titre éponyme" était proscrite au sein des critiques d'albums...

je pinaille... bonne chronique, ça me donne envie d'essayer de l'écouter.


Ce mot finit par être déformé, par exemple ce n'est pas l'album qui est Eponyme au nom de l'artiste mais c'est bien l'inverse.

le premier album de mon groupe s'appelle justement Eponyme pour s'amuser de l'utilisation de ce mot
Guitariste du groupe Magenstria
mesalu
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    mesalu
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Guillaumemagen a écrit :
hyperfrench a écrit :
juste d'un point de vue "écriture journalistique" j'ai justement entendu dire hier soir dans une émission de musique et par des critiques musicaux, que l'expression "album éponyme" ou "titre éponyme" était proscrite au sein des critiques d'albums...

je pinaille... bonne chronique, ça me donne envie d'essayer de l'écouter.


Ce mot finit par être déformé, par exemple ce n'est pas l'album qui est Eponyme au nom de l'artiste mais c'est bien l'inverse.

le premier album de mon groupe s'appelle justement Eponyme pour s'amuser de l'utilisation de ce mot


Oui ddans le texte c'est donc juste, le titre éponyme, est le titre qui à donné son nom à l'album...
Eponyme: qui donne son nom à quelque chose...
Bravo Paintkiller...faut que j'achete donc le dernier Motley.
oui les photos de l'album seraient un +.
Quand je m'osculte je m'inquiète, quand je me compare je me rassure !
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Guillaumemagen
Je n'ai jamais dit que ton utilisation était fausse
Guitariste du groupe Magenstria
mesalu
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    mesalu
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Rock
http://www.woundedbird.com/thi(...)e.jpg

Thin Lizzy « Black rose » 1979

Epoustouflant….
La bande à lynott nous livre là une de ses plus belle œuvre, on attaque d’entrée par un duel de guitares harmonisées »Do anithing you want », gary moore et scott Gorham à l’unisson sur un shuffle rock maîtrisé.
Lynott déroule une voix pleine de chaleur et d’enthousiasme.
S&M, cocottes funky, sur un pattern technique et du meilleur effet. Après 3 titres déjà efficaces, c’est waiting for an alibi qui se pointe, une basse on ne plus groovy et toujours nos compères de la 6 cordes rivalisant de mélodies agrémenté d’un solo rapide finissant à 4 mains..
Pour nous permettre de nous remettre, le boss nous parle un peu de sa fille Sarah à qui il a écrit cette ballade acoustique, toujours cette voix smoothie qui nous emmène……Plage 6 « got to give it up » quel riff, comment décrocher ? Lynott nous parle un peu de ses excès sur un tempo dynamique et enjoué, ce timbre inimitable transpire le vécu, ensuite petite récréation pour une compo acidulée par le refrain mais entraînante, suivi d’une petite ballade « with love » attachante….
Le final « Roisin Dubh » accrochez vous , au même titre que Whiskey in a jar dans un autre temps, le thème Irlandais est omniprésent, concours de solos, harmonies etc……..
Cet album est sans nul doute le plus abouti de la bande de Dublin.
Les superlatifs manquent pour évoquer ce qu’est la réalité de cette album, chef-d’œuvre n’étant pas assez représentatif….Bien entendu c’est un indispensable, il traversera les époques…..
Quand je m'osculte je m'inquiète, quand je me compare je me rassure !
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En ce moment sur bla bla et guitare...