rg560 a écrit :
fabs' a écrit :
merde, c'était branché ou ça avant
dans ton c...
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Dans ta boucle, dans ta boucle... ta boucle d'or. Pas de sortie, pas d'espoir, disait Hansel à Gretel en finissant de boulotter la sorcière préparée à la Tartare, par distraction et désœuvrement, car il était diabétique, et que décidément le sucre, les bonbons et le pain d'épices, ça le faisait vraiment pas...
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Dans ta boucle, mon amour, dans ta boucle, reprit Hansel en rotant bruyamment.
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Et ma main dans ta gueule ?, lui susurra Gretel, finissant de tortorer, avec avidité, la cervelle de la magicienne acariâtre.
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On parle pas la bouche pleine, lui rétorqua Hansel avec diplomatie, suçant un à un ses doigts maculés.
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Et celui–là, tu veux pas le lécher ?, asséna Gretel, le majeur levé avec éloquence.
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Kiss my..., voulut répondre le toujours délicat Hansel, au moment où la voix lointaine et inarticulée de l'ogre Maréchal résonna dans la forêt.
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Kiss ? Kiss ? Des promesses, toujours des promesses ! Allez, crétin, bouge ta race, y a le boulot qui nous appelle !, laissa tomber sobrement Gretel, lissant les plis de sa robe blanche en dentelle, sur laquelle avaient glissé quelques circonvolutions encore palpitantes.
Ah ! Le vert paradis des amours enfantines...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.