Le nouveau box nirvana : une arnaque a votre avis ?

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    burt_
    le 08 Déc 2004, 09:32
mighty moon a écrit :
pas vraiment.



Elle est historiquement importante car il s agit d un enregistrement non surface, un inedit donc. La qualite n est pas le probleme, ca aurait pu etre bien pire et ca doit etre pire pour tout ceux qui ont eu la mauvaise idee de telecharger le DVD du box set sous format Divx.

J imagine le truc
Put forth the proposition
Je voudrais savoir si le titre sapy est dessus ?(il est sorti sur une compil mais pas sur les albums) et si la qualité est bonne
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    burt_
    le 10 Déc 2004, 14:43
fractoul a écrit :
Je voudrais savoir si le titre sapy est dessus ?(il est sorti sur une compil mais pas sur les albums) et si la qualité est bonne



LE titre sappy est sur le CD3 en qualite studio. (1994)

Il est egalement interprete en live sur le DVD.
Put forth the proposition
DJLoop
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    DJLoop
    le 10 Déc 2004, 15:02
Une arnaque ?
Il suffit de lire la tracklist au dos du coffret pour être informé du contenu.
Aprés, on l'achéte ou pas, c'est tout.

burt_
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    burt_
    le 14 Déc 2004, 08:50
Review des Inrocks :

Citation:
Source : LesInrocks.com

Disque du jour (06/12/2004) : Un plantureux coffret, With the lights out, survole la carrière de Nirvana. Pas un best of du groupe mais un best of du rock...

D’abord, dissipons le malentendu : en dépit de ce que tend à faire croire le recto du coffret With the Lights out, Nirvana n’est pas un groupe de metal. J’ai essayé de faire tenir des magnets dessus, ça ne marche pas. Après s’être amusé un peu, on peut ouvrir le triptyque et plonger en apnée dans ces abysses tourmentés, qui recèlent rien de moins qu’une discographie parallèle de Nirvana.

Coffret de trois CD, un DVD et un gros livret, With the Lights out n’est pas un best-of géant. Il y a bien des versions de Smells Like Teen Spirit (trois), mais il y a surtout des demos, des enregistrements de jeunesse, des titres inédits, quelques reprises et des images rares. Un beau coffret de Noël, qui sent un peu le sapin, mais pas trop.

Le déroulé chronologique permet de se poser cette cruciale question : en 1985, que fallait-il attendre du petit Kurt Cobain, dont le premier groupe s’appelait Fecal Matter et dont la pochette de la cassette demo représentait un étron survolé de mouches ?

On n’a jamais eu l’occasion d’écouter Fecal Matter, mais les débuts de Nirvana sont illustrés ici par une reprise acnéique de Led Zeppelin (Heartbreaker), pendant la boum à Raymond (dans l’Etat de Washington) en 1987. La première moitié du premier disque ressemble à une compile de demos de Jesus Lizard : certes efficace, mais jamais renversant.

Il faut moins d’un an à Nirvana pour sonner comme Nirvana. Plus encore que sur les demos de 1988, c’est sur les premières images du DVD que l’on assiste à la mise en place du génie de Nirvana. Le groupe est en répète chez la mère de Krist Novoselic. Kurt Cobain chante le nez contre un mur. Mais à travers le chant éraillé et les larsens élastiques de Kurt Cobain, Nirvana est en train de faire de la dissonnance une nouvelle norme.

Le deuxième CD s’ouvre par des demos poignantes (dont une version de Where Did You Sleep Last Night qui dépasse celle du MTV Unplugged). Documentant parfaitement l’époque du bulldozer supersonique Nevermind, le deuxième CD s’achève sur la version officielle de Smells Like Teen Spirit, le truc le plus énorme qui soit arrivé au rock des années 90. On pensait être au sommet, et on attaque le troisième disque à la même altitude : deux versions de Rape Me (l’une en demo acoustique, l’autre avec bébé qui pleure) belles à vomir.

A l’époque de In Utero, Nirvana devient plus sombre, plus extrême, plus metal. Nous sommes en 1993 et Nirvana joue une reprise émouvante et badine de Jacques Brel dans un studio de Rio de Janeiro. Sur le troisième CD, l’aventure se termine par une grosse poignée de demos acoustiques, dont trois de 1994. Quand on se concentre sur l’écriture en phase terminale de Kurt Cobain, notamment sur le magnifique Do re mi, on se dit que ce gars ultrasensible et trop lucide aurait pu chanter ces chansons cinquante ans plus tôt. Il se serait alors appelé Son House ou Hank Williams.
Put forth the proposition
DJLoop
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  • #21
  • Publié par
    DJLoop
    le 14 Déc 2004, 09:33
Burt_Cocain a écrit :
Review des Inrocks :

Citation:
Source : LesInrocks.com

Disque du jour (06/12/2004) : Un plantureux coffret, With the lights out, survole la carrière de Nirvana. Pas un best of du groupe mais un best of du rock...

D’abord, dissipons le malentendu : en dépit de ce que tend à faire croire le recto du coffret With the Lights out, Nirvana n’est pas un groupe de metal. J’ai essayé de faire tenir des magnets dessus, ça ne marche pas. Après s’être amusé un peu, on peut ouvrir le triptyque et plonger en apnée dans ces abysses tourmentés, qui recèlent rien de moins qu’une discographie parallèle de Nirvana.

Coffret de trois CD, un DVD et un gros livret, With the Lights out n’est pas un best-of géant. Il y a bien des versions de Smells Like Teen Spirit (trois), mais il y a surtout des demos, des enregistrements de jeunesse, des titres inédits, quelques reprises et des images rares. Un beau coffret de Noël, qui sent un peu le sapin, mais pas trop.

Le déroulé chronologique permet de se poser cette cruciale question : en 1985, que fallait-il attendre du petit Kurt Cobain, dont le premier groupe s’appelait Fecal Matter et dont la pochette de la cassette demo représentait un étron survolé de mouches ?

On n’a jamais eu l’occasion d’écouter Fecal Matter, mais les débuts de Nirvana sont illustrés ici par une reprise acnéique de Led Zeppelin (Heartbreaker), pendant la boum à Raymond (dans l’Etat de Washington) en 1987. La première moitié du premier disque ressemble à une compile de demos de Jesus Lizard : certes efficace, mais jamais renversant.

Il faut moins d’un an à Nirvana pour sonner comme Nirvana. Plus encore que sur les demos de 1988, c’est sur les premières images du DVD que l’on assiste à la mise en place du génie de Nirvana. Le groupe est en répète chez la mère de Krist Novoselic. Kurt Cobain chante le nez contre un mur. Mais à travers le chant éraillé et les larsens élastiques de Kurt Cobain, Nirvana est en train de faire de la dissonnance une nouvelle norme.

Le deuxième CD s’ouvre par des demos poignantes (dont une version de Where Did You Sleep Last Night qui dépasse celle du MTV Unplugged). Documentant parfaitement l’époque du bulldozer supersonique Nevermind, le deuxième CD s’achève sur la version officielle de Smells Like Teen Spirit, le truc le plus énorme qui soit arrivé au rock des années 90. On pensait être au sommet, et on attaque le troisième disque à la même altitude : deux versions de Rape Me (l’une en demo acoustique, l’autre avec bébé qui pleure) belles à vomir.

A l’époque de In Utero, Nirvana devient plus sombre, plus extrême, plus metal. Nous sommes en 1993 et Nirvana joue une reprise émouvante et badine de Jacques Brel dans un studio de Rio de Janeiro. Sur le troisième CD, l’aventure se termine par une grosse poignée de demos acoustiques, dont trois de 1994. Quand on se concentre sur l’écriture en phase terminale de Kurt Cobain, notamment sur le magnifique Do re mi, on se dit que ce gars ultrasensible et trop lucide aurait pu chanter ces chansons cinquante ans plus tôt. Il se serait alors appelé Son House ou Hank Williams.


Une chronique intelligente.
ça change des "woui, Kurt il est trop beau !" et des "même mon petit frère joue mieux que lui".......

Invité
  • Invité
Burt_Cocain a écrit :
Review des Inrocks :

Citation:
Source : LesInrocks.com

Disque du jour (06/12/2004) : Un plantureux coffret, With the lights out, survole la carrière de Nirvana. Pas un best of du groupe mais un best of du rock...

D’abord, dissipons le malentendu : en dépit de ce que tend à faire croire le recto du coffret With the Lights out, Nirvana n’est pas un groupe de metal. J’ai essayé de faire tenir des magnets dessus, ça ne marche pas. Après s’être amusé un peu, on peut ouvrir le triptyque et plonger en apnée dans ces abysses tourmentés, qui recèlent rien de moins qu’une discographie parallèle de Nirvana.

Coffret de trois CD, un DVD et un gros livret, With the Lights out n’est pas un best-of géant. Il y a bien des versions de Smells Like Teen Spirit (trois), mais il y a surtout des demos, des enregistrements de jeunesse, des titres inédits, quelques reprises et des images rares. Un beau coffret de Noël, qui sent un peu le sapin, mais pas trop.

Le déroulé chronologique permet de se poser cette cruciale question : en 1985, que fallait-il attendre du petit Kurt Cobain, dont le premier groupe s’appelait Fecal Matter et dont la pochette de la cassette demo représentait un étron survolé de mouches ?

On n’a jamais eu l’occasion d’écouter Fecal Matter, mais les débuts de Nirvana sont illustrés ici par une reprise acnéique de Led Zeppelin (Heartbreaker), pendant la boum à Raymond (dans l’Etat de Washington) en 1987. La première moitié du premier disque ressemble à une compile de demos de Jesus Lizard : certes efficace, mais jamais renversant.

Il faut moins d’un an à Nirvana pour sonner comme Nirvana. Plus encore que sur les demos de 1988, c’est sur les premières images du DVD que l’on assiste à la mise en place du génie de Nirvana. Le groupe est en répète chez la mère de Krist Novoselic. Kurt Cobain chante le nez contre un mur. Mais à travers le chant éraillé et les larsens élastiques de Kurt Cobain, Nirvana est en train de faire de la dissonnance une nouvelle norme.

Le deuxième CD s’ouvre par des demos poignantes (dont une version de Where Did You Sleep Last Night qui dépasse celle du MTV Unplugged). Documentant parfaitement l’époque du bulldozer supersonique Nevermind, le deuxième CD s’achève sur la version officielle de Smells Like Teen Spirit, le truc le plus énorme qui soit arrivé au rock des années 90. On pensait être au sommet, et on attaque le troisième disque à la même altitude : deux versions de Rape Me (l’une en demo acoustique, l’autre avec bébé qui pleure) belles à vomir.

A l’époque de In Utero, Nirvana devient plus sombre, plus extrême, plus metal. Nous sommes en 1993 et Nirvana joue une reprise émouvante et badine de Jacques Brel dans un studio de Rio de Janeiro. Sur le troisième CD, l’aventure se termine par une grosse poignée de demos acoustiques, dont trois de 1994. Quand on se concentre sur l’écriture en phase terminale de Kurt Cobain, notamment sur le magnifique Do re mi, on se dit que ce gars ultrasensible et trop lucide aurait pu chanter ces chansons cinquante ans plus tôt. Il se serait alors appelé Son House ou Hank Williams.


En meme temps les inrocks c'est un peu le jeune et jolie du rock...
Ce magazine ne peut pas etre objectif car ses ventes chuteraient si ils osaient dire du mal du groupe fétiche de leur public cible...
DJLoop
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  • #23
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    DJLoop
    le 14 Déc 2004, 10:12
barney42 a écrit :
Burt_Cocain a écrit :
Review des Inrocks :

Citation:
Source : LesInrocks.com

Disque du jour (06/12/2004) : Un plantureux coffret, With the lights out, survole la carrière de Nirvana. Pas un best of du groupe mais un best of du rock...

D’abord, dissipons le malentendu : en dépit de ce que tend à faire croire le recto du coffret With the Lights out, Nirvana n’est pas un groupe de metal. J’ai essayé de faire tenir des magnets dessus, ça ne marche pas. Après s’être amusé un peu, on peut ouvrir le triptyque et plonger en apnée dans ces abysses tourmentés, qui recèlent rien de moins qu’une discographie parallèle de Nirvana.

Coffret de trois CD, un DVD et un gros livret, With the Lights out n’est pas un best-of géant. Il y a bien des versions de Smells Like Teen Spirit (trois), mais il y a surtout des demos, des enregistrements de jeunesse, des titres inédits, quelques reprises et des images rares. Un beau coffret de Noël, qui sent un peu le sapin, mais pas trop.

Le déroulé chronologique permet de se poser cette cruciale question : en 1985, que fallait-il attendre du petit Kurt Cobain, dont le premier groupe s’appelait Fecal Matter et dont la pochette de la cassette demo représentait un étron survolé de mouches ?

On n’a jamais eu l’occasion d’écouter Fecal Matter, mais les débuts de Nirvana sont illustrés ici par une reprise acnéique de Led Zeppelin (Heartbreaker), pendant la boum à Raymond (dans l’Etat de Washington) en 1987. La première moitié du premier disque ressemble à une compile de demos de Jesus Lizard : certes efficace, mais jamais renversant.

Il faut moins d’un an à Nirvana pour sonner comme Nirvana. Plus encore que sur les demos de 1988, c’est sur les premières images du DVD que l’on assiste à la mise en place du génie de Nirvana. Le groupe est en répète chez la mère de Krist Novoselic. Kurt Cobain chante le nez contre un mur. Mais à travers le chant éraillé et les larsens élastiques de Kurt Cobain, Nirvana est en train de faire de la dissonnance une nouvelle norme.

Le deuxième CD s’ouvre par des demos poignantes (dont une version de Where Did You Sleep Last Night qui dépasse celle du MTV Unplugged). Documentant parfaitement l’époque du bulldozer supersonique Nevermind, le deuxième CD s’achève sur la version officielle de Smells Like Teen Spirit, le truc le plus énorme qui soit arrivé au rock des années 90. On pensait être au sommet, et on attaque le troisième disque à la même altitude : deux versions de Rape Me (l’une en demo acoustique, l’autre avec bébé qui pleure) belles à vomir.

A l’époque de In Utero, Nirvana devient plus sombre, plus extrême, plus metal. Nous sommes en 1993 et Nirvana joue une reprise émouvante et badine de Jacques Brel dans un studio de Rio de Janeiro. Sur le troisième CD, l’aventure se termine par une grosse poignée de demos acoustiques, dont trois de 1994. Quand on se concentre sur l’écriture en phase terminale de Kurt Cobain, notamment sur le magnifique Do re mi, on se dit que ce gars ultrasensible et trop lucide aurait pu chanter ces chansons cinquante ans plus tôt. Il se serait alors appelé Son House ou Hank Williams.


En meme temps les inrocks c'est un peu le jeune et jolie du rock...
Ce magazine ne peut pas etre objectif car ses ventes chuteraient si ils osaient dire du mal du groupe fétiche de leur public cible...


Je crois que tu confonds avec Rocksound !
En général, on reproche plutôt aux inrockuptibles leur côté "intello branchouille". Tu as raison sur l'objectivité des critiques, mais c'est un constat qui s'applique à tous les mag, fanzines, journaux....et aux médias en général.
L'objectivité n'existe pas.

Invité
  • Invité
DJLoop a écrit :

Je crois que tu confonds avec Rocksound !
En général, on reproche plutôt aux inrockuptibles leur côté "intello branchouille". Tu as raison sur l'objectivité des critiques, mais c'est un constat qui s'applique à tous les mag, fanzines, journaux....et aux médias en général.
L'objectivité n'existe pas.



Non, ce que je reproche aux inrockuptibles, c'est que le nombre de pages de critiques de CD ne représente qu'une toute petite part de leur magazine!!!
Sur la partie des cds critiqués, je trouve ca lamentable que les chroniqueurs d'un magazine qui s'appelle "les inrockuptibles" passent plus de temps a décortiquer des cds de technos qu'a écouter du rock...
DJLoop
  • DJLoop
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    DJLoop
    le 14 Déc 2004, 11:50
barney42 a écrit :
DJLoop a écrit :

Je crois que tu confonds avec Rocksound !
En général, on reproche plutôt aux inrockuptibles leur côté "intello branchouille". Tu as raison sur l'objectivité des critiques, mais c'est un constat qui s'applique à tous les mag, fanzines, journaux....et aux médias en général.
L'objectivité n'existe pas.



Non, ce que je reproche aux inrockuptibles, c'est que le nombre de pages de critiques de CD ne représente qu'une toute petite part de leur magazine!!!
Sur la partie des cds critiqués, je trouve ca lamentable que les chroniqueurs d'un magazine qui s'appelle "les inrockuptibles" passent plus de temps a décortiquer des cds de technos qu'a écouter du rock...


Disons qu'ils s'interessent aux musiques actuelles.....
Tiens, Rockn'Folk ne parle plus beaucoup de folk non plus !
Moi je l'ai vraiment trouver Exellent Un Bijoux ! Je sais pas si ces parceque je suis un fan de nirvana comme vous le dites mais je l'ai vraiment adoré du nouveau , on entend leurs enregistrement jaime bien sa voir leur evolution je l'ai payé 100$ et je ne suis vraiment pas dessus , le DVD je lai adoré , et les musiques Innédites vraiment parfoix Moche mais tres drôle jai eux beaucoup de plaisir a l'écouter et a le récouté.

En ce moment sur bla bla et guitare...